ADO Serment

Education nationale ivoirienne: Comment Alassane Ouattara a planifié la dégradation du système éducatif depuis 1990 (Pro-Soro)

VOICI CELUI QUI EST À LA BASE DE LA DÉGRADATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF….

Avant d’entamer la mise en route des états généraux de l’éducation, il est bon que les ivoiriens sachent que l’éducation nationale n’a jamais été une préoccupation pour le  gourou du Restaurant. Pour lui, la qualité des formations données aux élèves, la qualité du recrutement des formateurs et la qualité des réformes entreprises dans le domaine de l’éducation importe peu. Depuis qu’il s’est essayé à la politique avec Fefal, en matière d’éducation, il n’a fait que poser des actes allant dans le sens de la dégradation de la formation donnée aux élèves. Le premier acte qu’il a posé et qui a contribué largement à dégrader la qualité de l’éducation dans les écoles primaires, les collèges , lycées et dans les universités, a été le décret de raccrochage des enseignants qu’il a fait signer par Fefal malade en 1991.

En effet,  par le  décret n°91-818 du 11 décembre 1991,il a créé deux catégories d’enseignants, en violation flagrante  des recommandations de l’O.I.T qui exigent que « les différences de traitement des enseignants soient fondées sur des critères objectifs tels que la qualification, l’ancienneté et le degré de responsabilité. En termes plus clairs, il a fait en sorte que pour un même diplôme, pour un même grade, des enseignants soient traités différemment en fonction de leur période de recrutement.  Nous autres avons eu le malheur de faire partie de la première vague des enseignants raccrochés du gourou du Restaurant lorsque nous avons été affectés au lycée de Boundiali en Mars 1992. Trois mois après la prise de ce décret.

C’est à la suite d’une série de grèves intempestives où nous avons vu nos maigres  salaires, soit  suspendus, soit amputés de quelques jours de grève, que nous avons réussi à contraindre le général Guei ,en 2000, à prendre un décret de suppression de ce décret inique proposé à Fefal malade par le gourou du Restaurant.  C’est encore à la suite d’une série de grèves que nous avons réussi à arracher à Laurent Gbagbo en 2001,le décrochage des enseignants que nous étions.

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Mamadou Traoré et son mentor Guillaume Soro

Je faisais partie à l’époque des dirigeants locaux du Synesci dirigé alors par Tapé Kipré et ensuite par Soro Mamadou qui avions donné des insomnies aux différents proviseurs qui nous administraient. Nous étions les têtes brûlées des enseignants de l’époque. C’est pour dire aux uns et aux autres que notre combat pour l’école n’a pas commencé maintenant.

Et en 2003, avec le déclenchement de la rébellion, j’ai fait partie des acteurs du sauvetage de l’école en ex zone CNO. Pour ce combat là encore, pendant deux ans, j’ai eu mon salaire suspendu avec menace de radiation de la Fonction Publique pour rébellion à l’autorité du Ministre de l’éducation nationale de l’époque Amani Nguessan.

Mais en 2010, j’ai été décoré dans l’ordre du mérite de l’éducation nationale pour avoir mené cette rébellion scolaire afin de sauver les enfants de l’ex zone CNO d’un génocide intellectuel.

Je rappelle que c’est encore pour ce gourou du Restaurant que nous avions mené la rébellion qui a failli gâcher l’avenir de beaucoup d’élèves si, sous l’impulsion de Guillaume Soro, nous n’avions pas pris le taureau par les cornes pour sauver ce qui était à sauver.

C’est pour dire qu’avec le gourou du Restaurant, de 1991,en passant par la rébellion de 2002 pour aboutir aujourd’hui à ces résultats scolaires qui nous font honte,il ne faut pas rêver faire de l’école un pôle d’excellence. Il n’en a cure.

Ce qui l’intéresse ce sont les chiffres macro économiques pour nous embrouiller. Rien que pour nous embrouiller et nous mamailler. Pauvres de nous les ivoiriens. C’est bien fait pour notre gueule.

El Hadj Mamadou Traoré (GPS)