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Côte d’Ivoire: Guikahué (Pdci) fait des révélations sur Bédié, le ‘’débloqueur’’ des situations difficiles, les négociations de Linas Marcoussis, la CEI, le Rhdp, la nouvelle plateforme, la grève des enseignants…

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Côte d’Ivoire: Guikahué (Pdci) fait des révélations sur Bédié, le ‘’débloqueur’’ des situations difficiles, les négociations de Linas Marcoussis, la CEI, le Rhdp, la nouvelle plateforme, la grève des enseignants…

Le Forum national du Pdci-Rda et son président Issa Koné ont animé un meeting à Bingerville pour magnifier le président Henri Konan Bédié, président du Pdci-Rda, pour ses actions en faveur de la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. Africanewsquick.net vous propose l’intégralité du discours-enseignement du chef du Secrétariat exécutif du Pdci-Rda, Pr Maurice Kakou Guikahué.

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‘’J’avais préparé un discours. Mais, je ne vais pas le lire. Je vais parler avec mon cœur.
Avant tout propos, le président Henri Konan Bédié me charge de vous dire que le PDCI-RDA est un esprit et que jamais il ne disparaitra. Le président Henri Konan Bédié me charge aussi de vous dire que le PDCI-RDA est un esprit à ne pas plagier. Il veut dire à tous ceux qui étaient au Pdci et qui ne veulent plus du Pdci que nous sommes dans un pays de liberté, ils peuvent aller créer leur parti mais, de grâce, qu’ils laissent le mot PDCI-RDA.
Je voudrais profiter de cette occasion pour vous transmettre les salutations et les encouragements du président Bédié, dire merci à monsieur le délégué qui est un responsable. Partout où on parle du Pdci, il est présent. Le Pdci doit être au-dessus de tout amour propre. Chacun a une histoire au Pdci. Il y a des gens qui ont été frustrés au Pdci, mais d’abord le PDCI-RDA, c’est une conviction.
Je voudrais saluer Ami N’diaye pour le dynamisme qu’elle imprime à son département avec les syndicats et les groupes socioprofessionnels. Et de mémoire, c’est la première fois que les groupes sont allés saluer la dernière fois le président à Daoukro pour présenter leurs vœux de bonne et heureuse année 2019. Félicitations.
Je voudrais saluer Issa Koné pour l’initiative du Forum. Merci aussi au parrain Djomo Hyacinthe. Je voudrais le féliciter pour deux raisons.
Vous nous donnez une tribune pour parler. Nous ne parlons pas seulement à ceux qui sont ici présents, mais nous parlons à la Côte d’Ivoire entière. Merci de nous donner cette tribune. Et merci aussi d’avoir eu l’idée d’organiser ce meeting.
Vous savez, c’est le président Henri Konan Bédié qui a besoin de foule. Pour moi, en tant qu’animateur, où i, y a deux militants, je suis là. Même s’il n’y avait qu’une demi bâche, je serais content. Parce que je sais qu’il y a au moins une représentation du Pdci à Bingerville. Donc ne nous occupons pas de la mobilisation, il fallait le faire et vous l’avez fait. Merci.

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Vous magnifiez aujourd’hui le président Henri Konan Bédié. En trois mots, qui est l’homme Bédié ? Parce que c’est pour lui que nous sommes là. Bédié, je le baptise le débloqueur des situations difficiles en Côte d’Ivoire.
Première situation. Rébellion en 2002. Linas Marcoussis. On convoque tout le monde. On arrive dans la salle. Tous ceux qui étaient du côté de la rébellion disent à Mazo qui était le responsable : ‘’On veut l’organisation d’élections anticipées’’. Si donc il y a des élections anticipées, la présidence de Gbagbo s’arrête tout de suite le 23 janvier 2003. Bédié prend la parole. Il dit, je suis venu à Paris pour parler de la Côte d’Ivoire. J’ai subi un coup d’Etat, je ne permettrai pas que quelqu’un d’autre subisse un coup d’Etat en Côte d’Ivoire parce qu’on ne sait pas où on va et cela ne va pas s’arrêter. Je le répète, pour les gens du Fpi. Si on doit faire des élections anticipées et arrêter le mandat de Gbagbo maintenant, moi Bédié, je sors de la salle et je rentre en Côte d’Ivoire. Les gens ont dit, on va faire la réunion, Gbagbo reste président et on va discuter. Premier point.
