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PDCI-RDA/En tournée à Didiévi : Ce que le député N’guessan Edouard a dit de Jean-Louis Billon, Ahoussou Kouadio et Brice Kouassi à ses parents

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De retour d’une tournée qu’il a entamé dans la Département de Didiévi, en sa qualité de Vice-président du PDCI-RDA, N’guessan Kouassi Edouard, Député de Didiévi et délégué départemental Didiévi 1, s’est prêté aux questions des hommes de média, le dimanche 2 février 2025 dernier. Abordant l’état de santé du PDCI-RDA dans le Département, il n’a pas manqué de se pencher sur la révision de la liste électorale, qui fait débat en ce moment. Intégralité de l’interview.

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Monsieur le Vice-président, Délégué de Didiévi 1, vous venez d’entamer une tournée dans le département de Didiévi. La première étape vous a conduit dans les délégations de Didiévi commune et Didiévi 1. Que peut-on retenir de cette première étape ?

Le bilan est partiel, puisque c’est une partie de la mission qui va s’étendre sur toutes les 5 Délégations PDCI-RDA du Département. Nous avons effectivement commencé par les Délégations de Didiévi commune et de Didiévi 1. Partout, les parents étaient très contents de nous voir. Comme je le dis souvent, il faut être sur le terrain, aux côtés de nos parents. Ce n’est pas dans nos bureaux climatisés à Abidjan que nous allons faire la politique. Il faut qu’on soit sur le terrain. J’ai donc profité de cette tournée pour souhaiter une bonne année à nos parents, leur souhaiter santé, succès et prospérité. Ils étaient bien contents de me voir. Nous avons également insisté sur la présentation de notre candidat, Tidjane Thiam, qui il est, quels sont ses objectifs et ce qu’il veut faire pour notre pays. Tidjane Thiam est le petit-fils du Président Houphouët-Boigny, un des nôtres et dont le village paternel est Groyaokro, un village de la Sous-préfecture de Didiévi. Les parents étaient très contents de savoir que c’est le petit-fils du Président Houphouët-Boigny, ce grand homme qui a géré notre pays et qu’il va nous aider à conquérir le pouvoir d’État. Nous avons distribué des calendriers avec la photo du président Thiam, et les parents en étaient ravis.

Malgré la joie des parents, ils se sont inquiétés de la situation qui prévaut au PDCI-RDA avec le cas Jean Louis Billon. Que leur avez-vous dit à ce sujet ?

Vous avez parfaitement raison ! Cela montre que nos parents, bien qu’au village, suivent l’actualité de notre parti, le PDCI-RDA. Au cours des échanges, le cas Jean Louis Billon est revenu. Nous avons été clairs : notre candidat aux présidentielles prochaines, c’est le président Tidjane Thiam. Jean-Louis Billon, s’il veut venir à la convention, qu’il vienne. Nous l’attendons à la convention parce que, comme le président l’a dit, il est prêt à affronter tout le monde. S’il veut être indépendant, c’est sa décision. Nous, ce qui nous préoccupe, c’est notre candidat. Nous devons l’aider sur le terrain pour accéder au pouvoir d’État.

Autre fait majeur au cours de cette tournée, c’est la distribution de certificats de nationalité et d’extraits de naissance à vos parents. Alors que l’objectif, c’est certainement pour la Révision de la Liste Electorale (RLE), celle-ci est incertaine et encore coincée en ce moment…

Beaucoup de documents engagés au cours de la période de la RLE, qui s’est déroulée en novembre-décembre, sont sortis maintenant. Nous avons distribué ces documents à nos parents. Mais nos parents veulent être sur la liste électorale. J’interpelle M. Coulibaly Kuibiert, Président de la CEI, pour lui dire que pour les présidentielles de 2025, il vaut mieux faire le RLE avant les élections. Le budget est déjà disponible. Les députés et le président du parti ont insisté là-dessus. Il est important que nos parents puissent s’inscrire sur la liste électorale. Au cours de cette visite, mes collaborateurs et moi avons remis symboliquement dans plusieurs villages des extraits de naissance et des certificats de nationalité à plusieurs requérants qui souhaitent être sur la liste électorale pour prendre part aux élections présidentielles à venir. C’est le lieu pour moi de lancer, encore une fois, un appel solennel à la CEI afin qu’elle organise une nouvelle opération de révision avant les élections. C’est de notoriété publique que beaucoup d’Ivoiriens se retrouvent dans le même cas que mes parents de Didiévi et souhaitent être pris en compte. Personne n’a le droit d’ignorer leur volonté.

Pensez-vous que c’est un tournant important pour qu’il y ait des élections crédibles en 2025 ?

