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Agression de l’Eglise catholique: Saint Jean parle à Adjoumani… des fourberies qui n’honorent pas leurs auteurs ! (Opinion)

Adjoumani, le chrétien bigot, se pliera à la loi de la nature. « Quand on monte, il faut descendre… » Pour Adjoumani, le pouvoir ne changera jamais ! Des fourberies qui n’honorent pas leurs auteurs !

Si Adjoumani Kobenan Kouassia été simple professeur-enseignant au Lycée Moderne Leboutou de Dabou, il est bon que celui qui a cette information précise en même temps que c’est de ce poste qu’il est devenu plus proche de Henri Konan Bédié qu’il voit aujourd’hui comme son adversaire.

Pourquoi ? Simplement parce qu’il était en pleine année scolaire quand il a été élu Député pour se retrouver  à l’Assemblée nationale d’Abidjan- Plateau. Et c’est de là que tout le reste de sa vie est parti comme sur des roulettes. Il a fallu commencer avec le PDCI de monsieur Henri Konan Bédié.

Disons ou rappelons simplement qu’en arrivant à l’assemblée nationale et étant devenu un proche de Bédié, il était devenu ‘’fou’’ et ‘’fougueux’’ au point de manquer de respect à l’opposant de cette époque, c’est-à-dire insulter ouvertement Laurent Gbagbo. De quels sales mots le jeune cadre n’a-t-il pas traité Laurent Gbagbo malgré les conseils d’éducation et de courtoisie langagière à lui donnés par HKB ?  Vous comprenez son passage par des étapes comme arrestation, grève de fin, la clémence de la justice ivoirienne, la gentillesse de Laurent Gbagbo à son égard, la solidarité de certains cadres et hauts cadres du PDCI et du pays. Toutes ces choses ont tellement aidé le jeune cadre du parti de Bédié à l’époque à grandir aujourd’hui.

Au point de défier Dieu ?

L’homme politique Adjoumani Kobenan Kouassi est tellement devenu grand que le mercredi 2 septembre 2020, il s’est invité et a effectué le déplacement à la cathédrale Saint-Paul d’Abidjan-Plateau. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural n’était pas présent à ce lieu saint pour formuler des prières, mais pour apporter une réplique au cardinal Jean Pierre Kutwa, et à travers lui, à Dieu Lui-même qui s’oppose à la candidature d’Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre.

Rappelons au passage que la loi vient de Dieu, la constitution vient de Dieu, l’interdiction d’un troisième mandat vient donc de Dieu.

On peut aussi rappeler que dans un communiqué, l’archevêque d’Abidjan avait soutenu clairement que la candidature d’Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre prochain n’est pas « nécessaire » : « Je ne peux pas ne pas me tourner avec respect vers le président de la République dont la candidature à ces prochaines élections n’est pas nécessaire, à mon humble avis », avait dit l’autorité religieuse, le cardinal Kutwa.

Ce que Kobenan Kouassi Adjoumani n’a pas digéré…

« Si l’on peut saluer cette démarche, en ce sens que selon le guide religieux, celle-ci consisterait à nous interpeler face à la crise que nous vivons (…) et contribuer à la recherche de voies et moyens de ce qu’il appelle le vivre ensemble dans l’unité, différent du « vivre ensemble » prôné par le président Alassane Ouattara, force est cependant de constater et de regretter que votre prise de parole, Éminence, n’aille pas dans le sens de l’apaisement du climat social », a martelé Adjoumani au Plateau.

Dans son message au cardinal Kutwa, Kobenan Kouassi Adjoumani ajoute : « Concernant votre affirmation selon laquelle la candidature du président Alassane Ouattara n’est pas nécessaire, à votre humble avis, nous voudrions vous rappeler que de l’humble avis de très nombreux Ivoiriens de toutes origines et de toutes confessions, cette candidature est celle qui est la plus à même de garantir la paix, la stabilité, le progrès économique et social, et conséquemment, l’achèvement du processus de réconciliation de la Nation ».

Si vous rencontrez l’enseignant-député-ministre Adjoumani au sortir du Conseil des ministres du candidat éventuel Ouattara Alassane, dites-lui que c’est Saint Jean 8.31 qui dit : «Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.»

Et répondons tous AMEN !

T. Lee