Deuxième situation. Le président Henri Konan Bédié sera l’un des fondateurs du Rhdp. Disons la vérité. C’est à Accra en marge des discussions sur la crise ivoirienne au Ghana, Alassane Ouattara, Paul Akoto Yao, Anaky Kobena, ils sont allés trouver Bédié dans sa chambre. Ils ont dit à Bédié, tu es notre aîné, la situation est difficile, il faut sauver la Côte d’Ivoire. Regroupe les héritiers politiques d’Houphouet-Boigny. C’est comme ça que le Rhdp est né. Donc, aujourd’hui, si tu fais Rhdp sans Bédié, c’est pas Rhdp. Tu peux l’appeler autrement parce que l’esprit est parti. Vous voyez, je parle. Je suis composé de deux choses : la matière et l’âme. C’est pourquoi quand quelqu’un meurt, on dit il a rendu l’âme. La matière se décompose, mais l’âme reste intacte. Bédié c’est l’esprit. Tu n’as pas Bédié, tu n’as pas la Côte d’Ivoire.

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Pourquoi on doit magnifier Bédié ? Chers amis, merci d’organiser cette manifestation pour magnifier Bédié. Il y a des choses qui se disent. Bédié ivoiritaire! En 2010, deuxième tour de la présidentielle, quand Bédié appelait le peuple du Pdci pour soutenir Alassane Ouattara, il n’était pas ivoiritaire ? En 2015, quand Bédié sacrifiait les ambitions de tous les cadres du Pdci en leur disant asseyez vous pour que Ouattara soit le candidat unique du Rhdp, Bédié n’était pas ivoiritaire? C’est aujourd’hui que Bédié est ivoiritaire. Donc ça vous arrange, Bédié bon. Quand Bédié veut dire la vérité, il est ivoiritaire. Il n’y a pas quelqu’un qui aime plus la Côte d’Ivoire que Henri Konan Bédié.
C’est de la même façon que Bédié lance une plateforme dont vient de parler le délégué. Merci monsieur le délégué. Soyez prêts. Si la plateforme prend à la base, elle prend au sommet. Il ne faut pas faire comme le Rhdp qui était au sommet et qui n’est jamais arrivé à la base. Nous allons donc commencer par la base pour arriver au sommet. Bédié lance l’idée d’une plateforme non idéologique. Tu de gauche, tu es de droite, tu es du centre, tu es d’en haut, tu es d’en bas, d’où que tu viennes, tu as ta place dedans. Pourquoi ? Parce que c’est pour parler de la réconciliation de la Côte d’Ivoire. Est-ce que la réconciliation de la Côte d’Ivoire a couleur de parti politique ? Voilà Bédié qui est le débloqueur des situations difficile en Côte d’Ivoire. Je voudrais dire en un mot, Henri Konan Bédié est une chance pour la Côte d’Ivoire. Et merci jeunes d’organiser cette cérémonie. Ceci étant, Bédié est le ciment de l’unité du PDCI-RDA. Parce qu’il y en a qui se promène, ils disent qu’ils sont renés. Ils se promènent pour dire que Bédié est vieux, Bédié ne peut pas parler à la place des jeunes. Non. Au PDCI-RDA, il n’y a pas de conflit de génération. Nous qui vous parlons, quand je suis devenu ministre de la Santé, j’avais 40 ans. Bédié lui-même quand il est devenu ministre, il avait 25 ans. Et si vous avez remarqué, chaque fois qu’il a un congrès du Pdci-Rda, c’est le plus jeune qui fait le discours de clôture. 1965, Bédié. 1970, Akoto Yao. 1980, Alphonse Djédjé Mady. En 1995, Véi Bernard. Et tout dernièrement, au 12ème Congrès, c’est Yapo Valerie. Donc nous avons une tradition. Au Pdci, y’a pas de conflit de génération. Mais il faut être valable. Et comme l’a dit tout à l’heure monsieur Djomo Hyacinthe, quand on est jeune, on doit être idéaliste.

