JY Esso Essis

Grande joie de Bédié : Jean-Yves Esso ESSIS recadre Geneviève GOËTZINGER, conseillère d’Affi N’guessan (FPI)

Lettre Ouverte à madame Geneviève GOËTZINGER

Conseillère en stratégie de communication du président AFFI N’GUESSAN 

Abidjan, le jeudi 1er avril 2021

Objet : Recadrage

Madame la Conseillère, 

A l’occasion de l’acquittement définitif du président Laurent GBAGBO et du ministre Charles BLÉ GOUDE, le président BEDIE s’est exprimé à travers des propos éminemment sages et allant dans le sens de la réconciliation tant souhaitée par les ivoiriens. 

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Grande joie de Bédié : Jean-Yves Esso ESSIS recadre Geneviève GOËTZINGER, conseillère d’Affi N’guessan (FPI) 4

Après avoir laissé votre mentor se faire prendre en photo, tel un réel débutant en communication politique, dans l’avion présidentiel se rendant au Ghana pour les obsèques du président Jerry RAWLINGS, en communication politique il y a de cela quelques semaines, vous vous êtes sentie obligée de nous offrir encore aujourdhui une autre de vos calembredaines dont vous seule avez le secret. 

Répondant aux propos du président BEDIE qui disait, et je cite : « C’est avec une grande joie que j’ai appris, ce mercredi , la confirmation de l’acquittement du président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé par la CPI ; une liberté qui n’aurait jamais dû être entravée depuis la décision rendue en 1ère instance. », vous vous êtes permise de dire et je cite :

« Juste une question : votre grande joie est-elle à la mesure de celle qui vous habitait lorsque Laurent Gbagbo a été déféré devant la CPI ? » 

Nous nous permettrons tout de même de vous répondre à la place du Président BEDIE… 

JY Esso Essis
Grande joie de Bédié : Jean-Yves Esso ESSIS recadre Geneviève GOËTZINGER, conseillère d’Affi N’guessan (FPI) 5

La joie du président Bédié était immense quand le président Gbagbo, ne pouvant être jugé convenablement et de façon impartiale dans son pays, a été transféré à la CPI pour un procès équitable. Sa joie était sincère et grande. On imagine bien aisément que si Gbagbo avait été jugé ici, il aurait été condamné à perpétuité par une justice des vainqueurs. 

Si vous vouliez faire déprécier votre mentor dans le paysage médiatique de cette scène politique ivoirienne très complexe comprenant des codes de langages respectueux issu de notre tradition africaine, vous ne vous y prendriez pas mieux. 

Après cette ultime bourde médiatique, le président AFFI serait bien inspiré de vous renvoyer chez vous en France pour un confinement intellectuel salvateur. 

Mais enfin, nous disons cela, nous ne disons rien…

Bonne continuation.

Jean-Yves ESSO ESSIS

Inspecteur et membre du BP du PDCI-RDA