AFRICANEWSQUICK

Plus qu'une Agence de communication, un journal en ligne

Côte d’Ivoire/Formation continue des enseignants: Le MENA et ses partenaires font du « dispositif hybride » une réalité

FB IMG 1674820103667
12 / 100

La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a procédé au lancement officiel du dispositif hybride de formation continue des enseignants bivalents de sciences, lors d’une cérémonie organisée hier jeudi 26 janvier 2023, au Centre National des Matériels Scientifiques (CNMS), à Cocody-Saint Jean. Ce, en présence du Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Slim Khalbous.

Le programme, « Dispositif hybride de formation continue », a pour objectif de renforcer les capacités de pilotage du MENA, et plus particulièrement la Direction de la pédagogie et de la formation continue (DPFC), en matière de formation continue des enseignants. Il mettra en œuvre, dans une phase pilote, l’opérationnalisation de la stratégie nationale de la formation continue auprès des enseignants bivalents de mathématiques et Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE), physique chimie et sciences de la vie et de la terre des collèges de proximité de la Côte d’Ivoire. Il s’agit d’une formation en mode hybride combinant des enseignements à distance et en auto-formation avec des regroupements en présentiel.

Ce programme dit « ambitieux », financé à hauteur de trois millions quatre-vingt-trois mille euros (3,83 M€) dans le cadre d’un prêt souverain du gouvernement de la Côte d’Ivoire auprès de l’Agence Française de Développement (AFD), sera déployé sur 4 ans. Il est coordonné par la DPFC-MENA, avec l’assistance à la maîtrise d’ouvrage de l’AUF.

Plus de 2000 enseignants bivalents et 250 encadreurs (conseillers pédagogiques et inspecteurs) bénéficieront directement du projet, pour, au final, contribuer à l’amélioration des apprentissages de tous les élèves des collèges de proximité de la Côte d’Ivoire.

Dans son allocution, la ministre de tutelle est revenue sur les opportunités qu’offre ce projet ambitieux.

« Avec un effectif d’enseignants dont le nombre est estimé à un peu plus de 100 mille, le dispositif hybride de formation continue apparait comme un catalyseur qui va renforcer les capacités fonctionnelles de notre système de formation continue des enseignants. Ce programme permettra à un accès plus large des enseignants à une formation continue de qualité. Il offrira des opportunités de partage de bonnes pratiques avec d’autres enseignants au niveau national et international », a-t-elle expliqué.

Pour sa part, le représentant de l’AUF, Slim Khalbous, a indiqué que le dispositif hybride de formation continue s’intègre parfaitement dans la stratégie nationale de la Côte d’Ivoire en matière de formation continue du ministère. Selon lui, le projet arrive à point nommé.

« C’est un projet qui arrive à une année particulière qui est celle de la jeunesse. Alors, cela sera un bond supplémentaire à un projet aussi important qui in fine s’adresse à nos jeunes. Ce, parce qu’en formant les enseignants, on améliore par conséquent la qualité de la formation de nos jeunes », a-t-il ajouté.

Quant à Céline Gratadour qui représentait l’AFD à cette occasion, elle a fait savoir que de nombreux résultats sont attendus en termes de renforcement des capacités des structures du ministère.

Pour fédérer les efforts autour du renforcement des capacités des enseignants en question, cette cérémonie a réuni plusieurs acteurs de la communauté éducative de la Côte d’Ivoire ainsi que des partenaires techniques et financiers.

D’ailleurs, une conférence plénière sur « L’hybridation des formations pour améliorer l’enseignement » a clôturé la journée.

Les deux jours d’avant, c’est-à-dire, les 24 et 25 janvier dernier, elle avait été  précédée, d’un atelier participatif sur le e-learning et la construction de dispositifs de formation continue, animé par des internationaux et nationaux au bénéfice de l’équipe opérationnelle du programme, des techno-pédagogues et des directions du MENA impliqués dans le projet. Il vise à partager, en matière de formation basée sur l’usage des technologies, un même langage et une maitrise générale des concepts par tous les acteurs.

Pour rappel, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), créée il y a 60 ans, est aujourd’hui le premier réseau universitaire au monde avec plus de 1000 membres : universités, grandes écoles, et centres de recherche dans 120 pays. 

Révélateur du génie de la Francophonie scientifique partout dans le monde, l’AUF, organisation internationale à but non lucratif, est aussi un label qui porte une vision pour un meilleur développement des systèmes éducatifs et universitaires.

Vagoné Dry-Bi


En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading