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Côte d’Ivoire: « Quelle audace dans le travestissement des faits »! Valérie Yapo recadre Me Blessy et Me Suy Bi dans l’affaire qui l’oppose au PDCI et à Thiam

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Mme Valérie YAPO, membre du Bureau politique, a animé une conférence de presse à Abidjan-Angré 7eme Tranche, cet après-midi du mercredi 9 avril 2025, pour faire des précisions et des clarifications dans l’affaire qui l’oppose au PDCI et à Tidjane Thiam (président dudit parti dont elle conteste la légitimité), dont la décision du référé sera connue ce vendredi 11 avril. Déclaration liminaire.

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Mesdames et messieurs les journalistes,

Je voudrais, avant toute chose, vous remercier pour votre sollicitude, car cette rencontre avait été prévue le vendredi 4 avril dernier avant d’être reportée à ce jour pour des contraintes de calendrier.

Je tiens particulièrement à vous dire merci pour le rôle important que vous jouez pour le triomphe de la justice aux côtés des faibles comme moi dans notre société. Merci d’avoir été toujours là, depuis le début de cette affaire qui nous réunit ici encore ce jour et dont vous êtes les témoins privilégiés de toutes les péripéties.

Je prends plaisir à m’adresser à vous, parce que pour moi, chaque rencontre avec les acteurs des médias que vous êtes, représente une tribune de vérité et de clarification sur beaucoup de choses que j’ai laissées les gens passer par moment en gardant volontiers le silence pour laisser la justice faire son travail.

Vous avez bien compris que je fais allusion à cette brumeuse affaire qui m’oppose à M. Tidjane Thiam, cette procédure qui a cours devant le tribunal d’Abidjan au moment où je vous parle.

Il est vrai, nous sommes toujours en attente de la décision finale de la Justice, mais il m’importe, ce jour, de rompre le silence sur certaines manipulations des faits, parce qu’il y a un adage qui dit : « Si vous ne prenez pas le temps de dire ce que vous êtes, d’autres personnes, surtout malveillantes, prendront le temps de dire de vous ce que vous n’êtes pas».

En effet, beaucoup d’informations ont circulé un moment depuis l’audience du vendredi 28 mars dernier, l’avant-dernière que mon avocat et moi, nous avons eue avec les avocats de M. Thiam en présence du juge en charge du dossier.

Cette audience, il faut bien le souligner, elle s’est déroulée strictement à huis clos comme c’est le cas dans les procédures en référé qui ne sont pas ouvertes au public.

Ainsi, toute information qui fuite de cette rencontre ne peut provenir soit de mon avocat et de moi, soit des avocats de la défense.

Aussi, quelle ne fut notre surprise qu’à peine sortie du bureau du juge, les réseaux sociaux, puis les médias proches de M. Thiam sont inondées d’allégations mensongères, de faits savamment tronqués, habillement distillés me prêtant même des propos que je n’ai pas tenus.

Bien évidemment, on n’a pas tardé à se rencontre compte que tout ce bruit a été orchestré par les avocats de la défense qui ont même animé des conférences de presse pour confirmer ce qu’ils savent faire le mieux, à savoir se complaire dans le faux et la forfaiture.

Me Blessy Chrysostome et Me Suy Bi, comme c’est d’eux qu’il s’agit, au sortir de l’audience, ont déclaré sur la place publique que moi, Valérie Yapo, et mon avocat, nous avions demandé une mise sous tutelle du PDCI-RDA, en désignant nommément le Doyen Jules Ahouzi comme notre choix pour conduire cette transition.

Quelle audace dans le travestissement des faits et quelle persévérance dans le mensonge !

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Dans une précédente déclaration, je soulignais qu’au cours des échanges qui ont eu lieu entre les parties (les avocats de M. Thiam et nous), en présence du juge, il n’avait jamais été question d’une mise sous tutelle du PDCI-RDA. Cette idée n’ayant jamais été évoquée, ni par moi, ni par mon avocat, encore moins par le juge ou dans ma déclaration au sortir de l’audience.

Je vous le répète encore aujourd’hui et j’insiste, ces allégations sont une grosse et malveillante extrapolation des avocats de M. Thiam qui, avec un peu de recul, témoignent ainsi d’une mauvaise foi manifeste, sinon de leur incompétence notoire ou de leur carence dans cette affaire où la bienséance aurait voulu qu’en tant qu’homme de loi, ils aient donné de précieux conseils à leur mandant englué dans l’imposture et la forfaiture depuis sa réparation sur la scène politique ivoirienne et dans notre famille politique le PDCI-RDA.

A cette tribune, je tiens à faire une nette clarification au sujet des échanges qu’il y a eus à l’audience du 28 mars 2025.