Exactement ! Le président Kuibiert a l’occasion de montrer qu’il est un grand patriote. Ces élections sont déterminantes. Nous devons donner l’exemple, comme cela a été vu au Sénégal et au Ghana récemment. Il faut que Kuibiert joue le jeu de la démocratie et crée les conditions pour une deuxième révision de la liste électorale, afin que nos parents puissent prendre part au vote en 2025. Le constat est le même partout : beaucoup de parents n’ont réceptionné leurs documents administratifs qu’après la fermeture de la RLE. Pourquoi devrait-on les empêcher de s’y inscrire si telle est leur volonté ? Que tous ceux qui le désirent s’inscrivent sur la liste électorale et que celui qui doit gagner gagne à la loyale pour éviter les contestations et leur lot de morts et de désespoir.

Cette tournée est entamée après le passage du RHDP avec le premier responsable de la région du Bélier, Jeannot Ahoussou-Kouadio. Peut-on dire que vous êtes allé effacer leurs traces et rétablir certaines vérités ?

Bien sûr, je suis allé effacer les traces de ce qui s’est passé avant moi. Ce sont nos frères, le président Jeannot Ahoussou et le jeune frère Brice Kouassi. J’ai dit aux parents que ce sont nos frères, mais qu’ils sont un peu comme des frères égarés. Jeannot Ahoussou a été victime de la politique du RHDP. Il a perdu deux élections de suite, et après on nomme quelqu’un d’autre Président du Sénat. Nos parents ont bien compris que nos frères ne sont pas bien lotis au RHDP. Nous, ce que nous disons aux parents, c’est la vérité. Et ils savent que la vérité est dans notre bouche. C’est Tidjane Thiam le futur Président de la République.

Vos parents ont manifesté le désir de voir leur petit-fils, Tidjane Thiam leur rendre visite, ça sera pour quand cette visite historique ?

Oui, bien sûr. Ils ont insisté, ils m’ont dit ceci : « si tu vois Tidjane Thiam, dis-lui que ses parents veulent le voir. » C’est une commission importante et la nouvelle sera fidèlement transmise au Président Tidjane Thiam. Et le connaissant, il saura aménager son programme pour répondre à l’attente de ses parents de Didiévi. Notre souhait à tous, les parents et moi, c’est qu’il puisse venir avant le début de la campagne. C’est vrai que son agenda est assez chargé, mais je reste convaincu qu’il trouvera toujours le temps d’aller visiter nos parents.

Quel est votre message aux militants, bien que la bataille de la RLE soit ainsi engagée ?

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Le message est simple. C’est de leur dire de continuer à se mobiliser. Se mobiliser surtout pour la RLE qui, j’en suis sûr, aura lieu les semaines à venir. Le président du parti, Tidjane Thiam, a engagé le combat, avec lui les députés, les partis de l’opposition, la société civile, et nous pensons que c’est un combat qui va aboutir. Il faut travailler de sorte à ce que les documents soient prêts et qu’à l’annonce de la date, nos parents et l’ensemble des populations qui aspirent à s’inscrire sur la liste électorale puissent le faire. Sur le terrain, nos parents m’ont interpellé pour dire qu’ils veulent être sur la liste électorale, ils veulent voter. Certains ont maintenant les documents et souhaitent qu’on crée les conditions pour qu’ils soient sur la liste. J’interpelle à nouveau Coulibaly Kuibiert pour lui dire qu’il a une occasion historique de montrer qu’il est un démocrate. Il y a deux choses que les gens nous demandent aujourd’hui et sur lesquelles la communauté internationale insiste. Un, que tous ceux qui doivent voter, qui peuvent voter, soient sur la liste électorale. Deux, qu’on ait des élections inclusives et participatives. Cela signifie que tout le monde doit pouvoir être candidat. Pour les élections à venir, nous avons l’occasion de régler définitivement les problèmes en Côte d’Ivoire. Il n’est pas normal qu’à chaque élection il y ait des morts. Nous devons arrêter cela. Il faut que tout le monde soit candidat. C’est ma façon de voir les choses. En 1998, j’ai toujours dit que je souhaitais qu’Alassane Ouattara soit candidat. Je l’ai dit, certains amis n’étaient pas d’accord avec moi, mais après, ils m’ont compris. Je dis la même chose aujourd’hui : que tous ceux qui veulent être candidats le soient. À partir de ce moment-là, nous verrons qui va gagner. Pour nous, au PDCI, en 2025, avec la victoire de Tidjane Thiam qui bénéficiera du soutien fort de tous les Ivoiriens, nous pensons que ce sera le deuxième miracle ivoirien sous son magistère.

La vérité des urnes pour ramener définitivement la paix en Côte d’Ivoire ?

Voilà, la vérité des urnes pour ramener définitivement la paix en Côte d’Ivoire, comme vous le dites. Et cette paix sera une paix définitive. Pour cela il faut que tous ceux et celles qui veulent être candidats puissent l’être. Et que tous ceux et celles qui doivent être inscrits sur la liste électorale le soient aussi. Que le Président Gbagbo soit réinscrit sur la liste électorale ainsi que Blé Goudé, Soro Guillaume etc. C’est à ce seul prix que nous aurons des élections crédibles et inclusives et que nous pourrons sauvegarder la paix et amorcer le développement réel de notre pays.

A.N. LYRANE


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