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La chronique de PAN*: «John, le petit président d’Abobo»

« Avant d’être Jean-Louis Billon, j’étais “John”. Oui, “John” comme John Fitzgerald Kennedy. C’est comme ça que mes petits frères m’appelaient… et je dois dire que je n’ai pas vraiment protesté», nous disait-il toujours avec son petit brin d’humour.
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« John, le petit président d’Abobo »- « Avant d’être Jean-Louis Billon, j’étais “John”. Oui, “John” comme John Fitzgerald Kennedy. C’est comme ça que mes petits frères m’appelaient… et je dois dire que je n’ai pas vraiment protesté», nous disait-il toujours avec son petit brin d’humour.

Quand on est gosse et qu’on rêve d’être président, il faut bien commencer quelque part. Lui, il a commencé dans la cour du collège moderne d’Abidjan 1 à Abobo. Et là, autant vous dire… qu’il était  un peu trop célèbre.

Pas pour ses bulletins hein lol, mais pour sa belle personnalité. Tout petit, je parlais déjà de « Côte d’Ivoire ». On l’appelait “John”, certainement qu’il avait les bras croisés comme Kennedy et le regard lointain à cette époque.

Mais il y a un moment où “John” a dû se faire discret. Trop de popularité à Abobo lol… Ses parents décident de le transférer au lycée garçons de Bingerville. Un grand bâtiment, de la rigueur, du silence… enfin presque. Parce que, même avec son visage d’ange, il était un vrai taquin. Il allumait les pétards à l’internat, il lançait des débats en plein cours etc… Mais toujours avec respect hein lol.  Disons qu’il testait déjà la démocratie en milieu scolaire 🤣🤣🤣

Un rêve de président… et des mains dans la graisse

Mais s’il appris à parler, il a surtout appris à travailler. Et pas que dans les livres. À chaque vacances scolaires, direction Dabakala. Là-bas, c’était une autre école : celle des racines, de la terre, du lien. Et dès qu’il rentrait à Abidjan, pas question de se prélasser. Son père le mettait dans les bleus de travail. Bleu foncé, avec le nom de l’entreprise brodé sur la poitrine. Il passait ses journées à nettoyer les moteurs, les mains dans l’huile et la graisse, dans les ateliers familiaux.

À cet âge-là, il comprenait deux choses : qu’aucun métier n’était petit et que diriger, ce n’est pas commander, c’est connaître la sueur de ceux qui bossent.

Le rêve est resté. Mais il a grandi avec lui.

Aujourd’hui, il ne se fait plus appeler “John”. Mais au fond, l’envie de servir son pays n’a jamais changé. Il ne rêve plus d’être président pour être sur les photos, il rêve de l’être pour être utile, pour rassembler, pour bâtir.

Il a vu les moteurs du pays. Il sait comment ça fonctionne, et comment ça grippe. Et surtout, il sait que la Côte d’Ivoire mérite un avenir où chaque enfant, d’Abobo à Dabakala, peut rêver grand… et réaliser ce rêve.

L’histoire de la Côte d’Ivoire ne s’écrira pas avec des slogans, mais avec des actes. Lui, il. commencé avec une clé à molette et un rêve d’enfant et il est toujours là, avec les deux.

Jean-Louis Billon, c’est le travail, le rêve et la vision.

PAN* (Philippe-Arnaud N’DA)


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