Désobéissance civile: Les femmes ivoiriennes s’y invitent et émettent leurs exigences…
Désobéissance civile: Les femmes ivoiriennes s’y invitent et émettent leurs exigences…
Ce mercredi 7 octobre, les femmes des plateformes des partis de l’opposition et des organisations de la Société civile ont produit une déclaration, au siège du PDCI à Cocody. Déclaration lue par Mme le Secrétaire exécutif du PDCI-RDA chargée des femmes, Adèle N’dabian.
Ivoiriennes,
Ivoiriens,
Habitants de la Côte d’Ivoire,
Hommes et Femmes épris de paix et de justice,
Chers amis de la presse,
Nous, femmes des plateformes des partis de l’opposition et des organisations de la Société civile, qui souffrons dans notre chair, en tant que mères, épouses, sœurs, filles et citoyennes à part entièrede cette chère Côte d’Ivoire, voudrions,à travers la présentedéclaration, inviter toute nos sœursà se mobiliser massivement, pour prendre part au grand meeting qui se tiendra ce samedi 10 octobre 2020 au stade Félix Houphouët-Boigny.
Ce meeting s’inscrit dans le cadre du mot d’ordre de DESOBEISSANCE CIVILE lancé le 20 septembre dernier, par le Président Henri Konan BEDIE, et endossé par l’ensemble des 56 Partis politiques de l’opposition ainsi que des organisations de la société civile.
Par notre présence massive, nous voulons, aux côtés de nos Hommes et de nos Jeunes,élever nos voix pour exiger :
- Le retrait de la candidature illégale et anticonstitutionnelle du sieur Alassane Dramane Ouattara
- La Dissolution du Conseil constitutionnelaux ordres du pouvoir
- La dissolution de la CEI unicolore et inféodée
- L’audit de l’actuelle liste électorale par un cabinet international
- La libération, sans condition, des prisonniers politique et militaire parce qu’il en existe, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire.
Nous exigeons la libération de nos frères et sœurs emprisonnés:
Pulchérie GBALLET, YEBOUE Akissi Antoinette, KOUA Justin et toutes les femmes du GPS arrêtées lors de la marche du 13 Août dernier dont la présidente Anne Marie BONIFON.
Le retour des exilés politiques avec à leur tête, le PrésidentLaurent GBAGBO, Le Président Guillaume Kigbafori SORO, les Ministres Charles BLE GOUDE, Anaky Kobena et le Maire Noël Akossi BENDJO.
Femmes de Côte d’Ivoire, le salut du peuple ivoirien est dans nos mains ; c’est nous qui donnons la vie, c’est quiéduquons la société et nous ne saurions nous rendre complice d’une nouvelle crise électorale après celle de 2010 qui a fait au moins 3000 morts.
Le pays compte donc sur nous à l’instar de nos devancières qui ont bravé les colons par l’historique marche sur Grand-Bassam ;
Nous représentons 49% de l’électorat en Côte d’Ivoire. Nous n’avons pas le droit de nous soustraire de la nouvelle écriture de l’histoire de notre pays.
Femmes de Côte d’Ivoire, un adage bien de chez nous dit que : «ce que Femme veut, DIEU le veut».
Avec foi, abnégation et amour, engageons-nous résolument pour la bataille du respect de notre loi fondamentale et la liberté d’expression dans notre pays.
Vive le respect de la constitution pour que vive le Cote d’Ivoire.
DIEU est amour.
Je vous remercie.
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