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Sortie du nouvel album : Tiken Jah Fakoly toujours égal à lui-même, toujours dénonciateur

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Tiken Jah

L’artiste reggae, Tiken Jah Fakoly vient de mettre sur le marché discographique depuis le 4 novembre dernier, son dernier album, le 12ème de sa riche carrière auréolé de plusieurs disques d’or, de nombreux prix (RFI, SACEM) et d’une Victoire de la Musique.

Tiken Jah Fakoly, chanteur mondialement reconnu est resté égal à lui-même comme un militant et artiste engagé avec des textes très crus et directes.

Rassemblant des centaines de milliers de spectateurs lors de ses concerts en Afrique et célèbre pour ses prestations scéniques explosives dans les festivals majeurs en France, en Europe et au Canada où il a joué, l’enfant d’Odienné après Mangecratie (1996), Cours d’histoire (1998), Caméléon (2000), Françafrique (2001), Coup de gueule (2003), L’Africain (2006), Radio Libre (2008), African revolution (2009), Dernier appel (2013), Racines (2014), Le Monde est chaud (2019) vient de sortir “Braquage de pouvoir”.

Un opus de 13 titres dans lequel il dénonce le « braquage du pouvoir. Le peuple dit non à la famillecratie. C’est du braquage du pouvoir, le peuple ne veut plus de la famillecratie. Ils sont en train de combattre la démocratie acquise dans le sang, acquise dans la souffrance. Ils veulent installer un autre système. Ce système ressemble au népotisme. Ils veulent installer, installer ce qu’ils veulent au détriment du peuple. Tout pour la famille au détriment du peuple, rien pour nos familles » regrette l’artiste.

Et de poursuivre tout en s’indignant de ce que « Depuis que là-bas, ils ont gardé le pouvoir en famille, après l’exemple du Togo, le Tchad est au garde-à-vous » avant de s’inquiéter que « d’autres pays pourraient s’en inspirer et la démocratie est en danger. Allons-nous oublier les combats de nos pères, depuis la prise du pouvoir, la prise du pouvoir par le peuple ».

Comme toujours, la voix des sans voix dit ne pas être d’accord avec la manière de gérer le continent.

« Je dis non, on dit non, le peuple dit non, on ne peut pas faire ça » déclare l’auteur de “Tata”.

Sur cet album qui, à coup sûr fera parler de lui, plusieurs autres titres aussi dénonciateurs, encourageant et  plein d’espoir, les uns que les autres à l’image de “Enfant de la rue”, “Où est-ce que tu vas ?”, “Religion”, “Beau continent”, “I Can Hear”, “Ça va aller”, “Le peuple a le pouvoir” ou encore “Colonisé”.

TRETA Zoumana

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