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Première victoire de Mabri sur les dissidents: Tchagba n’a pas eu le courage de créer une autre UDPCI ! Aucune structure du parti n’était présente !

Première victoire de Mabri sur les dissidents: Tchagba n’a pas eu le courage de créer une autre UDPCI ! Aucune structure du parti n’était présente !

Une crise méthodiquement préparée secoue le parti fondé par Feu le Général Robert GUEI, depuis le bureau politique du RHDP du 12 Mars 2020 ; au cours duquel le Dr Abadallah Albert Toikeusse MABRI président de l’UDPCI, a courageusement et publiquement émis des réserves sur le mode de désignation du candidat du RHDP aux prochaines présidentielles. S’en est suivie une sorte de mission de bons offices entre le président du RHDP, le président de la République Alassane OUATTARA et  Albert Toikeusse  MABRI qui en est le 2èmeVice-Président ; une mission de médiation dirigée par Laurent Tchagba, secrétaire général de l’UDPCI.

Très rapidement, de lourds soupçons vont peser sur la sincérité et l’impartialité des médiateurs qui semblent ignorer la volonté clairement exprimée par les militants de l’UDPCI en 2013 et en 2018, de voir leur Président briguer la magistrature suprême en 2020. « Dans la foulée,certains médiateurs même affichent, en dehors de toute discipline du parti, leur soutien au candidat « désigné » par le RHDP. Simultanément, des missions de dénigrement du Dr Albert ToikeusseMabri, massivement financées, sont lancées partout en Côte d’Ivoire », indiquent des militants de l’UDPCI.

LE CONCLAVE DE YAMOUSSOUKRO ET LA PRESSION DU ‘‘TABOURET’’

Dans un contexte où l’engagement politique, sous l’angle de la pression du « Tabouret », se vérifie dans les faits, tout porte à croire que la motivation première desdits médiateurs, presque tous issus de l’UDPCI, était de préserver leurs postes dans l’administration plutôt que d’apporter la cohésion tant recherchée au sein de la famille houphouétiste. Selon les sources de bonne foi, devant l’inflexibilité du Dr Albert Toikeusse MABRI qui porte la volonté exprimée par les militants de l’UDPCI, de fortes pressions seraient exercées ces dernières semaines sur le ministre Tchagba et les autres cadres accrochés à leurs »tabourets » pour qu’ils se désolidarisent publiquement de lui. C’est le sens du conclave de ce week-end du 4 juillet à Yamoussoukro. A observer l’impréparation et les hésitations discursives évidentes, l’on comprend aisément le malaisé travail de sape de l’UDPCI, un parti qui a propulsé cette poignée de cadres de l’ombre à la lumière. Toutefois, l’UDPCI et son Président qui avaient au préalable envisagé l’éventualité d’un simulacre de bicéphalisme, sont restés sereins et déterminés.  

TOUTES LES STRUCTURES DU PARTI SE SONT DESOLIDARISEES

Le schéma imposé à l’UDPCI est classique et la presque totalité des partis qui ont opposé une opinion différente au RHDP en font les frais, à savoir: prendre le parti au collet par le recrutement par les postes ou à fort prix de ses cadres les mieux logés dans l’échelle administrative et de certains de ses élus. C’est pourquoi les plus grands activistes sont sans nul doute les titulaires de « tabourets ». Mais l’erreur de calcul pour le RHDP dans cette configuration, c’est de penser à un report de voix ou à l’accaparement de tous les organes du parti en pêchant quelques cadres déjà dans l’engrenage.

La salle désespérément clairsemée de Yamoussoukro, alors même que les organisateurs du fameux conclave en quittant Abidjan, pariaient sur un afflux de secrétariats régionaux et d’autres organes du parti, est un indicateur de l’attachement de toute la base au Dr Albert Toikeusse  MABRI. Un attachement à leur qui s’est exprimé sur tous les canaux de communication avant, pendant et après ce grand bal de la dissidence manquée. En plus des secrétariats régionaux qui sont restés sourds à l’appel de Tchagba et ses supposés cadresaccompagnés et dequelques curieux, toutes les organisations spécialisées ont été inflexibles dans leur prise de position. Que ce soit l’Union des femmes de l’UDPCI dirigée Docteur Soro Fara COULBALY, la jeunesse du parti aux mains de Franck ADIKO, la Commission Technique Estudiantine et Scolaire et scolaire de Claude Diomandé, l’Union des Enseignants de l’UDPCI du Dr Diallo Moussa et la Commission Technique Féminine (CTF -JUDPCI), tous se sont détournés d’une entreprise cavalière, « aux visées purement mercantilistes », comme ils qualifient la cérémonie de Yamoussoukro.

MABRI EN PHASEAVECSES MILITANTS

Comme quoi, « il est plus aisé de soudoyer un cadre surpris par les prébendes qu’un militant animé d’une saine conviction. Et c’est de ces milliers de militants qui croient en un idéal incarné par leur leader, que le Dr Albert Toikeusse MABRI tire sa légitimité. », expliquent avec foi des militants restés fidèles à leur président et au parti, qui ajoute sans hésiter « Donner une impression de bicéphalisme à la tête de l’UDPCI n’assurera point à ceux qui en sont les initiateurs un quelconque bénéfice électoral. Tous les observateurs sont unanimes. L’électorat de l’UDPCI, hormis quelques cadres aux desseins connus, reste intact. Et aujourd’hui, tous les signaux indiquent que Albert Toikeusse MABRI n’entend pas se déroger à son devoir devant l’histoire : gagner les présidentielles d’octobre 2020 avec ou sans le soutien du RHDP.Il n’y a aucune alternative, il faut composer avec l’élu de la région du Tonkpi au lieu de s’embourber dans une posture de défiance… 

ATM ne trahira pas le Général Robert GUEI, ne trahira pas les militants de l’UDPCI quel qu’en soient les conséquences », persiste-t-on du côté de l’ex-ministre de l’Enseignement Supérieur. Surtout que Tchagba Laurent à Yamoussoukro n’a pas pu mettre sur pied ce que l’on appellerait une UDPCI bis. D’ailleurs, il dira « Nous ne sommes pas venus pour destituer le président Mabri de la tête de l’UDPCI »

OC