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CIV/Valérie Yapo avertit: «Si nous (PDCI) ratons encore 2025, le parti risque de s’éteindre… Aujourd’hui, c’est tout le parti qui se retrouve bloqué»

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Le procès qui l’oppose à Tidjane Thiam a été reporté au 8 mai prochain. Selon le confrère abidjan.net, à la sortie de cette audience, Elle s’est prononcé sur la vie en général et l’avenir du du parti.

Membre du bureau politique du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA), Valérie Yapo, a exprimé ce jeudi 24 avril son inquiétude face à la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale. S’exprimant depuis Abidjan-Plateau, elle appelle urgemment la direction du parti à désigner un plan B pour l’élection présidentielle de 2025. « Nous avons appris que M. Thiam a été officiellement radié de la liste électorale. C’est un scénario que je redoutais depuis longtemps », a déclaré Valérie Yapo, rappelant qu’elle avait, dès février, exhorté le parti à anticiper cette éventualité. Selon elle, le problème de double nationalité de Tidjane Thiam était un obstacle juridique prévisible que la direction du PDCI-RDA a choisi d’ignorer.

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Elle critique une gestion « amateur » du dossier Thiam par la direction du parti : « Ils sont allés jusqu’à faire de lui leur candidat à la convention, malgré les signaux d’alerte. Aujourd’hui, c’est tout le parti qui se retrouve bloqué. »

Valérie Yapo en appelle désormais à une réaction rapide et stratégique : « Il n’est pas trop tard. Le PDCI-RDA peut encore se ressaisir et choisir un nouveau candidat d’ici fin mai, un candidat qui remplisse toutes les conditions, surtout celle de la nationalité ivoirienne exclusive. »

Dans un ton ferme, elle rejette toute idée d’un culte de la personnalité autour de Tidjane Thiam : « Il a dit qu’il n’y aurait pas de plan B, ni de plan C. Mais il n’est pas Dieu. Le PDCI-RDA regorge de talents, hommes et femmes, capables de porter la voix du parti. »

Parmi les figures évoquées, elle cite Thierry Tanoh, Jean-Marc Yacé ou encore Kouamé Patrice. Elle n’exclut pas non plus sa propre candidature : « Moi-même, je pourrais être candidate », a-t-elle lâché, affirmant que personne ne devait payer pour les erreurs de gestion du dossier Thiam.

Enfin, elle rappelle l’importance stratégique de la présidentielle de 2025 pour le PDCI-RDA : « Depuis 2010, nous n’avons pas participé à une présidentielle. Si nous ratons encore cette échéance, le parti risque de s’éteindre doucement. »

La sortie de Valérie Yapo intervient dans un climat d’incertitude au sein du PDCI-RDA, alors que les élections présidentielles approchent à grands pas.

GRO avec Abidjan.net


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