Gabon: Brice Oligui NGUEMA officiellement investi

Le général Brice Oligui Nguema a été officiellement investi président du Gabon le samedi, 3 mai 2025, lors d’une cérémonie organisée au stade d’Angondjé, en périphérie de Libreville. Près de 40 000 personnes ont pris part à l’événement, marquant la fin d’une transition politique entamée en août 2023 après le renversement d’Ali Bongo.

Élu le 12 avril dernier avec 94,85 % des suffrages, Oligui Nguema, 50 ans, entame son premier mandat à la tête du Gabon à l’issue d’une période de transition qui a duré 19 mois. L’ex-chef de la Garde républicaine avait mis fin à 55 ans de règne de la famille Bongo, invoquant la nécessité de « redonner au peuple gabonais sa souveraineté ».

L’atmosphère était à la fête dès les premières heures de la journée au stade d’Angondjé, où des milliers de spectateurs, habillés aux couleurs du nouveau président, ont rempli les tribunes dans l’attente de l’arrivée des délégations officielles. L’investiture a rassemblé une vingtaine de chefs d’État africains, venus saluer l’accession au pouvoir de celui qui se présente comme un « bâtisseur » et un réformateur.

Parmi les dirigeants présents figurent le général Mamadi Doumbouya (Guinée), qui a fait une entrée remarquée, vêtu d’un habit traditionnel, Mahamat Idriss Déby (Tchad), Paul Kagame (Rwanda), Félix Tshisekedi (RDC), Umaro Sissoco Embalo (Guinée-Bissau), Adama Barrow (Gambie), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale).

La cérémonie, mêlant solennité et célébration, a été ponctuée de prestations artistiques, d’un défilé militaire et s’achèvera dans la soirée par un « concert de la victoire » sur le front de mer de Libreville.

À la tête d’un pays riche en ressources pétrolières mais confronté à des défis majeurs, notamment en matière d’infrastructures et de diversification économique, Oligui Nguema a promis de gouverner avec « fermeté et transparence ». Pendant la transition, il a multiplié les projets de construction et réaffirmé sa volonté de lutter contre la corruption endémique.

Avec cette investiture, le Gabon tourne une page historique et entame un nouveau chapitre politique sous la conduite d’un homme qui promet de « remettre le pays sur les rails ».

Jean Claude KOUDOU

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de africanewsquick.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.