Gbansé Douadé Alexis se vend déjà sous ses initiales de campagne AGD auprès des couches sociales de sa ville natale de Man.
Ancien étudiant de la Faculté de Droit de l’Université de Cocody avant de s’envoler pour l’Allemagne et s’établir aux Pays-Bas où il a suivi diverses formations Économie, journalisme et science de la communication et de l’information dans les Universités d’Amsterdam (VU), Leeuwarden (NHL) et de Tilburg University, sans oublier de fonder une famille [marié et père de deux enfants], Alexis Gbansé veut donner un visage plus reluisant à Man, la capitale du pays Yacouba, Wobé et Toura.


Les idées, il en a plein la tête. Elles vont de la coopération décentralisée à une nouvelle organisation des finances de la commune, en passant par une solide revalorisation du potentiel touristique de la ville, première destination touristique de la Côte-d’Ivoire avant la crise de 2002.
AGD, comme l’appelle ses milliers de sympathisants, est arrivé au pays le dimanche 23 avril 2023. Il s’est aussitôt rendu à Man, au contact des populations qui lui ont réservé un accueil des plus chaleureux. Des rencontres avec des organisations de femmes, d’étudiants, de retraités, de jeunes, et de tous ceux qui comptent dans l’électorat de Man sont au menu de ses séances de travail.
Avec son staff, il essaiera d’adapter son projet après ce premier contact de terrain.
Les adhérents à sa vision déferlent déjà et la dynamique ne s’estompera pas de sitôt tant il suscite de la ferveur. Pour certains, Gbansé, c’est le Hollandais qui va changer Man. Pour d’autres, il incarne l’espoir de la nouvelle génération de Man. D’où son slogan de campagne « MAN2023, c’est NOUS » comme pour dire qu’il n’y a d’alternative que le projet qu’il porte.
Sa vision tranche d’avec les offres habituelles très politisées du reste. La commune est jusqu’ici dirigée par un maire Rhdp. Mais pour la plupart des Manois, la ville n’a pas beaucoup évolué hormis quelques investissements de l’état central. De gros tas d’immondices jonchent les rues et Man porte encore les stigmates de la guerre. Une ville occupée pendant dix ans par la rébellion.
Gbansé et ses nombreux partenaires hollandais et locaux veulent impulser une nouvelle dynamique et rendre le changement visible en commençant par améliorer les recettes municipales. Ce qui va de pair avec un relèvement du budget communal, l’un des plus faibles comparé aux budgets des grandes villes du pays.
Sercom
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