En effet, ma requête portant sur l’illégalité de M. Tidjane Thiam dont je conteste, et encore plus que jamais, la parodie d’élection à la présidence du PDCI-RDA, le juge a voulu savoir ce qu’adviendrait de la direction du parti si celui-ci était récusé.

C’est alors que nous lui avons signifié que des mécanismes existent dans les textes du parti et qui stipulent qu’en cas de vacance de sa présidence, il revient au membre du Bureau politique le plus âgé d’en assurer provisoirement l’administration.

Le Juge, voulant savoir davantage a demandé qui est le Doyen d’âge actuel dans la lignée de la succession. Nous lui avons répondu que présentement, il s’agit du Doyen Cowpli Boni. Mais, ce dernier s’étant compromis comme biens d’autres doyens avec lui dans les manœuvres qui ont propulsé indûment M. Thiam à la tête du PDCI-RDA, il ne jouit plus d’une crédibilité pour se substituer à ce poste.

La juge demande alors, qui d’autre peut occuper le poste. C’est alors que nous lui avons indiqué la liste des doyens d’âge par ordre successoral.

Voici comment le nom du vieux Ahouzi a été évoqué. Jamais, le nom de M. Ahouzi n’a été prononcé comme une proposition de notre part ou comme une option, voire le choix de Valérie Yapo et de son avocat pour le proposer dans un schéma de mise sous administration provisoire du PDCI-RDA.

A propos de la mise du PDCI-RDA sous une administration provisoire, il faut qu’o. en parle également.

Ce terme n’a jamais été utilisé également dans le sens d’une mise sous tutelle du PDCI-RDA.

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Pourvu qu’on ait un peu de bon sens, vous convenez tous avec moi que la mise sous tutelle suppose que nous demandons que le PDCI-RDA soit dirigé par un représentant dûment désigné de l’Administration issue de l’autorité de tutelle, à savoir le ministère de l’Intérieur. Si ceci était le cas, pourquoi aurions-nous évoqué avec le juge  les mécanismes internes reposant sur les textes du parti prévoyant un ordre successoral déjà établi en cas de vacance de la présidence du parti.

Le terme administration provisoire, galvaudé à dessein par la défense en mal d’argument dans sa tentative de forfaiture dévoyée, ne désigne que l’ouverture d’un nouvel intérim que je réclame du reste, suivant les mécanismes internes en place pour parer à toute éventualité, au moment où nous demandons l’annulation de l’élection de M. Thiam, la forclusion des instances créées ou mises en place par celui-ci, ainsi que l’invalidation de toutes les initiatives prises sous sa gouvernance.

Les avocats de M. Thiam l’ont bien compris ainsi, mais il font exprès pour se saisir juste de l’expression ‘’administration provisoire’’ comme d’une faille toute trouvée en se précipitant sur la place publique pour crier au loup. Ainsi, ont-ils fait étalage de leurs lacunes en me présenter à tous les membres de notre famille politique comme une actrice en ‘’mission commandée’’ pour détruire le PDCI-RDA, m’accusant à tort d’avoir demandé une mise sous tutelle de mon propre parti, le PDCI-RDA.

En agissant ainsi, ils donnent dans la délation comme baroud d’honneur devant l’échec de la mission que leur a confié leur client.

Je suis encore plus ahurie de constater que ces frères ont poussé le bouchon jusqu’à aller contraindre le vieux Ahouzi Jules à lire un texte qu’ils ont produit eux-mêmes pour étayer leurs actions et se donner de la contenance devant les militants du parti. Quelle honte !

Je ne suis pas juristes, certes, mais je voudrais encore rappeler à ces hommes de droit, ces intellectuels qui rusent avec les mots, et surtout avec le droit, que la mise sous tutelle par une administration provisoire est une prérogative que l’Etat se donne en désignant lui-même un représentant aux commandes d’une structure en cas de crise grave pouvant affecter la sécurité des individus ou stabilité sociale.

Dans le cas de nos échanges avec le juge, il ne s’est agi ni plus ni moins que de ce que prévoient les procédures internes à notre parti pour continuer sa marche. Nul n’est en danger au PDCI-RDA, et la situation au PDCI-RDA, en l’état actuel, ne met pas en péril la stabilité de notre pays. D’où nous vient donc que notre modeste personne puisse recourir à une administration sous tutelle pour requérir juste que la légalité soit rétablie à la tête de notre parti ?

En clair, et comme j’ai eu à le dire au départ, cette idée n’est rien d’autre qu’une affabulation,  une basse manœuvre des avocats de M. Thiam à court d’argument face à la réalité des faits qui les rattrapent, eux et leur client. 

Ceci étale, s’il est besoin de le répéter, les carences, l’incompétence et la mauvaise foi de ces hommes en toge, de surcroît militants de notre grand parti, le PDCI-RDA, et pour qui j’ai eu beaucoup de respect et de considération jusqu’à ce qu’ils m’en donnent ainsi les preuves contraire.

