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Transport: Plus de 300 incidents en 2019 aériens et plus de 60% des accidents sont dus à des véhicules particuliers, selon Amadou Koné

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Amadou Koné, Ministre des transports, était, ce mercredi 16 novembre, devant la Commission des affaires économiques et financières (Caef) du Sénat pour présenter deux (02) projets de loi portant code de l’aviation ; portant règles applicables en matière de transport intelligent. Ces travaux qui ont vu l’adoption desdits textes de loi à l’unanimité des sénateurs présents, a été l’occasion pour le ministre des Transports de porter des informations importantes en ce qui concerne l’aviation ivoirienne, notamment relativement à Air Côte d’Ivoire, compagnie jugée jeune par celui-ci.

« Dix années d’existence pour une compagnie aérienne, ce n’est rien du tout. Nous avons eu une expérience malheureuse ici en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays de la Sous-région, en ce qui concerne les compagnies aériennes qui ont été créées et qui ont disparu. Ce que nous essayons de faire, certes la compagnie n’est pas encore en équilibre du point de  vue financier, c’est de faire en sorte qu’il y ait moins de perte possible au niveau de la compagnie et que nous puissions déployer un plan de développement tel qu’on a prévu pour la compagnie et qui prévoyait que nous fassions les vols régionaux et domestiques qui nous font perdre de l’argent et que nous nous projetions rapidement pour faire des vols internationaux qui vont nous permettre d’avoir des ressources, rendre le budget de la compagnie à l’équilibre et à partir de là on pourrait éventuellement baisser les tarifs parce qu’on aurait fait des recettes, baisser les taux des billets d’avions des vols domestiques et faire davantage de liaison sur le domestique», a-t-il indiqué.

En ce qui concerne le fonctionnement de la compagnie ivoirienne, « on prévoit les deux prochaines années d’ouvrir d’autres destinations à la demande du Président de la République. Notamment pour couvrir le Grand Est, Bondoukou, Bouna et Abengourou», a-t-il fait noter.

Il s’est également prononcé sur les accidents au niveau de transport aérien. «Nous travaillons à améliorer la sureté et la sécurité. Les incidents, je ne vous dis pas pour vous effrayer, mais les incidents au niveau du transport aérien sur Abidjan, les statistiques de 2019, on a plus de 300 incidents qui ne sont pas connus : les oiseaux qui rentrent dans les réacteurs qui sont corrigés sur rapport. Ce ne sont pas des incidents de nature à atteindre l’intégrité des passagers mais qui gênent considérablement la navigation et qui peuvent créer des incidents plus graves, des pannes plus graves pour les avions», a-t-il fait savoir relevant qu’«au niveau de la sureté que la Côte d’Ivoire est à 98% de satisfaction (…) Au niveau de la sureté notre aéroport, celui d’Abidjan est classé deuxième sur le continent africain. L’aéroport est classé sixième sur le continent au niveau de la sécurité. Et l’ANAC vient d’obtenir aussi puisque c’est la première fois, et cela est très rare, deux distinctions au niveau de l’OACI pour les deux variables, sécurité et sureté. Il y a un mois de cela».

Se tournant vers le transport routier, Amadou Koné a relevé que « l’une des grosses difficultés que nous avons, c’est comment arrêter cette importante courbe ascendante en ce qui concerne les accidents de la circulation. Je voudrais indiquer que nous sommes passés en 2012 à peu près 880 accidents, à 1509 accidents en 2018. En peu de temps, on a doublé quasiment le nombre de décès sur nos routes.»

Et de rappeler les réformes qui ont conduit à la dématérialisation du contrôle routier. Se réjouissant du soutien du Parlement à travers le vote desdites lois, il a appelé ceux-ci à aider à sensibiliser les populations. Car fera-t-il noter « 63% des décès sur la route ne sont pas des automobilistes. Ce sont soit des piétons soit des motocyclistes. En ce qui concerne les véhicules contrairement à ce qu’on pense notamment sur Abidjan plus de 60% des accidents sont dus à des véhicules particuliers pas à des véhicules de transport. A l’intérieur du pays, plus de 75% des tués sont des motocyclistes.»

Ange Nicaelle LYRANE

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