Simone Gbagbo

Côte d’Ivoire: Simone Gbagbo parle de la vision de Laurent Gbagbo, remercie Ouattara et plaide pour le retour de Blé Goudé

Après que Pascal Affi N’guessan ait souhaité qu’Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo s’asseyent à la même table pour donner le ton de la réconciliation nationale et de la paix, Simone Ehivet Gbagbo vient de plaider pour la libération des prisonniers politiques et le retour d’exil des filles et fils du pays et ce, sur SEG TV.

Simone Gbagbo

« Chers frères et chers sœurs, après 10 ans loin des siens et de son peuple, le Président Laurent Gbagbo nous est revenu le jeudi 17 juin 2021, avec une victoire magnifique sur toute l’adversité et un procès international. Je bénis le nom de l’Eternel qui, jour après jour, a su le couvrir de son assistance et l’a délivré de ses ennemis qui étaient plus forts que lui. Par Sa main forte et puissante, Dieu nous l’a ramené vivant. Il mérite que nous fassions monter vers lui, nos actions de grâce », a-t-elle affirmé d’entrée.

Avant d’ajouter ceci : « Notre vision commune d’une nation forte et souveraine, d’une nation réconciliée, moderne, prospère et ouverte, d’une nation remplie de justice et d’équité, le Président Laurent Gbagbo l’a portée avec un brio inégalé encore aujourd’hui.»

Et de remercier le président de la République, Alassane Ouattara. Car ‘’ce retour a aussi été le fruit de son accord.’’

Elle a également plaidé auprès de l’actuel Président pour qu’il continue à poser ces actes forts d’apaisement et de réconciliation que tout le peuple de Côte d’Ivoire attend, notamment : faire revenir au pays, Charles Blé Goudé et tous les nombreux fils et filles de la Côte d’Ivoire, encore en exil ; libérer les prisonniers civils et militaires de la crise postélectorale qui continuent de purger leurs lourdes peines ; libérer les nombreux prisonniers de la dernière crise politique dite ‘’du troisième mandat’’.

« Frères et sœurs, aujourd’hui, le temps est favorable pour la manifestation de l’Amour avec grand A envers tous les concitoyens, peu importe leur ethnie, leur religion ou obédience politique. Le temps n’est plus aux imprécations ! Ne donnons donc aucune place à l’amertume, à la rancune, à la douleur, à la déception et à la colère. Levons-nous plutôt et avançons nos yeux fixés sur la vision », a demandé l’ex-Première dame aux Ivoiriens.

Nathanaël Yao