Côte d’Ivoire/ Education-formation : Un Institut polytechnique d’agronomie ouvre ses portes à Sikensi
L’économie de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture. Le secteur agricole est de surcroît le premier pourvoyeur d’emplois avec un peu plus de 40%. Ce secteur qui demeurera durant des dizaines d’années encore le poumon de l’économie et de l’emploi, a besoin de cadres et de personnes qualifiées pour relever les défis dudit secteur. En plus de la formation de cadres supérieurs à l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (Inphb) de Yamoussoukro et de certaines écoles de formations non moins importantes, un autre établissement supérieur privé d’agronomie vient d’ouvrir ses portes dans la ville de Sikensi, dans le Sud de la Côte d’Ivoire (80 Km d’Abidjan sur l’autoroute du Nord), pour combler le vide et offrir des opportunités aux jeunes ivoiriens qui voudraient œuvrer dans le secteur agricole.
Bodji N’Guessan Clément et Ouattara Zana
Ainsi, un groupe d’ivoiriens, singulièrement des Enseignants-Chercheurs ont créé depuis décembre 2021, l’Institut Polytechnique d’Enseignement Supérieur d’Agronomie, d’Agroalimentaire et de Génie Civil (IPES/ 2A-GC ). Cette école privée sise à Sikensi (Bécédi carrefour Braffoueby) se donne pour mission la formation, la recherche, le développement et la production.
Cet établissement supérieur ambitionne de former des ouvriers spécialisés, des techniciens et des cadres de niveau moyen et supérieur dans plusieurs domaines, notamment : l’agriculture, l’élevage, l’environnement, les industries agroalimentaires, le génie rural, le bâtiment et les travaux publics.
Dirigée par Bodji N’Guessan Clément et Ouattara Zana, tous deux Ingénieurs Agronomes, Zootechniciens, Enseignants-Chercheurs à l’École Supérieure d’Agronomie (ESA) de l’Institut Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, à la retraite, la création répond à un besoin d’innovation basé sur une formation dispensée par des Enseignants-Chercheurs rompus à la pratique.
« En effet, il sera demandé aux apprenants de participer à des formations pratiques sur les fermes expérimentales : production de volailles (poulets traditionnels améliorés), production laitière, apiculture, maraîchage, pisciculture et autres. Le volet innovant vient du fait que les revenus générés par ces productions seront consacrés non seulement à la pérennisation des productions mais aussi à la rémunération des élèves et à constituer un fonds de garantie bancaire pour leur scolarité… », ont fait savoir les initiateurs que nous avons rencontré, le samedi 22 avril dernier, dans les locaux dudit Institut polytechnique.
« Mieux, le fonds de garantie bancaire permettra aux élèves et étudiants, à la fin de leur formation de disposer d’un financement à travers un mécanisme de soutien par la banque. »
En tant que structure de formation théorique et pratique, l’Institut polytechnique offre la possibilité d’une formation qualifiante et diplômante en CAP, en BEP, en BT et BTS entre autres. Un projet séduisant et fascinant pour les parents d’élèves aspirant à la formation-emploi pour leurs enfants.
Notons également que la création de l’IPES/2A-GC, s’inscrit dans le cadre de l’initiative de l’Education obligatoire pour tous, lancée par le gouvernement ivoirien et ses partenaires privilégiés, notamment la Fao et l’Unesco.
Signalons que les Initiateurs de l’Institut Polytechnique, qui ont pour souci le renouvellement des générations ont par ailleurs entamé le processus d’habitation en qualité de cabinet de formation professionnelle auprès de la Direction de la Formation Tout au Long de la Vie (DFTLV) du Ministère de l’Enseignement technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage.
ANL
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