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Réconciliation nationale: depuis Mama, Gbagbo dénonce les barrières politiques

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La réconciliation nationale va-t-elle partir de la région du Gôh ? On peut penser que c’est ce que l’ex-président de la République de Côte d’Ivoire et ex-prisonnier de la Cour pénale internationale (CPI) durant dix bonnes années, Laurent Gbagbo souhaite. La victoire commençant en famille, la région du Gôh doit se réconcilier avec elle-même et après avec le reste du pays. Il faut y aller pas à pas. En présence d’une forte délégation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) conduite par Pr Maurice Kakou Guikahué et composée entre autres du député-maire d’Oumé, Lagui Kouassi Joachim, du maire de Diégonéfla (département d’Oumé), Bagrou Goli Jean-Simon, des membres du bureau politique du parti de Bédié (Johann Djédjé, Mme Antoinette Yéboué, Mme Martine Grékou, Mme Blédou Philomène, etc.), les 162 chefs traditionnels de Gagnoa et les 46 d’Oumé, des cadres et militants du FPI, le président Laurent Gbagbo a appelé à l’union régionale des ressortissants.

«Je vous remercie tous, je remercie tous les frères qui sont  ici. (…) Je remercie Maurice (Maurice Kakou Guikahué, Chef du Secrétariat exécutif du PDCI-RDA, Ndlr) car quand nous avions des cérémonies qui concernent Gagnoa, souvent nous oublions que nous sommes de Gagnoa. Nous agissons en Pdci, en Fpi et je ne sais quoi encore», a dénoncé Laurent Gbagbo dès l’entame de son adresse aux populations venues de toute la région du Gôh (les départements de Gagnoa et Oumé).

Puis il a tracé le chemin que tous les fils et toutes les filles du Gôh devraient dorénavant suivre, le comportement que tous devraient désormais avoir dans l’intérêt du département de Gagnoa et de la région, ensemble avec le département d’Oumé.

«Aujourd’hui est un grand jour car nous savons que nous sommes tous de Gagnoa. Et nous agissons en tant que tel. Et demain quand nous allons faire la campagne, nous allons voir. Mais pour le moment, c’est un enfant de Gagnoa qui vient d’arriver. Et c’est lui que tous les enfants de Gagnoa fêtent et tous les gens d’Oumé fêtent.  Et je suis content que vous soyez-là. Je vous remercie tous», a indiqué l’ex-pensionnaire de a prison de La Haye.

Comme quoi, il faut désormais briser les barrières politiques qui divisent les populations non seulement de Gagnoa, d’Oumé, mais surtout de la région du Gôh. Il ne faudrait plus agir en parti politique, mais en ressortissant du Gôh. Et pourquoi pas demain agir en tant qu’Ivoirien et non en tant que membre d’un parti politique.

Guy TRESSIA, à Mama (Gagnoa)

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