Oume

Oumé (région du Gôh): une ONG au secours des jeunes filles déscolarisées

L’ONG Badié Sylla groupe dirigé par Mlle Sylla Kadidiatou était le samedi dernier au foyer polyvalent d’Oumé afin de venir en aide aux jeunes filles déscolarisées.

Cette ONG qui œuvre dans le social a fait don de 7 machines à coudre et d’appui financier à hauteur de 100 000 FCFA à 25 récipiendaires.

Pour la présidente de cette ONG, Sylla Kadidiatou, cette action vise à l’insertion des jeunes dans le tissu social. « A travers cette action de ce jour, nous voudrions contribuer à l’insertion des jeunes filles déscolarisées de la commune d’Oumé dans le tissu social parce que nous savons qu’elles sont confrontées à de nombreuses difficultés », a-t-elle précisé puis d’indiquer que « ce n’est pas la première fois que nous agissons dans ce sens, depuis 2010 que nous existons nous avons permis à 34% jeunes à reprendre le chemin de l’école et 28% ont bénéficié de formation en entrepreneuriat et 15% ont bénéficié d’appui financier pour s’installer dans divers domaines d’activités. » a t elle renchéri.

A sa suite Madame le sous-préfet central d’Oumé, Mme Akapko Florence, qui représentait le préfet du département, Yao Kouacou Mathias Elisée, a, plutôt quant à elle, prodigué des conseils aux récipiendaires.

« Je voudrais dire aux récipiendaires qui ont reçu des fonds ce matin, que l’argent qu’on vient de vous remettre n’est pas pour aller faire des baptêmes, des funérailles ou des anniversaires, c’est pour vous permettre d’exercer des activités génératrices de revenus en vue de votre autonomie », a t elle dit . 

Il faut dire que cette cérémonie était placée sous le parrainage de Allah Saint Clair dit général Makelele qui, pour sa part, a souligné le combat qu’il compte mener pour les jeunes de côte d’ivoire. « (..) Au-delà de ville d’Oumé, mon combat est d’aider tous les jeunes de Côte d’Ivoire qui n’ont pas eu la chance de se former, d’avoir une formation et d’entreprendre, allez dire aux femmes des autres quartiers qui n’étaient pas présentes d’apporter leurs projets, nous allons les analyser et voir comment nous pouvons les aider à travers un petit financement pour leur autonomisation », a-t-il souligné.

JAG