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Pr Maurice Kakou Guikahué (Pdci) déshabille le Rhdp et promet: «Ils ont pris leurs tabourets, nous irons chercher les chaises royales avec le Pdci»

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Pr Maurice Kakou Guikahué (Pdci) déshabille le Rhdp et promet: «Ils ont pris leurs tabourets, nous irons chercher les chaises royales avec le Pdci»

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Après la zone sud à Abidjan, cap sur l’ouest. L’acte 2 de la tournée politique du secrétaire exécutif en Chef du Pdci-Ra dans l’ouest a eu lieu ce dimanche 4 août à Duekoué. Tout l’Ouest montagneux du Pdci s’est fortement mobilisé pour ce séminaire de renforcement des capacités qui a eu pour cadre la résidence du doyen Aoua Touré, vice-président du Pdci. Les responsables politiques locaux du parti septuagénaire sont donc venus en grand nombre des régions du Cavally, du Guemon et du Tonkpi.
À la tête de cette grande mobilisation, l’on notait la présence des premiers responsables du Pdci de la zone Ouest montagneuse. Les vice-présidents Aoua Touré, Véi Bernard, le secrétaire exécutif du Pdci chargé du bulletin de liaison et coordonnateur de la zone ouest montagneuse du Pdci, Denis Kah Zion, le ministre Bleu Laine pour ne citer que ceux-là. Maurice Kakou Guikahué était entouré, pour circonstance, du secrétaire exécutif chargé des délégations, Seri Bi Guessan, de la présidente nationale de l’Ufpdci urbaine, Mme Sita Coulibaly. Après que le point focal, Téhin Jasmin, a situé le cadre de cette rencontre, c’est au secrétaire exécutif que l’honneur est revenu de prendre la parole pour livrer à ces responsables de la base le contenu du message de la direction du Pdci. « Je voudrais vous féliciter vous qui vous êtes dressés pour dire non à la disparition de l’œuvre la plus chère à Félix Houphouët-Boigny, le Pdci-Rda, l’âme de la Côte d’Ivoire moderne. Le président du parti vous salue pour toutes les actions que vous n’avez cessé de mener parfois dans des conditions difficiles pour la survie et le regain de dynamisme du parti qui a entrepris inexorablement sa marche triomphale vers la reconquête du pouvoir d’Etat en 2020 » a, d’entrée de propos, souligné Guikahué. Aussi a-t-il échangé avec ce personnel politique sur les différentes difficultés que chaque région de la zone ouest montagneuse rencontrent.
Des échanges fructueux sanctionnés par une motion de soutien adressée au président Henri Konan Bédié par les militants des trois régions que sont le Cavally, le Guemon et le Tonpki. L’autre temps fort de cette rencontre fut la validation de l’élection des secrétaires généraux de section des trois régions par le secrétaire exécutif en Chef. Se félicitant de la tenue de cette rencontre, le vice-président, Aoua Touré, a traduit sa reconnaissance à tous ces responsables qui n’ont ménagé aucun effort pour prendre part à ce séminaire qui permet de redynamiser les bases. Pour sa part, Véi Bernard a félicité le secrétaire exécutif en chef pour son combat. Ce sont des militants requinqués pour les futures batailles qui ont regagné leurs différentes régions après ce séminaire.

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Pr Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci, depuis Duékoué : «Ils ont pris leurs tabourets, nous irons chercher les chaises royales avec le Pdci»
« (…) Si nous ne nous entendons pas, la Côte d’Ivoire ne va pas exister. Si les militants sont venus nombreux à cette rencontre, c’est parce qu’ils croient au Pdci, donc en 2020, nous devons prendre le pouvoir pour exister encore.
Aujourd’hui, on ne fait pas attention mais la gouvernance est à trois pieds selon notre Constitution. Il y a un président, un vice-président et un Premier ministre. Et au Pdci, le président a pris la décision que si nous accédons au pouvoir, nous ferons un gouvernement d’union nationale. Car vous nous avez demandé d’engager les sentiers de la réconciliation. Donc ce que le Pdci fait, c’est la géopolitique. Je suis à côté du président Bédié. Je tâcherai pour que tout soit reparti entre les zones.
Je suis président du groupe parlementaire Pdci et j’ai divisé la Côte d’Ivoire en quatre zones. Donc quand nous recevons quelque chose, nous partageons entre les quatre zones. C’est ce qui fait le Pdci et Houphouët-Boigny. Quand on sort de là, on peut dire qu’on est Houphouétiste. Car, ce n’est pas dans les paroles qu’on est houphouétiste. C’est dans les comportements et les faits. Depuis 1958, le Pdci a fini son rattrapage car ce sont des gens venus de partout qui font le Pdci. Donc, nous ne sommes pas dans rattrapage, car nous sommes déjà rattrapés. Nous nous avançons et prenons l’engagement que quand nous serons aux affaires, nous ferons un gouvernement de jeunes technocrates. Le président sera plus âgé que le vice-président et le vice-président plus âgé que le Premier ministre. C’est ce qu’on appelle la vraie transition et ce n’est pas la propagande. La transition, c’est quand on éduque les gens et qu’on passe le témoin. Houphouët, quand il était, il a dit qu’il devrait avoir le passage de témoin et cela a été fait malgré les jalousies. Mais malgré tout, le Pdci tient route. (…)
Si nous voulons partager, allons-y prendre le pouvoir. Je savais que les histoires de tabourets viendraient. C’est pourquoi j’ai dit à Yamoussoukro, prenez vos ministres et vos directeurs généraux. Les gens ont ramassé les tabourets, allons-y chercher les chaises royales de grande qualité avec le Pdci dans la fraternité pour réconcilier les Ivoiriens et essuyer les larmes des Ivoiriens pour qu’ils soient à l’aise. C’est le serment que nous prenons.»
G.R.O et JN

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