Kah Zion, depuis Toulépleu, prévient: «Le problème de terre devient de jour en jour une bombe»
Le maire de la commune de Toulepleu, région du Cavally, Denis Kah Zion, par ailleurs fondateur de jour ‘’Le Nouveau Réveil’’ et Secrétaire exécutif chargé de l’Information et de l’Economie numérique du PDCI-RDA, s’est exprimé en faveur de la réconciliation nationale prônée par les président Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. C’était au cours de la deuxième réunion du Conseil municipal de l’année 2021 qui s’est tenue dans la salle Mathias N’gouan, le 4 août dernier.
Après plusieurs thèmes traités, le maire s’est penché sur «la question foncière et l’orpaillage clandestin». Pour lui, «le problème de terre devient de jour en jour une bombe à retardement dans les différentes sous-préfectures de Toulépleu. En effet, les migrants continuent d’arriver avec la complicité souvent de certains jeunes de la région, adeptes de la vente des terres et forêts.»
«Que faire face à ces grands défis ?», s’est-il interrogé. Et de proposer sa solution.
«Notre première arme, c’est l’unité, notre premier atout doit être la cohésion et la solidarité. Unis face aux problèmes, nous serons plus forts et les surmonterons. Mais dispersés ou préoccupés à nous entredéchirer, nous risquons le naufrage collectif. C’est pourquoi, en ma qualité de fils de Toulépleu, avant d’être le maire, je voudrais de cette tribune appeler mes sœurs et frères du département de Toulépleu à taire les égos et orgueils, à dépasser les clivages politiques, à surmonter les rancœurs électorales, à nous donner la main, à nous serer les coudes et à mettre ensemble nos intelligences, nos forces face aux ennemis communs qui sont les problèmes de notre département. Pour ma part, je suis disposé à aller vers mes frères et sœurs pour une véritable communion des cœurs», a proposé Denis Kah Zion.
Pour justifier sa position en faveur de la réconciliation et la cohésion sociale, le membre du secrétariat exécutif du PDCI-RDA a rappelé la rencontre dite historique entre les présidents Bédié et Gbagbo à Daoukro.
«Le 11 juillet dernier a eu lieu le déclic à Daoukro quand le président Henri Konan Bédié recevant le président Laurent Gbagbo a montré la voie en ces termes, et je cite : « Nous devons donc engager sans tarder un grand projet de reconstruction de notre pays ; un projet pour une Côte d’Ivoire Réconciliée, Unie et Prospère. Ce Grand Projet passe nécessairement par la mise en œuvre d’un projet de réconciliation vraie entre les Ivoiriens à travers un Dialogue national inclusif dont le pays ne peut se faire l’économie. Nous continuerons à approfondir les contours de ce projet de réconciliation pour le présenter à la Nation toute entière, dans l’intérêt de tous. » Fin de citation. Le Président Laurent Gbagbo a dit : « Aujourd’hui, l’acte que je pose en venant voir le président Henri Konan Bédié chez lui, est un acte de réconciliation, un acte de reconnaissance … ». Les déclarations de ces deux personnalités de l’opposition avait valeur d’un engagement et d’une invite à l’endroit du Chef de l’Etat qui y a adhéré. Lui qui recevant Laurent Gbagbo le 27 juillet déclarait : « Je sais pour toi et je te réitère toutes mes condoléances. Nous avons parlé bien sûr de la paix pour notre pays, la nécessité de renforcer la cohésion nationale, la réconciliation ». A rappelé Kah Zion, fils et maire de Toulepleu.
Pour lui, «si la Côte d’Ivoire tend vers une réconciliation nationale par le dialogue, qui sommes-nous à Toulepleu pour bouder ces vertus qu’a enseignées le président Houphouët-Boigny toute sa vie ?»
Il poursuit pour montrer sa disponibilité d’esprit à aller à la réconciliation. «Le lendemain du scrutin législatif, j’ai eu à appeler ma sœur la ministre Anne Désirée Ouloto, on seulement pour la féliciter mais aussi l’encourager. Tout comme le président Bédié du PDCI-RDA, le président Laurent Gbagbo du FPI, moi Denis Kah Zion, je suis prêt, ici à Toulépleu, à continuer sur cette lancée. Au nom de Toulépleu, au nom de nos parents, au nom de la Côte d’Ivoire qui ont besoin de la synergie des enfants que nous sommes», a-t-il affirmé.
Gilles Richard OMAEL
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