S’ils voulaient intoxiquer l’opinion, ils ne s’en prendraient autrement.

Pour vouloir tromper les militants, c’est une fort belle et triste trouvaille de la part de ces compagnons qui ont aidé, penauds, M. Thiam, à s’enfoncer dans des erreurs.

C’est pourquoi, à ce stade de mon propos, je voudrais m’adresser à mes camarades militantes et militants du PDCI-RDA, et à travers eux, à toute l’opinion ivoirienne.

Vous mes camarades Délégués, Secrétaires de Sections, Membres du Grand Conseil, Membres du Bureau politique, ne vous laisser pas berner par les mensonges et les illusions que servent de mauvaise foi ceux parmi nous qui tentent vaille que vaille de nous faire avaler les mensonges et  la forfaiture mal ficelée depuis le début.

Je suis prise à partie par certains de nos sœurs et frères, parce que j’ai osé. Pourtant, il faut bien qu’il y ait des voix pour oser quand il se trouve des choses qui ne vont pas dans le droit  chemin.

Oui, j’ai osé parce qu’il fallait dire la vérité et nous ouvrir les yeux sur des choses qui nous rattrapent ou risquent de nous rattraper dans un futur pas très lointain.

J’ai osé dénoncer du faux, des manœuvres dilatoires et dolosives à l’intérieur, et maintenant à la tête de notre part, le PDCI-RDA.

J’ai osé toucher à des intérêts égocentriques, au lieu du bond collectif que nous devrions faire dans la transparence et la cohésion pour d’avancer en chœur vers la reconquête du pouvoir, le but commun que nous entrevoyons pour octobre 2025.

J’ai été victime de décisions injustes et injustifiées de personnes dont je remets en cause la légitimité pour prendre des décisions.

C’est pourquoi j’ai saisi la justice pour, non seulement me faire droit, mais aussi faire droit à bien de nombreux militants qui, comme moi, ont pu se rendre compte, peu après, de la forfaiture à la tête de notre parti, le PDCI-RDA.

Je tiens à ce que cette justice soit rétablie. C’est pourquoi je ne renoncerai pas à ma requête, et encore moins, je ne désisterai de la procédure en cours dont les conclusions sont encore attendues.

Le faisant, je ne suis en mission pour personne. Je suis en mission pour le PDCI-RDA et pour le bien du PDCI-RDA, l’héritage politique que nous a laissés nos illustres prédécesseurs, feu le Père-fondateur Félix Houphouët-Boigny, et après lui feu le Président Henri Konan Bédié que j’ai eu à servir fidèlement et loyalement.

Formé à l’école de ce grand homme, j’ai la haute estime de ma personne pour me soumettre à de basses manœuvres de dérision ou de déstabilisation par qui que ce soit, encore moins par les adversaires actuels du PDCI-RDA au pouvoir.

‘’NON, JE NE SUIS PAS UNE MANIPULÉE, ET JE N’AI PAS L’ÂME D’UNE MANIPULÉE, MAIS JE SAIS PRENDRE MES RESPONABILITÉS QUAND IL LE FAUT ET COMME IL LE FAUT’’.

Chères Sœurs, chers frères militants,

Je ne saurai terminer cette clarification sans me prononcer sur la dernière actualité dans notre parti. Je veux parler du Bureau politique qui s’est tenu le samedi 5 avril 2025 à Yamoussoukro et des décisions qui ont résulté dont l’organisation de la Convention de désignation de notre candidat pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

D’entrée, tous, nous avons noté l’absence de M. Tidjane Thiam, celui-là même qui a convoqué ce Bureau politique, dans sa qualité de président élu du PDCI-RDA. Est-il décent, compréhensible que le président élu d’un parti politique, manque à la toute première réunion de la plus grande instance de ce parti qu’il a lui-même dûment convoqué ?

Cette absence est inadmissible, quelqu’en soient les raisons évoquées.

Mieux, les raisons avancées par les mandatés de M. Thiam peinent à convaincre le moins dubitatif des militants que nous sommes. Il a été dit qu’il était en haute mission pour le PDCI-RDA à l’étranger, et qu’il devait participer à une rencontre de haut niveau, le Djibouti forum qui s’ouvrait le lundi 07 avril 2025.

En quoi ce forum prévu à partir du 7 avril dérangeait-il la participation de M. Thiam au Bureau politique du parti auquel il tient tend ?

Mieux, on apprendra par la suite que M. Thiam n’était pas convié en présentiel à ce forum, car il n’interviendrait que juste en visio-conférence pour 10 minutes. Cette visio-conférence ne pouvait-il pas se faire à parti de Yamoussoukro, à Abidjan, ou partout ailleurs en Côte d’Ivoire, après le Bureau politique ?

