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Yamoussoukro : Des pépé et mémé (98 et 105 ans) célébrés à N’gbessou

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Les dates des fêtes de mères et pères sont officiellement passées. Mais pour des questions de calendrier, on continue de les célébrer.

Initié par Touvoly Baltazar, le concept de « Village alliance interethnique de Côte d’Ivoire », a gagné du terrain sur l’ensemble du territoire ivoirien. Cela, à travers la mise en place des représentations appelées « Campements paisibles ».

Le Campement paisible de Yamoussoukro, installé de façon officielle le 5 novembre 2022, à travers l’installation de son chef nanan Assouman 1er, a lancé ses activités. Elysée Kouamé (nanan Assouman 1er) et ses frères et sœurs issus de toutes les ethnies de Côte d’Ivoire vivant et exerçant dans la cité des lacs, ont décidé ce samedi 1er juillet d’aller célébrer avec les parents du village de N’Gbessou (village jouxtant l’Inphb), cette alliance interethnique. Cela, par la célébration des pères et des mères de cette bourgade.

« Ce campement regroupe toutes les ethnies, que vous soyez alliés depuis des siècles ou pas, du moment où vous êtes dans ce campement, vous devenez alliés aux autres ethnies. Le Baoulé peut être allié au Bété, au Gouro, au Yacouba et vice-versa. Donc aujourd’hui en Côte d’Ivoire, il existe des campements paisibles un peu partout sur le territoire national. L’objectif recherché, c’est de bien vivre ensemble, l’harmonie, la paix. Vous savez, nous sommes de divers peuples et nous n’avons pas la même culture, la même conception des choses, de religions différentes, de partis politiques différents et pour mieux vivre ensemble, c’est de se mettre ensemble pour mieux se connaître et réaliser ce vivre ensemble pour l’harmonie et la paix à travers la Côte d’Ivoire et partout ailleurs dans le monde», a fait savoir nanan Assouman 1er. Qui pour ces élections locales, qui arrivent, a appelé à la culture de la paix, au respect des lois et règles qui régissent lesdites élections.

Se penchant sur la journée qui a vu les pères et mères être célébrés à travers plusieurs dons et des jeux traditionnels, les membres du campement paisible de Yamoussoukro et leur parrain, Dr Oura Koffi Olivier, ont honoré ceux-ci au travers de la mémé Okou Aya âgée de 105 ans et du pépé Okou Kouamé, frère cadet, âgé de 98 ans.

«Célébrer les pères et les mères n’est que la reconnaissance de l’effort fourni pour assurer le devenir de l’humanité toute entière. Merci d’être des papas et des mamans d’honneur», a-t-il conclu.

Oura Olivier, Directeur département de la santé à Agboville, parrain de la journée dédiée aux pères et aux mères de N’Gbessou, s’est réjoui quant à lui d’une telle initiative. Qui pour lui est porteuse de message de « paix, de cohésion, du bon vivre en Côte d’Ivoire. »

« Je vous dis merci parce que vous avez choisi le bon côté en choisissant de vivre en paix, en choisissant de vivre en harmonie avec vos frères du Nord, du Sud, de l’Ouest, de l’Est et du Centre. Cela, pour que vous puissiez être unis et apporter un plus à notre village et à notre pays», a-t-il indiqué, implorant Dieu de les bénir afin que ce message de paix et de cohésion véhiculé parcourt toute la Côte d’Ivoire. « Cela, pour que la Côte d’Ivoire, au travers de vous, soit unie, au travers de vous reçoive ce message de paix et de cohésion», a-t-il souhaité.

Le village de N’Gbessou, à l’instar de plusieurs villages de la commune de Yamoussoukro, connait lui aussi, son problème de chefferie. Ce, depuis quelques années maintenant. Mettant à mal la cohésion dans le village.

Vu la division entre les différents camps opposés, la mise en retard du village etc. Dr Oura Olivier, dans son adresse n’a pas manqué d’appeler les uns les autres à faire en sorte que le village retrouve toute sa quiétude d’antan pour son rayonnement.

« Nous, cadres du village, notre désir, c’est que ces deux frères se rencontrent, se parlent pour que la chefferie qui appartient à leur famille soit mieux organisée dans les questions de succession pour que le village puisse en tirer profit. C’est notre désir le plus ardent, car nous avons des potentialités, des atouts, des contacts dont on souhaite faire bénéficier le village», a conclu M. Oura.

Notons que c’est dans une ambiance des grands jours avec les danses traditionnelles (le Touman), les artistes tradi-modernes, les chantres qu’ont été magnifiés les mamans et les papas du village de N’Gbessou, village de la Tigresse Sidonie.

Ange Nicaelle LYRANE

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