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Gagnoa : Guikahué soulage les femmes de Dikouéhipalégnoa avec un tricycle

En fin d’après-midi du samedi 12 novembre, les femmes de Dikouéhipalégnoa, village natal de Prof. Maurice Kakou Guikahué, dans la sous-préfecture de Gagnoa, région du Gôh, étaient en joie, sous le préau dudit village. Et ce, parce qu’elles venaient de recevoir le tricycle qu’elles avaient demandé au député, un mois plus tôt.

Au cours de cette sobre cérémonie de remise de l’engin, Mme Jeannette Komenan, femme d’affaires, a été faite marraine des femmes de Dikouéhipalégnoa avec pour nom Bheté du village, Kpihonnon, ce qui signifie femme-génie protecteur, selon la traduction faite.

Mais avant, la présidente des femmes de Dikouéhipalégnoa, par ailleurs présidente cantonale des femmes du canton Paccolo, Mme Gnahoua Juliette, a remercié le député Maurice Kakou Guikahué pour toutes ses actions en faveur de l’autonomisation de la femme rurale, et surtout celle de son village.

Après les différentes interventions, une remise symbolique de la clé du tricycle a été faite par la marraine Mme Komenan Jeannette, en présence du ministre Guikahué.

La présidente Gnahoua Juliette a expliqué les raisons de cette sollicitation du député de Gagnoa sous-préfecture. «Nous avions des problèmes pour non seulement sortir nos produits vivriers des champs pour arriver au village, mais il était aussi difficile de les transporter en ville pour la vente. C’est pourquoi, nous avons demandé au ministre de nous aider. Il a accepté. Et aujourd’hui, il nous a offert le tricycle dont nous avions besoin. C’est un véritable soulagement. C’est une grande joie qui nous anime et à travers nous, toutes les femmes de Dikouéhipalégnoa», nous a-t-elle confié, en fin de cérémonie.

Quant à Mme Jeannette Komenan, elle a dit toute sa gratitude au Professeur Maurice Kakou Guikahué pour l’avoir intégrée parmi ses sœurs du village. «C’est une grande joie qui m’anime et je voudrais dire merci au ministre Guikahué qui m’a associée à cette cérémonie des femmes de son village. On m’a donné un nom important, je suis donc désormais fille de ce village et je ferai l’effort de mériter la place qu’on vient de me donner», a-t-elle dit.

GRO à Dikouéhipalégnoa