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Je voudrais m’adresser aux jeunes. Vous dites que vous êtes Pdci. La jeunesse, c’est un état de passage. Quand vous êtes avec moi et que je vous donne 2000, 2000, mais après quand vous allez vieillir, je ne vous donnerai plus rien parce que je m’en vais prendre d’autres jeunes. Et vous devenez quoi ? Mais si vous êtes avec moi, vous devez avoir la conviction que je dois vous aider à vous épanouir pour grandir. Donc quand on jeune, on doit être idéaliste. Il y a le temps pour chaque chose. Et aujourd’hui, malgré les divisions, vous êtes venus. Je vous tire mon chapeau et vous dire merci, les jeunes de Bingerville.
Au Pdci, après les situations que nous venons de voir, le président a rencontré toutes les couches au mois de janvier. Et nous avons une restructuration. Très bientôt, nous allons créer de nouvelles délégations. C’est prêt. On redimensionne les délégations pour donner la chance à beaucoup pour encadrer. Et partout où un ancien délégué partira, le président Bédié a décidé de mettre un jeune délégué. Vous l’avez vu à Port-Bouët, vous l’avez vu à Treichville, un peu partout. Parce qu’il faut des gens qui veulent prouver et qui travaillent.
Nous avons également mis en place une veille juridique pour faire face à tous les procès. Et la semaine prochaine (Ndlr, cette semaine), nous mettons en place la jeunesse scolaire et estudiantine par la nomination du Comité provisoire de gestion de la Jpdci estudiantine et scolaire. En suite, quand tout cela sera fait, on va vous appeler à la mobilisation. C’est pourquoi, je voudrais encore dire merci à Djomo Hyacinthe qui a dit tout à l’heure qu’il faut bouger. Les meetings ne suffisent pas. Au-delà des meetings, il faut aller sur le terrain. On veut des hommes de terrain. Ça, c’est au plan interne.
Mais je vais vous donner quelques nouvelles du pays. Mais avant cela, je voudrais dire aux jeunes que le président Houphouet-Boigny, dans la formation qu’il nous a donnée, peut-être que vous n’avez pas eu cette chance, mais nous aussi, nous devons avoir notre façon de former. Quand j’étais président du MEECI, on avait une réunion tous les 3 mois et il parle. Il ne dit pas prenez les bic, mais il vous parle. C’était un enseignement. Il a dit, dans la vie quand tu fais quelque chose, il faut avoir 4 éléments. Il faut être courageux, il ne faut pas avoir peur. Quand tu as une idée, il faut être courageux. Donc le courage, l’endurance, il peut y avoir des difficultés mais il faut croire en ton idée. Il y a la persévérance et la patience. Donc tout ce que vous entreprenez pour que cela réussisse, i, faut être courageux, patient, endurant et persévérant. Si vous n’avez pas ces 4 éléments, n’allez nulle part. Même si vous êtes dans votre lit, si la mort veut venir vous chercher, la mort vient vous chercher là-bas.
