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Moudo festival de la Pentecôte (acte 2 et fin): «Un signe fort d’unité, de solidarité et de synodalité», selon Valérie Yapo

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C’est fait ! La première édition du Moudo Festival (Festival de l’escargot) de la Pentecôte a tenu toutes ses promesses dans l’enceinte de l’Eglise Catholique Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Marcory, dimanche 8 juin 2025, jour de la Pentecôte 2025 sous la vigilance du Saint Esprit descendu ce jour.

Initié par Mme Valérie Yapo et organisé par la Communauté Saint Famille de ladite église catholique, dont elle est la présidente, et regroupant 3 peules qui ont la même culture (Akyé-Abbey-Gwa), il y avait deux activités majeures au programme. Il s’est agi de la messe solennelle d’action de grâce célébrée par le Père Abonga Vincent De Paul, Curé de ladite Paroisse, et le festival proprement dit. La messe dite, le Moudo festival peut commencer. Et pour cela, juste à la fin de cette messe, Mme Valérie Yapo, présidente de la Communauté Sainte Famille, s’est adressée, en guise de discours d’ouverture et de bienvenue, au Curé et ses collaborateurs, aux chefs traditionnels des 3 peuples (une quinzaine) venus des différentes communes d’Abidjan, aux festivaliers, chrétiens et autres soutiens venus participer à l’événement.

«Chers frères et sœurs en Christ de la  Paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Marcory.

C’est avec une joie immense et une gratitude profonde envers le Seigneur que je vous souhaite la bienvenue à ce grand moment de communion fraternelle, culturelle et spirituelle : le MOUDO Festival de la Fraternité Sainte Famille AKYE-ABBEY-GWA, organisé en ce jour béni de Pentecôte, ici même, sur notre chère Paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant JESUS de Marcory.

Aujourd’hui, l’Église universelle célèbre la descente de l’Esprit Saint, ce souffle divin qui nous rassemble, qui nous envoie et qui nous unit dans la diversité de nos dons et de nos cultures. Et c’est précisément dans cet esprit de Pentecôte que se tient notre festival : un moment d’unité, de partage et de valorisation de notre patrimoine Akyé-Abbey-Gwa, au cœur de notre foi chrétienne.

Ce festival est bien plus qu’un simple événement culturel. Il est l’expression vivante de notre fraternité, de notre attachement à nos racines, mais aussi de notre engagement à faire rayonner l’amour, la paix et la joie du Christ ressuscité dans nos familles, dans notre Église et dans notre société.

À vous tous qui avez répondu à notre invitation, soyez remerciés. Votre présence ici est un signe fort d’unité, de solidarité et de synodalité.
À tous ceux qui ont œuvré dans l’organisation de cette journée – bénévoles, autorités paroissiales, chefs communautaires, artistes, intervenants – recevez notre profonde reconnaissance.

Que ce festival soit un temps de rencontre et d’enrichissement mutuel, un témoignage vibrant de notre foi et de notre culture », a-t-elle dit.

Place au festival de l’escargot

Moudo Festival avait deux espaces. Un espace culinaire de 15 stands rivalisant de mets et de produits traditionnels, pris d’assaut par les festivaliers. L’autre espace était réservé aux prestations artistiques d’Alain Demarie, Benousse Odjé, Adjahemiwa, Bababier et bien d’autres en présence et l’onction traditionnelle de Nanan Béda, chef suprême des Akyé du district autonome d’Abidjan, sans oublier la présence des chefs Abbey et Gwa venus nombreux des différentes communes d’Abidjan et banlieue.

Dans cet espace culturel, les festivaliers ont rivalisé en tenues traditionnelles de chaque peuple et parler correctement les langues maternelles Akyé, Gwa et Abbey.

A la fin de ce périple qui a duré de 08H à 18H, la présidente Valérie Yapo s’est exprimée aux micros des journalistes.

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«Moudo festival signifie le festival de l’escargot. L’escargot est à la base de tous les produits culinaires des peuples Akyé, Abbey et Gwa. Nous avons décidé d’organiser la première édition du Moudo festival, aujourd’hui, à la descente de l’Esprit Saint, à la Pentecôte.

Je suis heureuse que cette première édition ait connu un franc succès, surtout que les premières éditions connaissent généralement de petits ratés, mais les femmes sont venues, depuis 14h, il n’y a plus à manger puisque tous les mets font finis. C’est une satisfaction personnelle par rapport aux plats culinaires et on continue avec l’orchestre qui va jouer jusqu’à très tard. Je pense que c’est déjà un bon début. Et nous prévoyons de rendre ce festival national voire international avec la diaspora de ces 3 peuples.

Ce festival est un outil de cohésion sociale et de paix entre les peuples. A Moudo festival, on ne parle pas de politique politicienne. On parle de notre région, on parle de nos valeurs culturelles, on parle de Jésus-Christ… Ce sont des activités importantes pour nous unir, pas de palabre », a-t-elle fait savoir.

Gilles Richard OMAEL


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