Quarts de finale de la Ligue des Champions-CAF: ASEC d’Abidjan, les ingrédients d’un résultat inattendu face à l’Espérance de Tunis
L’ASEC d’Abidjan a accroché l’Espérance de Tunis (0-0) dans leur match aller des quarts de finale de la Ligue des Champions-CAF, le samedi 30 mars 2024, au Stade Olympique Hammadi Agrebi de Radès plein de 60 mille supporters acquis à la cause des « Sang et Or » évoluant à domicile. Un résultat acquis en territoire hostile et qui ne reflète ni les prévisions des bookmakers encore moins les statistiques enregistrées lors de la rencontre.
En déplacement en terre tunisienne qui ne sourit pas toujours aux équipes visiteuses d’après certaines observations faites sur différents arbitrages jugés par le passé là-bas, l’ASEC d’Abidjan a arraché le point du nul à l’issue d’une rencontre soldée par un score (0-0), le samedi 30 mars 2024, dans un Stade Olympique Hammadi Agrebi de Radès remplir de ses 60 mille supporters qui leur mettaient la pression depuis les tribunes.
Le résultat de ce match alimente les débats sur plusieurs plateaux de télé et plateforme des réseaux sociaux parce que la peau des protégés de maître Roger Ouégnin avait été vendu moins chère avant la rencontre.
Les spécialistes de paris sportifs donnaient presque tous 2-0 voire même 3-0 pour l’Espérance de Tunis dans ce premier acte de la double confrontation.
Une approche que la physionomie du match et les statistiques n’ont pas trahie. Les enseignements de la rencontre en sont évocateurs.
Après les 45 premières minutes, en allant à la récréation, les statistiques affichaient 83% de possession de balle pour les Tunisiens contre 17 pour les Mimosas.
La vague d’attaques déferlée sur les buts du portier de l’ASEC, Folly Ayayi Charles, avait procuré 8 corners à l’Espérance quand les Ivoiriens n’avaient réussi à s’en procurer un seul.
En seconde période jusqu’au terme de la rencontre, les Espérantistes ont obtenu 6 autres corners pour porter leur total à 14 en concédant à l’ASEC un seul et 3% de possession de balle de plus.
De retour de des vestiaires, Julien Chevalier et ses poulains ont poursuivi la stratégie adoptée depuis l’entame du match pour sortir de cette confrontation en gardant leur cage inviolée pour obtenir ne serait-ce que le point du nul avant le match retour à Abidjan.
Pour contenir tous les assauts des Tunisiens, l’ASEC d’Abidjan a choisi de garer le bus du début de la rencontre jusqu’à la fin.
Durant tout le match, une muraille jaune et noire est restée dresser pour protéger son gardien qui tantôt sortait de ses buts afin de jouer aux libéraux et anéantir des attaques adverses lorsque le plan du hors-jeu n’avait pas fonctionné.
Que ce soit dans l’attitude des joueurs et du coaching de son entraîneur Julien Chevalier, l’ASEC a laissé paraître que c’est seulement grâce à la résilience, de la discipline et du sacrifice de chacun à assumer un rôle ingrat sur le site que ce point du nul a été obtenu.
Alors que les Mimosas avaient choisi de défendre du début jusqu’à la fin du match en espérant profiter d’éventuels erreurs de l’adversaire pour le contrer et lui faire mal et qu’ils devaient effectué des remplacements pour apporter de la fraîcheur à leur équipe en sortant des joueurs émoussés, c’est à la 84ème minute que le Staff technique des « Jaune et Noir » a effectué ses deux changements coups sur coup.
Arthur Bada alias 7 fois coca est sorti pour Seydou Sacko au même moment où Pokou Serge cédait sa place à Salif Ibrahim Coulibaly.
Un constat qui, selon de nombreux observateurs de l’actualité sportive, fustige à la fois le doute sur la profondeur du banc de touche de l’ASEC d’Abidjan et donc sa capacité à rivaliser au Stade Félix Houphouët Boigny dans quelques jours contre l’Espérance de Tunis pour arracher le ticket de la demi-finale.
Entre 2020 et 2023, l’ASEC d’Abidjan a vendu des talents capables de l’aider à rivaliser avec des cadres du continent réguliers à cette étape de la compétition, à l’image de cette Espérance de Tunis.
Quand bien même que ce n’est pas des transferts qu’un tel club devrait refuser, par rapport à ce match retour à venir, nombreux regrettent les départs des Eléphants champions d’Afrique, Diakité Oumar et Konaté Karim, de l’international Espoir Ivoirien, Traoré Adama Bénié, ou encore de l’international Burkinabé, Ki Aziz Stéphane ainsi que des deux derniers à quitter l’écurie notamment Kramo Aubin et Karamoko Sankara partis eux à l’intersaison alors qu’ils étaient classés parmi les meilleurs buteurs de cette plus grande compétition continentale des clubs à l’issue des matchs de poule.
Vagoné Dry-Bi
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