Aujourd’hui, la Pdci-Rda parle de la réforme de la CEI. Oui, aujourd’hui, le Pdci-Rda est bien placé pour parler de la réforme. Parce que tu ne peux pas critiquer ce que tu ne connais pas. De 2013 à 2018, nous avons fait toutes les élections. On dit c’est bon, ce n’est pas bon, mais nous on a fait. En plus, le président national de la CEI, c’est un militant du Pdci-Rda. Mais nous disons que l’erreur peut être humaine, mais c’est persévérer dans l’erreur qui est diabolique. Nous disons qu’il n’y a que Dieu qui soit infaillible. On peut se tromper. Même la religion. Le Notre Père. On disait ‘’ne nous soumettez pas à la tentation’’, on dit aujourd’hui ‘’ne nous laissez pas entrer en tentation’’. Même le ‘’notre père’’ qui est dans la Bible, le Pape a retouché. On nous dit que la CEI, c’est consensus, on ne peut pas bouger. Consensus là, est-ce que c’est le Coran, est-ce que c’est l’Evangile, est-ce que c’est la Tora ? En 1957, les Ivoiriens ont fait un consensus pour faire le parti unique. En 1990, ils ont rompu le consensus pour faire multipartisme. En 2013, on s’est mis ensemble pour faire une CEI dite consensuelle. On a vu ce que ça donne. Nous au Pdci-Rda, on dit une CEI qui organise une élection de maires et puis y’a des morts, c’est pas bon. Il faut changer. Donc hier, on était au consensus, aujourd’hui le consensus est rompu. On veut une CEI réformée en profondeur. Même la Cour africaine des droits de l’homme nous a interpellés pour dire que notre CEI est mauvaise. Nous, au Pdci, on aurait pu dire que c’est notre enfant qui est le président de la CEI, donc ne veut pas changer. Mais si tu es dans le village, tu as donné ton enfant qui fait quelque chose qui est mauvaise et que les villageois critiquent, et tu dis que comme c’est mon enfant, tu vois toi-même que c’est mauvais et tu dis que c’est pas mauvais ? Youssouf Bakayoko, c’est notre enfant. Il a dirigé la CEI. On le félicite. Mais la structure devant laquelle il est là, c’est pas bon donc qu’on change. Et c’est ce que le Pdci décide.
Alors, on a fait une très grande réunion des 24 partis politiques hier (Ndlr, vendredi 1er mars). On dit, on parle d’une même voix. Si on nous appelle un à un, on ne va pas. Mais si on nous appelle ensemble, on s’en va. Même EDS, parce que les chefs sont là. Dans un village, deux sont en palabre. Quand tu vas manger chez un, l’autre est fâché. Quand tu vas manger chez l’autre, le premier est fâché. Tu vas arrêter de manger ? Quand nous on va saluer Affi, Eds est fâché. Quand on va saluer Eds, Affi est fâché. Mais, dans le monde qui est le monde, dans la vie, tremblement de terre réussit ça hein. Il n’y a que les montagnes qui ne se croisent pas. Mais s’il y a deux montagnes et qu’il y a tremblement de terre, ça vient ensemble. Et le président Bédié a décidé de réconcilier les Ivoiriens. Donc le président Bédié veut réconcilier la partie du Fpi qui est Affi avec la partie du Fpi qui est Eds. C’est pourquoi nous fréquentons les deux parties. Donc quand on fait les déclarations avec Affi, nous aussi on va parler avec Eds. Bédié va plus loin. Le président Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale, il est dans la plateforme. On dit hier mais pourquoi Soro n’a pas signé ? Mais c’est parce que Soro n’a pas de parti politique. Quand son parti, le Raci va être reconnu, il va être dedans, on a déjà fait plusieurs réunions avec eux. Donc ne regardez pas ce que vous voyez à la télévision là. C’est la face que vous voyez de l’iceberg qui est profond. C’est important. Parce que quand tu veux réconcilier les gens, tu ne cries pas sous tous les toits, je vais réconcilier, je vais réconcilier. Le président Houphouet-Boigny a dit quand la panthère ne fait pas de bruit, c’est qu’elle n’a pas encore sa proie. Et c’est dans cette philosophie que nous travaillons. Donc la plateforme, elle est non idéologique. C’est une plateforme de réconciliation. Et le président Bédié va plus loin. Quel que soit celui qui gagne les élections en 2020, il est obligé de faire un gouvernement d’union nationale. Parce que, si tu ne fais pas de gouvernement d’union nationale la Côte d’Ivoire ne peut pas être débloquée. Voici un pays qui s’appelle la Côte d’ivoire, son équipe nationale est finaliste de la Coupe d’Afrique, Drogba rate un penaltie, on perd la coupe et y’a des Ivoiriens qui fêtent. Mais c’est pas un pays. Et c’est dedans qu’on est.
