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Prix du riz en Côte d’Ivoire : La BCR a commencé à traquer et à sévir contre les commerçants véreux à Abidjan

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BCR du ministere du commerce
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Depuis des semaines, le prix du riz, qui a pris l’ascenseur, fait débat. Le député-maire de Tiassalé, Assalé Tiémoko avait accusé le gouvernement d’un échec patent du régime RHDP d’Alassane Ouattara. La Confédération des Organisations des Consommateurs de Côte d’Ivoire (COC-CI) dirigée par Jean-Baptiste Koffi, avait aussi haussé le ton.

«Au moment où le prix du riz fait perdre le sourire à tous les consommateurs, comment ne pas s’interroger sur l’efficacité de toutes les mesures prises ces dernières années pour contenir la hausse des prix en général et ceux des produits alimentaires dont le riz en particulier. Ces mesures faut-il le rappeler étaient de deux ordres. Les mesures immédiates censées faire baisser la fièvre dans les moments de fortes tensions sociales et les mesures à court et moyens termes censées résoudre durablement les problèmes identifiés. Au titre des mesures immédiates, le gouvernement a commencé par la prise de mesures de blocage semestrielles des prix de quelques produits », a confié à la presse, dimanche 10 septembre dernier, le président JB Koffi de la COC-CI. Et 48 heures plus tard, le gouvernement a décidé de sévir.

Comme le rapporte notre confrère abidjan.net, l’opération de contrôle du prix du riz et des autres produits de grande consommation initiée par la Brigade de Contrôle Rapide (BCR) du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, suite aux pratiques illicites de prix observées en ce qui concerne le riz était à son troisième jour, le jeudi 14 septembre 2023.

Toujours selon notre confrère, pour cette journée, ce sont au total, deux boutiques et une supérette qui ont été passées au peigne fin par les éléments de la BCR. Les deux boutiques situées dans la commune de Koumassi au quartier Campement ont été épinglées pour pratique illicite de prix et pour défaut de publicité de prix. Dans la boutique d’Ayouba Ouédraogo, le kilogramme de sucre blanc en vrac est vendu à 900 Fcfa au lieu de 760fcfa, tandis que le kilogramme de riz à 650 Fcfa au lieu de 580 Fca.

Abidjan.net poursuit pour écrire que le même constat est fait chez Aboucar Sakho qui écoule le sucre roux en vrac à 900 Fcfa au lieu de 710 Fcfa. Le sac de riz rizière 22.5 kg y est vendu à 12 000 Fcfa au lieu de 11 750 Fcfa et le kilogramme de riz Maman en vrac à 700 Fcfa au lieu de 500 Fcfa. Ces deux boutiquiers ont été convoquées et les produits saisis.

«La veille, le mercredi 13 septembre 2023, le Commandant Koffi Armand Alexandre et ses hommes ont interpellé trois fournisseurs de riz dans les quartiers de Yopougon Bel-Air, Wassakara et Kouté pour défaut de barème de prix, manque de facture et pratique illicite de prix », révèle le portail ivoirien en ligne.

 « Nous ne sommes pas contre les opérateurs économiques. Car, c’est l’opérateur économique qui fait tourner l’économie. Mais nous agissons pour que le consommateur puisse profiter des décisions du Gouvernement ivoirien », a précisé le premier responsable de la Brigade de contrôle rapide (BCR), selon les propos recueillis par notre confrère abidjan.net.

Qui conclut que par ailleurs, le même jour, dans la soirée, le dépôt de gaz d’une station-service est scellé et son gestionnaire sommé de se présenter au bureau de la BCR au Plateau. Cette station avait été dénoncée pour avoir vendu la bouteille de gaz B6 à 3000 au lieu de 2000.

GRO

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