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Covid-19 et football: Quand la pandémie tue la motivation des athlètes et des champions

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Stade du FC Barcelone

Au tant la Covid-19 a commis des dégâts dans le monde entier en emportant plusieurs milliers de personnes, au tant elle ‘’tue’’ le football, sport Roi sur tous les continents.

En effet, depuis le déclenchement de la maladie, tous les pays de la planète ont procédé à l’instauration de mesures barrières, limitation du nombre de personnes par lieu public, confinement, arrêt d’activités professionnelles et sportives…

Le déconfinement a permis de façon progressive de reprendre les activités dans plusieurs domaines dont celui du sport.

Ainsi, le football a repris ses droits devant des tribunes vides, pour éviter les contaminations en masse.

Au niveau de ce sport, plusieurs championnat européens, américains et africains se déroulent en ce moment à huis clos, faisant baisser les chiffres d’affaires des fédérations qui ne vendent plus de tickets d’entrée aux stades depuis plus d’un an.

Aussi, les jeux chatoyants ou du moins, le football champagne à tendance à disparaître, agissant sur le rendement de plusieurs clubs.

Match de football dans un stade vide

L’absence du douzième homme, un manque de motivation

Les supporters étant considérés comme le douzième homme des équipes qui jouent à domicile ou à l’extérieur, grâce à l’ambiance dans les stades pour galvaniser ces équipes, leur absence change les donnes.

Le niveau de quelques équipes habituées à prester devant un nombreux public, laisse à désirer.

Par exemple, dans le calcio en Italie, la Juventus de Turin actuellement 3è au classement, est en perte de vitesse par rapport aux années précédentes.

En Espagne, le FC Barcelone de Leonel Messi, capable d’humilié n’importe quel adversaire dans son mythique stade (Camp Nou : 99.754 places), pointe actuellement à la 5è place au classement.

En France, le Paris Saint Germain, plusieurs fois champion de France d’affilé, est 3è en ce moment après Lyon et Lille.

Au Brésil, le huis clos dans le stade de Maracana situé à Rio de Janeiro (plus de 200.000 places initialement), ne permet plus aux deux équipes qui l’utilisent pour leurs matches de prestige (Flamengo et Fluminense) de s’exprimer pleinement.

Si Flamengo tire son épingle du jeu pour l’instant en se contentant d’une 2è place actuellement, son rival pointe à la 7è place de ce championnat.

L’on peut alors affirmer sans risque de se tromper que dans les stades vidés par la pandémie, les joueurs ont du mal à trouver leurs repères et leur motivation en pâtit, comme le démontre les résultats de ces grandes équipes à domicile.

Seul le retour à la normale pourra sauver le sport en générale et le football en particulier.

Nathanaël Yao

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