Côte d’Ivoire/Santé maternelle et néonatale: « Pénurie » de  sages-femmes !

Le constat général est qu’il y a véritablement déficit de 900 000 sages-femmes, selon une expertise du ministère sa la Santé de Dimba Pierre. Laquelle expertise est directement liée à   l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et la Confédération internationale des sages-femmes.

Senmen Hounton, Directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a indiqué que « ce manque criant de personnel qualifié entraîne la mort de plus de 500 femmes chaque jour dans des contextes fragiles. Avec la précision que dans notre région, une femme meurt toutes les quatre minutes, un nouveau-né toutes les 17 secondes ».

C’était à l’occasion de la 19ᵉ Journée internationale des sages-femmes, célébrée le 5 mai. En 2025, cet enjeu a été au cœur d’un webinaire organisé par le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN),  en partenariat avec l’UNFPA. Le thème qui a guidé les activités : « Les sages-femmes : indispensables en toutes circonstances ».

Il a été dévoilé que dans de nombreux pays, notamment en Afrique, les sages-femmes exercent souvent dans des conditions extrêmement difficiles : zones rurales, localités isolées, régions en conflit ou touchées par des crises humanitaires. Dans ces contextes, les sages-femmes sont bien souvent les seules à prodiguer des soins essentiels aux femmes enceintes, aux mères et aux nouveau-nés.

Face à cette urgence, les participants au webinaire ont lancé un appel à des actions concrètes.

De leur côté, les sages-femmes ont plaidé pour des incitations spécifiques à leur déploiement dans les zones à risque, ainsi que pour davantage de reconnaissance, de sécurité et de soutien institutionnel. Le tout dans une perspective de développement et d’émergence.

TL

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