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Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara refuse de parler du cas Jacques Mangoua mis aux arrêts par ses services

Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara refuse de parler du cas Jacques Mangoua mis aux arrêts par ses services

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, après sa visite dans la région du N’zi, s’est prêté aux questions des journalistes au cours de la conférence de presse de fin de visite d’Etat. Nous vous proposons la question et la réponse, en ce qui concerne le complot ourdi contre le président du Conseil régional du Gbêkê, Jacques Mangoua mis aux arrêts par la justice de Bouaké.

Question : M. le président, pendant que vous visitez la région du N’Zi, il y a eu une attaque de la gendarmerie de Guiglo, dans la nuit du mardi 24 à mercredi 25 septembre dernier. Vendredi dernier, il y a eu une découverte d’armes et de munitions à N’Guessankro dans la sous-préfecture de Bottro dans la région du Gbêkê. Cette découverte a conduit à l’interpellation, samedi aux alentours de 21 heures du président du conseil régional, Mangoua Jacques. Est-ce que ce sont, selon vous, des indicateurs incitant à appeler, à chaque fois, à des élections apaisées en 2020 ?
Réponse : Je n’ai aucun doute que les élections se passeront de manière apaisées. Il y a des attaques dans tous les pays à certains moments. Je peux vous dire que pour Guiglo, nous avons déjà repérer un certain nombre de personnes qui seront remis à la justice. D’ailleurs, il y a eu des échanges de coup de feu dans la matinée. Je n’en connais pas le bilan. Mais, je veux vous dire que, grâce aux investissements que nous avons faits au niveau des traces technologiques, si quelqu’un s’attaque à un commissariat ou à une caserne de gendarmerie, c’est le terrorisme. Donc, nous traiteront cela conformément aux lois internationales. Et nous, nous sommes confiants que nous allons éradiquer tous ces terroristes qui veulent s’attaquer à la tranquillité des Ivoiriens. Pour le président du conseil régional du Gbêkê, j’ai appris que des armes avaient été retrouvées chez lui, mais çà, c’est une affaire qui est entre les mains de la justice. Je ne souhaite pas faire de commentaires là-dessus.
Propos retranscrits par F.D. Tagro