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Média-Congrès unitaire de l’OJPCI: Le président Olivier Yro dément et fait des précisions

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OLIVIER YRO BON

Olivier Yro

Après l’annonce du congrès unitaire de l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) pour le samedi 12 décembre prochain, le président en exercice de l’organisation, Olivier Yro a voulu faire un démenti et des précisions.

Réélu à l’issue du dernier Congrès de l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire tenu à la Bibliothèque Nationale le 14 aout 2019, Olivier Yro se dit indigné par les actes de certains incontrôlés. Entretien.

Quelle est l’actualité de votre organisation ?

Notre organisation a tenu son 4e congrès ordinaire à la Bibliothèque Nationale conformément à nos textes organiques. C’est une satisfaction pour nous dans la mesure où cela nous permet d’achever les projets initiés dès notre arrivée en 2016. En effet, nous avons un plan triennal que nous mettons en exécution afin de réaliser l’ambition de notre organisation qui est nationale. Nous étendrons notre toile à l’intérieur du pays en multipliant les sections. L’objectif étant d’atteindre 10 sections avant la fin du mandat, deux ayant déjà été créées à Aboisso et à Grand-Bassam. Cela, dans la mesure où il y a des journalistes aussi à l’intérieur. Ensuite nous nous intéressons à la pépinière que représentent les étudiants et les élèves en créant des clubs de presse. Car notre métier est passionnel. Le journal de l’organisation, IVOIR’ECHOS est également distribué. Nous organisons régulièrement Les Ateliers de l’Ojpci au plan national. A l’international déjà dans le mois d’octobre 2019,  deux d’entre nous ont participé à un séminaire de formation à Beijing en Chine. Et ce, pour seconde fois sous notre mandat. Nous sommes à l’Autorité Nationale de la presse (ANP). C’est le fruit d’un lobbying intense pour reprendre la main sur cette collaboration bilatérale de la Côte d’Ivoire avec la Chine. D’autres formations ont suivi, notamment en Suisse et en France. Donc nos organes fonctionnent et il n’y a pas de crise à l’OJPCI.

Ce qui nécessite une cohésion totale dans vos rangs au moment où il y a des sons discordants annonçant même un congrès…

Nous en sommes conscients. Mais il faut comprendre que ceux qui s’agitent actuellement n’ont pas participé au Congrès. L’article 31 du règlement intérieur de nos textes dit « qu’est exclu tout membre qui ne s’est pas acquitté de ses cotisations après un an ». Ils ne possèdent aucune carte des trois dernières années. Ils n’ont assisté à aucune des activités durant ce temps. Le fait est que tout ce qui se dit au Congrès a été préparé à l’Assemblée Générale ordinaire. Et pour ceux qui n’y ont pas participé quelle est l’opportunité de leur présence au congrès ? Alors je voudrais faire comprendre aux uns et autres que l’immaturité en matière de vie associative ne doit pas être la norme. Ce qu’il faut retenir c’est que le congrès a reçu notre rapport d’activités et nous a donné quitus. Sur cette base, nous avons pris note et agissons conformément pour ce second mandat. En clair, ceux qui ont été éconduits ne sont pas membres de l’Ojpci. Ils n’ont aucune qualité qui en fait foi et ne peuvent se réunir au nom de notre organisation.  Qu’ils prennent garde d’utiliser frauduleusement des documents pour induire des honnêtes personnes en erreur. Ils n’ont aucune légalité.

Cette situation ne peut-elle pas entacher la crédibilité de l’organisation ?

En aucun cas dans la mesure où, nous avons pris toutes les dispositions en conformité avec nos textes organiques pour tenir ce Congrès. En plus de cela nous avons sollicité les forces de l’ordre pour veiller à la sécurité des congressistes et des autorités. Nous avons exigé la présence d’un huissier de justice assermenté pour veiller à la légalité du Congrès. C’est une démarche qualité que j’ai introduite au cours de mon mandat pour certifier nos actions. Nous avons obtenu l’appui institutionnel du Ministère de la Communication dont le représentant, l’inspecteur technique Koné Seydou est resté avec nous jusqu’à la fin du Congrès. L’Ojpci a onze ans aujourd’hui. Et elle a mis du temps pour construire cette honorabilité. Ces amis dont l’objectif est de salir notre organisation ont échoué parce qu’ils n’ont pas réussi à empêcher la tenue du Congrès. Nous sommes 200 membres à ce jour, contre 53 au dernier congrès. L’Ojpci compte sur l’échiquier de la famille ivoirienne des medias. Nos partenaires techniques et financiers qui nous auditent chaque année, nous font confiance. De nouveaux accords sont signés au bénéfice des journalistes. Ce sont des acquis qu’il faut préserver et la porte leur est toujours ouverte.

Nathanaëlle YAO

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