12e édition Africa CEO Forum 2025 : Alassane Ouattara veut des solutions adaptées aux réalités africaines

Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara ou Ado, s’est dit particulièrement heureux de recevoir cette plateforme de dialogue entre les secteurs publics et privés. « Après Kigali en 2024, sous la présidence de mon frère et ami Paul Kagamé, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’abriter l’Africa CEO Forum 2025 », a-t-il dit.

La 12e édition de l’Africa CEO Forum qui se déroule à Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, ce lundi 12 mai, a pour thème : « Un New Deal public-privé peut-il rebattre les cartes en faveur du continent ?’’.

Trois chefs d’Etat africain sont venus soutenir leur homologue ivoirien. A savoir, Paul Kagame, Bassirou D. Faye et Cyril Ramaphosa, respectivement président du Rwanda, du Sénégal et de l’Afrique du Sud.

A la cérémonie d’ouverture de la 12e édition, l’Africa CEO Forum, le premier magistrat ivoirien a dressé un tableau sombre du continent :

«L’Afrique a subi de pleins fouets des crises, l’accès au financement est fortement réduit, de nombreux pays sont en proie à l’insécurité, certains sont sous les menaces permanentes de groupes terroristes, tandis que d’autres sont dans l’instabilité politique ».

Face à ces bouleversements sur les plans géopolitiques, économiques et financiers, environnementaux et commerciaux, Alassane Ouattara souhaite que cette rencontre qui réunit des décideurs du privé et du public, propose des solutions concrètes adaptées aux réalités africaines. 

Il s’est réjoui que des perspectives de retour à la normale se fassent peu à peu quand bien même les défis à relever demeurent très nombreux.

Il a rappelé qu’en Côte d’Ivoire, beaucoup de travail a été fait pour faire émerger les champions nationaux. Non sans dévoiler que le pays fait preuve de résilience et poursuit une dynamique de croissance forte et soutenue établie à 6% en 2024, et projetée à 6,25% en 2025.

A en croire le président, l’inflation est maîtrisée et devrait se stabiliser autour de 3% en 2025, bien en deçà de la moyenne régionale.

Il a également fait savoir que la résilience de la Côte d’Ivoire est renforcée par la diversification de l’économie, renforcée par les dynamismes des secteurs agricoles. « Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec 40% de la production mondiale, et le premier producteur de l’anacarde qu’on appelle la noix de cajou, également. Nous venons de découvrir des changements importants, l’économie est en pleine croissance », a fait savoir le premier magistrat ivoirien.

Le directeur général de la société financière internationale (SFI), Makhtar Diop, a pour sa part, indiqué qu’ils ont besoin du secteur privé. Ajoutant que, pour jouer pleinement son rôle, il faut lui offrir un environnement adéquat, un climat des affaires propice et attractif, des chaînes de valeurs régionales intégrées, un dialogue public-privé efficace et constant.

TL

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