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Sénat/Côte d’Ivoire: Le Ministre Jean Luc Assi lance un appel vital aux acteurs du secteur des produits biocides

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Comme le Ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement durable, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la promotion des Pme, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean Luc Assi, faisait partie des membres du gouvernement invités à la séance parlementaire du vendredi 7 octobre 2022, dernier. Tous trois ont planché dans les échanges sur la thématique « les produits biocides et autres : quelle réglementation pour une utilisation contrôlée en Côte d’Ivoire ? »

Plantant le décor, Jean Luc Assi, après quelques définitions des termes clés, de relever que ces produits mal utilisés sont à l’origine de plusieurs maladies (allergies, les intoxications aiguës, les cancers, les perturbations endocriniennes, le manque de fertilité, maladies respiratoires, maladies hydriques), et de la dégradation de l’environnement avec la contamination de l’air, l’eau, le sol, le sous-sol et des nappes souterraines.

« Cependant, utilisés selon les normes requises, les produits chimiques procurent à l’humanité des bienfaits dans différents secteurs de l’économie et assurent un bien-être. C’est pour quoi, il est vital de nous assurer que chaque acteur intervenant dans le cycle de vie d’un produit chimique, c’est-à-dire de sa fabrication à sa destination ultime, doit rigoureusement jouer son rôle. Car il y va de la protection de la santé humaine et de l’environnement, contre les effets néfastes de l’usage des produits chimiques», a fait savoir Jean-Luc Assi.

Ce décor planté, le ministre de l’Environnement et du développement durable, après avoir fait connaître l’ensemble des conventions et traités signés et ratifiés par la Côte d’Ivoire et surtout les actions menées par son ministère pour un meilleur encadrement dans l’utilisation des produits chimiques, a indiqué que «l’ensemble de ces projets, exécutés durant la période 2011-2020, ont permis par les résultats obtenus, d’atténuer, de réduire et d’éliminer les effets néfastes de l’usage des produits chimiques sur la santé humaine et l’environnement.»

En effet, poursuit-il, «une quinzaine de textes juridiques ont été élaborés dont deux avant-projets de lois ; les orpailleurs ont été formés aux bonnes pratiques d’extraction de l’or ; des déchets contenant des produits chimiques dangereux ont été éliminés, 320 tonnes de pesticides obsolètes éliminés, enlèvement de 250 tonnes de PCB ; un système de gestion des pesticides a été développés et est opérationnel ; des acteurs du cycle de vie des produits chimiques ont été formés ; des campagnes de sensibilisation et la production de films de sensibilisation ont été réalisées ; la collaboration avec le secteur privé, les organisations de la société civile a été renforcée.»

Se penchant sur les contraintes, Jean Luc Assi, de mentionner «la faible synergie d’actions entre les acteurs impliqués dans la gestion des produits chimiques le long de son cycle de vie ; la faible capacité des acteurs à développer des projets structurants éligibles aux mécanismes de financement existants ; le faible niveau de maitrise des risques liés aux usages de produits chimiques ; la mise en œuvre de la responsabilité sociétale des entreprises est insuffisante ; le faible niveau de vie des populations exposées aux risques liées aux usages des produits chimiques ; l’information chimique n’est pas toujours accessible aux populations etc.»

Et de faire connaitre quelques défis majeurs à relever dont le renforcement de manière continue du cadre juridique et réglementaire en prenant en compte les nouveaux défis émergents ; le renforcement des capacités des acteurs intervenants dans le cycle de vie des pesticides ; la prise en compte des liens existants entre l’atteinte des Objectifs du développement durables, de l’agenda 2023 et la gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques ; le renforcement de la surveillance et le suivi de l’état de pollution des matrices environnementales.

Quelques perspectives données au plan juridique avec le vote du projet du code de l’environnement par le parlement ; au plan institutionnel avec la mise en place de la commission nationale de gestion des produits chimique ; le renforcement de la synergie d’actions entre les structures intervenant dans la gestion des produits chimiques ciblés (biocides, pesticides et autres), le ministre Jean Luc Assi a conclu en appelant une fois de plus « chacun à jouer dans le respect de la législation en vigueur sa partition, avec la plus grande rigueur et de solidarité dans le sens de la cohérence de l’action gouvernementale.»

Ange Nicaelle LYRANE

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