La Vérité, c’est qu’une fois encore, M. Thiam a démontré son absence d’attachement au PDCI-RDA qu’il a abandonné 23 ans durant avant de revenir s’en agripper de nouveau.

C’est un manque de respect à notre famille politique et à tous ceux qui donnent des leurs pour que ce parti tienne debout et continue sa route.

Qu’en est-il des décisions du Bureau politique ?

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Le Bureau politique qui s’est tenu sans son initiateur le samedi dernier a fixé comme date pour la tenue de la Convention pour la désignation du candidat du PDCI-RDA à l’élection présidentielle de 2025 au 16 avril prochain, soit dans un délai de 10 jours.

Honnêtement, si on veut être objectif, pourquoi cette date précipitée soudain, après nous avoir fait attendre pendant de longs mois jusqu’à ce que M. Thiam obtienne sa libération de son allégeance de la nationalité française seulement le 20 mars dernier.

N’est-ce pas ce que l’on veut cacher avec la main qui ressort au grand jour ? C’est-à-dire que tout est fait pour qu’il n’y ait aucune compétition au PDCI et que seul M. Thiam soit habilité à se présenter pour le PDCI comme candidat à la Convention puis à la présidentielle d’octobre prochain ? La suite des événements nous le prouve davantage.

En plus du délai précipité pour la tenue du Congrès, la période du dépôt des candidatures est prévue du mardi 8 à demain jeudi 10 avril 2025. Soit deux jours après la tenue du Bureau politique sans donner de délai pour permettre aux éventuels autres candidats, probables adversaires de M. Thiam, de constituer leurs dossiers de candidature pour les déposer.

N’est-ce pas une façon d’éliminer toute adversité pour imposer M. Thiam encore comme l’unique candidat à la Convention pour le désigner comme le candidat du PDCI-RDA à la présidentielle de 2025 ? Vous comprenez avec moi que ce calendrier est inapproprié et ce chronogramme a été conçu à dessein dans un objectif inavoué mais que tout le monde imagine aisément.

Mesdames et Messieurs,

Entre nous, n’est-ce pas la même imposture, les mêmes forfaitures que je dénonce qui continuent ? Où est la démocratie à l’intérieur du parti dit DÉMOCRATIQUE de Côte d’Ivoire.

Chères militantes, chers militants du PDCI-RDA, au-delà de notre parti politique, la Côte d’Ivoire toute entière nous regarde, et nous n’avons pas le droit de laisser triompher cette manière de faire, cette tricherie indigne du parti bientôt octogénaire qu’est le nôtre.

Nous devons servir de modèle, et c’est en cela que les Ivoiriens, dans leur ensemble, nous témoigneront leur confiance dans ce pays où les modèles se comptent et le mérite se cherche.

Le comble, quand le Bureau politique confie à M. Thiam, candidat à la Convention, de désigner les membres du Comité électoral, le tour est joué. Devrait-on parler encore de Convention, de scrutin primaire, là où celui qui participe à la compétition est lui-même l’arbitre contre ses adversaires.

M. Thiam, qui récuse la Commission électorale indépendante (CEI) actuelle qu’il caricature comme étant un arbitre qui participe en même temps à la compétition sur le terrain, ne sait pas faire la même différence quand il s’agit des élections au PDCI-RDA. Quel paradoxe ? 

Vous comprenez ma position vis-à-vis d’une telle personnalité dont l’irruption sur le jeu politique au PDCI est en train de fausser toutes les données et de nous conduire vers une désorganisation certaine.

Voilà pourquoi j’ai esté en justice et je réitère encore ma foi en cette justice dans l’attente d’une décision juste qui mettra fin à toutes ces mascarades.

D’ici là, j’invite les militantes et les militantes du PDCI-RDA à faire bloc contre toutes ces décisions frappées d’injustices du Bureau politique afin d’éviter une parodie de Convention pour désigner un candidat qui ne serait pas réellement leur choix comme cela a été le cas de sa parodie d’élection par des manœuvres dolosives avec la complicités de certains de nos cadres, et hélas de certains de nos doyens.

Que Dieu nous garde et bénisse le PDCI-RDA, notre grand parti, qu’Il ajuste les cœurs de ceux qui veulent se servir pour accomplir leur dessein égocentriques, et qu’Il ouvre grand les yeux des militants et des militantes pour les aider à emprunter la voie de l’équité, de la vérité et du salut au bout de la justice sociale.

Valérie Yapo

Militante engagée du PDCI-RDA

Membre du Bureau politique du PDCI-RDA

Ex-Délégué du PDCI-RDA à Akoupé

Ex-Secrétaire Exécutif

Ex-Vice-Présidente de la JPDCI-RDA

Ex-Détenue politique au nom du PDCI-RDA


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