Vous voyez, plus le pays se développe, on dépénalise les délits. Ça veut dire mettre quelqu’un en prison, ce n’est pas la seule condamnation. Aux Etats-Unis, il y a des fautes graves, on dit paye 20 millions. Privation de liberté, ce n’est pas une solution. Parce que, une fois que tu sors de prison, tj es transformé, tu n’as plus peur de prison. Il est vacciné. C’est pourquoi, pour les journalistes, on a dépénalisé le délit de presse. On peut mettre des amendes. Mais mettre un syndicaliste en prison, ça présente mal. C’était au 19e et 20e siècle. Mais on est au 21e siècle. Même le grand Houphouet-Boigny a essayé ça. Ça n’a pas marché. La vie, c’est une sédimentation de la somme d’expériences. Et tous les jours qui passent, tu retiens un peu. C’est pourquoi, on dit quand on devient âgé, on devient sage. Parce qu’on apprend de la vie. La vie est une école. Le puissant Houphouet-Boigny a mis les syndicalistes en prison, ça a donné quoi ? Deux jours après il les a libérés. Il a fait des réquisitions, ça adonné quoi ? Zéro. On ne peut pas réquisitionner un professeur. Donc la réquisition ne marche pas, les radiations non plus. Il faut le dialogue. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, si vous enlevez les Bédié, Ouattara et Gbagbo, mais tous ceux qui sont aujourd’hui au gouvernement, dans les syndicats, c’est une répartition des tâches, on a tous fait l’université à Abidjan. On se connait. C’est pas parce que tu es ministre que tu étais plus intelligent que nous à l’école. Il y a des syndicalistes qui étaient brillants face à des gens qui sont ministres. Même dans le gouvernement, il y a des anciens syndicalistes qui sont membres du gouvernement aujourd’hui. Et puis en politique, les places, ça change. Aujourd’hui tu es au gouvernement et l’autre est syndicaliste, peut-être dans 5 ans, tu seras syndicaliste et lui sera dans le gouvernement. Tout le monde peut devenir ministre. Donc faisons attention. C’est la raison pour laquelle je vais interpeller mes amis qui sont au gouvernement qui ont été des universitaires. Cette histoire de dire, on va nommer les doyens de facultés. Mais c’est une régression. Même sous Houphouet-Boigny, on votait nos doyens. On vote le doyen, on ne nomme pas un doyen. C’est pas la peine qu’ils induisent Alassane Ouattara en erreur. Il y a des gens qui ont été meecistes, syndicalistes, ils ne peuvent pas être aujourd’hui autour d’une table et on va dire Ouattara nomme doyen. Ça sonne faux. Le chef du département est élu par ses pairs. Le doyen est élu par les professeurs. On peut nommer tout. Mais ce n’est pas la peine de rentrer à l’université. Il faut respecter la franchise universitaire. Donc plus on avance, on va à l’émergence en reculant ? Non. On ne peut qu’améliorer. Et on doit améliorer.
La plateforme avance. Bientôt vous allez voir sur les écrans, je suis en train de saluer Gbagbo. Parce qu’il y a un temps pour se battre et y’a un temps pour se réconcilier. Le temps des palabres est fini. Le temps de la réconciliation est arrivé. Je suis venu dire à Bingerville, que le temps de la réconciliation est arrivé. Le temps de la cohésion est arrivé. Le Pdci, c’est un parti de tolérance. Le Pdci, c’est un parti de dialogue. Le Pdci-Rda, c’est le parti de paix et de fraternité’’.
Propos retranscrits par Gilles Richard OMAEL

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