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Côte d’Ivoire : L’ANECI donne les raisons et limites de son implication dans le conflit à la FESCI

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Dans le procès-verbal de sa séance de conseil syndical qui s’est tenue, le dimanche 19 mai 2024, à la résidence universitaire d’Adjamé-Williamsville, l’Alliance Nationale des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (ANECI) a voulu lever toutes sortes d’équivoques tendant à l’accuser sur les réseaux sociaux de s’impliquer dans la gestion des affaires d’une structure sœur à savoir la crise qui prévaut au sein de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) depuis quelques semaines.

L’agenda de la réunion s’est structuré autour de trois points cruciaux, à savoir :

1. Informations générales

2. La problématique actuelle

3. Questions diverses

Communiquant le procès-verbal de cette séance de conseil syndical, le président de l’ANECI, Diomandé Moussa dit Nl Monument, a longtemps épilogué sur son implication dans la gestion de la crise qui secoue la FESCI depuis plusieurs semaines. Cette implication est jugée comme une ingérence dans les affaires internes d’une structure sœur selon certains commentaires observés sur les réseaux.

Quoi de plus judicieux pour Nl Monument d’apporter à cette occasion des clarifications à l’opinion publique sur le sujet.

 »En effet, le 11 mai 2024, des individus, apparemment étrangers au milieu universitaire et armés de bâtons, de machettes et de couteaux, ont lancé une attaque soudaine contre les résidences de Vridi, Port Bouet 2, Williamsville et 220 Logements, semant l’effroi parmi les étudiants.

Grâce à la solidarité estudiantine et à l’intervention des forces de l’ordre, ces agresseurs ont été repoussés avec efficacité. Aucun incident majeur n’a été signalé.

Il est à noter qu’avant cette attaque, l’ANECI était éloignée de cette crise. Toutefois, face à ces actes de violence dans nos résidences, causés par la dissidence au sein de la structure soeur, l’ANECI ne pouvait demeurer indifférente, car la sécurité et la tranquillité des résidents nous incombent. Par conséquent, l’ANECI ne saurait tolérer ces actes de barbarie, de vandalisme, de violence et de banditisme sur nos territoires. Je me suis empressé dans un premier temps de rencontrer le principal responsable de la structure soeur pour obtenir davantage d’informations et, dans la mesure du possible, proposer des solutions pour résoudre la crise interne, estimant nécessaire de protéger tous ces étudiants vulnérables pour lesquels nous luttons jour et nuit afin de défendre leurs intérêts et de faire valoir leurs préoccupations. Il n’est donc pas question de leur démontrer nos faiblesses, afin qu’ils puissent nous faire confiance pour la défense de leurs intérêts dans un environnement de vie sain.

Dans l’intérêt des étudiants résidant dans nos cités, l’ANECI a adressé une lettre au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) pour obtenir des éclaircissements sur cette situation qui ne fait pas honneur à l’étudiant moderne. Suite à la réception de la lettre, le ministre Adama Diawara a immédiatement répondu et convoqué le premier responsable de l’alliance pour réaffirmer son engagement à préserver et protéger les acquis de l’enseignement supérieur. C’est dans ce contexte que, lors du Conseil d’Échange Permanent (CDP), il a encouragé toutes les structures soeurs à contribuer à aider la Fédération à surmonter cette crise. De notre côté, l’ANECI a rassuré le ministre de notre volonté de nous impliquer activement pour apporter notre soutien à la structure soeur en difficulté.

Ainsi, je suis allé à nouveau à la rencontre du nouveau Secrétaire Général National (SGN) Kambou Sié de la Fédération pour discuter et échanger. Celui-ci a réaffirmé n’avoir aucun différend avec aucun membre de son organisation, mais a exigé que ceux qui prétendent être responsables des cités et des coordinations soient inscrits régulièrement à l’université ou dans tout autre établissement, condition sine qua non. C’est cette exigence qui a provoqué tous ces remous au sein de la fédération », a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter,  »L’ANECI) estime que les protagonistes doivent dialoguer et se comprendre, car cette dissidence pourrait compromettre des années de lutte acharnée. Comme l’ANECI ne tolère aucune dissidence en son sein, elle ne l’accepte pas non plus dans aucune autre organisation estudiantine. C’est pourquoi je veux être clair ici, en interdisant ainsi l’interférence de tous camarades militants et militantes de l’alliance dans ce conflit. (…)

L’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique sont notre bien commun, et nous ne devons en aucun cas les compromettre par nos propres actions. Nous sommes reconnaissants envers l’État de Côte d’Ivoire pour son investissement dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique, et bien que beaucoup reste à faire, nous exprimons notre gratitude envers le président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, et, par extension, envers le ministre Adama Diawara, ministre de tutelle de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

C’est l’occasion pour nous d’exhorter le ministère de très vite prendre ses responsabilités face à ces actes et apporter son soutien à la structure soeur afin d’éviter que la masse estudiantine ne retombe dans les travers de l’ancien étudiant et de tous les maux qui lui ont été attribués ».

Vagoné Dry-Bi

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