Production, sécurisation et sécurité alimentaire: Le MIRAH et l’UVICOCI signent un accord-cadre pour combler un important gap
Promouvoir les intérêts des parties visant la production des ressources animales et halieutiques, le contrôle des denrées animales et d’origine animales, ainsi que la sécurité alimentaire.
C’est l’objet de l’accord-cadre que Ministère des Ressources Animales et Halieutiques et l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) ont signé.
C’était le lundi 15 avril 2024, au 11ème étage de l’immeuble CAISTAB au Plateau, en présence du Ministre Sidi Tiémoko Touré et du Président de l’UVICOCI, Paulin Claude Danho entourés de plusieurs de leurs plus proches collaborateurs.
Ouvrant la série des allocutions, le Président de l’UVICOCI qui a évoqué le constat de la dépendance de la Côte d’Ivoire de l’extérieur en matière de satisfaction des besoins nationaux dans le domaine des ressources animales et halieutiques a signalé que «la problématique avait à la fois pour champ de manifestation et de résolution les territoires, à savoir les communes en particulier».
Le Président des élus locaux, par ailleurs, Député-Maire d’Attécoubé, a indiqué que « les collectivités territoriales dans leur ensemble et les communes en particulier se sentent interpellées par la situation et étaient décidées à jouer pleinement leur partition, notamment en matière de compétences liées à la sécurité alimentaire, à la santé, à l’hygiène, à la qualité de vie, à la protection de l’environnement et des espèces, à la formation, à la valorisation de notre culture, au développement de l’économie locale, à la promotion du tourisme et à l’autonomisation des femmes et des jeunes. Des compétences en réalité transférées par l’Etat aux Communes », a terminé Paulin Claude Danho qui a rassuré sur la disponibilité des maires à accompagner le MIRAH.
Quant au ministre Sidi Touré, il s’est félicité de la tenue de cette cérémonie qui met au goût du jour «la dépendance de la Côte d’Ivoire aux importations massives de denrées animales et d’origine animale et cela, malgré l’énorme potentiel en ressources aussi bien naturelles qu’humaines, dont elle regorge ».
A cet effet, il a révélé que « la production ivoirienne annuelle en matière de poissons était de 100 000 tonnes sur un besoin estimé à 650 000 tonnes environs », établissant ainsi l’envergure du gap à combler.
Pour y remédier, le ministre a révélé que « la signature de la Politique Nationale de Développement de l’Elevage, de la Pêche et de l’Aquaculture (PONADEPA) sur la période 2022-2026 une solution efficace et pérenne dans l’optique de renverser la tendance et faire de la Côte d’Ivoire, un pays autosuffisant en produits animaux et halieutiques ».
Cette ambition qui adresse plusieurs projets structurants repartis sur toute l’étendue du territoire national justifie, selon Sidi Touré, « notre volonté d’associer toutes les forces vives de la nation ivoirienne, notamment les institutions décentralisées, à l’effet de mutualiser les efforts pour la réussite de cette noble et délicate ambition ».
TRETA Zoumana
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