Yamoussoukro en ebullition

Situation de crise en Côte d’Ivoire: Le bilan partiel à la mi-journée du 09 novembre

La Côte d’Ivoire va très mal depuis le mois d’Août 2020, juste après l’annonce d’Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat anticonstitutionnel. Des manifestations aux conséquences regrettables ont eu lieu sur toute l’étendue du territoire national avant et après les élections présidentielles contestées du 31 Octobre 2020.

Autoroute du Nord vers Sikensi
Autoroute bloquée au niveau de Sikensi

Ce lundi 09 Novembre 2020, des marches éclatées avaient été annoncées par l’opposition pour dénoncer le piétinement de la démocratie, les arrestations arbitraires et tortures des responsables de l’opposition. Et réclamer le retour de l’ordre constitutionnel.

Ainsi, la commune de Yopougon et plusieurs villes du pays ont été secoués ce matin. En effet, à Yopougon, la zone palais de Justice a été en proie  d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre avec des véhicules incendiés. Des barrages constatés entre le rond-point de l’Eglise Saint-Pierre et le Palais de Justice

L’axe Oumé-Hiréa été barré avec troncs d’arbres dans les villages de Gabia et Dougbafla.

A Oumé, des barrages ont été érigés dans plusieurs villages environnants.

A Daoukro, la route du quartier Baoulé  est barrée ce jour par un comité d’autodéfense après qu’hier, un appel à une marche ait été diffusé  par des jeunes à l’aide d’un mégaphone. Selon le message, seuls les hôpitaux et pharmacies devrait ouvrir. En outre, la circulation a été interdite par les jeunes. Aussi, l’axe Andé-Daoukroa-t-il été barré.

Des manifestants de Yamoussoukro
Yamoussoukro

A Yamoussoukro, des quartiers tels que Assabou, 220 logements… étaient en ébullition ce matin, selon un habitant joint au téléphone.

A Bongouanou, des routes ont été barrées dans deux villages (8 et 25 Km).

A Bonoua, la route allant vers la zone industrielle a été barrée ce jour.

Arrah et M’Batto sont rentrés dans la danse.

Les routes de Kotobi et Bongouanou ont été barricadées au niveau du quartier Kangandi. La situation est pareille à Kokoumbo et au niveau de l’autoroute du Nord vers Sikensi.

Une transition civile s’impose pour que le pays retrouve sa quiétude.

Nathanaël Yao