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Régionales 2018-Yao N’guettia Kouman, militant et député Fpi: «Je vais avec le PDCI parce que mon parti m’a mis en mission…Il faut que le PDCI et le FPI mettent la main sur le Gontougo»

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Régionales 2018-Yao N’guettia Kouman, militant et député Fpi: «Je vais avec le PDCI parce que mon parti m’a mis en mission…Il faut que le PDCI et le FPI mettent la main sur le Gontougo»

Interview de Yao N’guettia Kouman, militant du Front populaire ivoirien, et député de la circonscription de Gouméré-Tabagne dans la région du Gontougo. Inscrit sur la liste du candidat du PDCI-RDA pour les prochaines élections régionales dans le Gontougo, dans cette interview au Nouveau Réveil, il donne les raisons de son choix.

Après la publication des listes des candidats, êtes-vous prêts pour les élections ?
Que de joie en moi après la publication de la liste après tout ce qui se tramait ! C’est une première victoire pour notre équipe. Il y a eu trop de tractations et de pressions, mais nous avons réussi à surmonter tout cela. Notre liste a été validée.

Dans quel état d’esprit comptez-vous aborder ces élections face au candidat du Rhdp, Kobénan Kouassi Adjoumani?
Nous nous connaissons tous dans le Gontougo. Nous sommes prêts et n’avons peur de personne. J’ai piloté la campagne présidentielle en 2011 pour le compte du FPI. Mon parti a pris le dessus aux premier et deuxième tours sur le PDCI conduit par Kobénan Adjoumani. Même chez lui à Tanda, nous l’avons battu en 2011. Nous sommes sereins.
La présence du Fpi aujourd’hui sur la liste du candidat du PDCI est un grand pas franchi. Nous allons à ces élections avec une longueur d’avance. Je suis d’autant plus serein quand on sait que, à travers notre candidat, c’est tout le FPI qui se retrouve. Je vous apprends que notre candidat a pour père, un militant du FPI pro-Sangaré. En un mot, ce sont les deux tendances du FPI qui donnent leur onction à la liste du candidat du PDCI, Serge Vremen.

Au regard des palabres entre Pro-Affi et Pro-Sangaré, est-ce qu’on peut dire que le commando de Vremen regarde dans la même direction ? La cohésion est-elle de mise ?
Le principal animateur du FPI tendance Sangaré dans notre région est le géniteur de Serge Vremen. Même notre directeur de campagne a rencontré Simone Gbagbo. Rassurez-vous, la cohésion y est. Nous travaillons ensemble. C’est dire qu’un travail a été fait à la base.

Quels sont vos arguments face à Adjoumani qui a un bilan ?
Nous sommes sereins et nous croyons en nos forces. Nous avons tous un bilan. Moi-même j’ai tenté de reprofiler les pistes villageoises. Cela m’a valu des palabres avec l’adversaire. Des personnalités ont les moyens de l’Etat, mais ne font pas ce pour quoi elles ont été élues. Nous disons non. L’heure est venue de changer la donne pour le bonheur des populations du Gontougo. Après Agnibilékrou, il n’y a plus de voies pour aller chez nous.
Notre candidat a mené des initiatives privées, tout comme ceux qui figurent sur la liste. Les cadres de la région, sans distinction religieuse, politique et ethnique, se sont mis ensemble pour créer l’Union pour le développement du Gontougo (UDG). Cette union regorge de toutes les compétences. Et je crois que nos parents l’ont compris.

Pensez-vous que le FPI a encore du poids dans la région du Gontougo ?
Nous avons encore du poids. Notre parti, le FPI, est très implanté. Par le passé, le PDCI était en tête, mais du fait du comportement de certaines personnes, le PDCI est à la peine.

Il y a eu des pressions avant la publication des listes des candidats. Aujourd’hui, est-ce que vous avez des craintes pour la tenue des élections ?
Nous n’avons aucune crainte. Notre candidature a été validée, c’est le plus important. J’ai été approché par des cadres du RDR pour que j’accompagne la liste RHDP unifié. J’ai dit non. Nous venons pour changer le visage du Gontougo. Notre programme est prêt. A partir de samedi, nous attaquons le terrain et nous y restons jusqu’au 13 octobre pour la victoire.

Un appel à la population ?
Nous avons été sollicités par les populations du Gontougo, nos parents, pour que les choses changent dans le bon sens pour le bonheur de tous. Nous leur disons que nous avons accepté et qu’elles s’associent à nous pour la victoire au soir du 13 octobre 2018. Je vais avec le PDCI parce que mon parti m’a mis en mission. Gontougo est un enjeu pour tous, donc un enjeu pour 2020. Il faut que le PDCI et le FPI mettent la main sur le Gontougo. Je voudrais dire aux militants du FPI d’aller sur le terrain et travailler main dans la main avec leurs frères du PDCI. Il faut taire les palabres. Il y va de l’intérêt de notre région.
Interview réalisée par Lance Touré

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