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Côte d’Ivoire : La Fondation BOA Côte d’Ivoire réhabilite et équipe le Centre de santé de N’Dakro (Tankessé)

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Présente dans sept pays africains (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal, Bénin, Madagascar et Côte d’Ivoire), pour le bien-être des populations ivoiriennes et partout où elle est sollicitée, la Fondation BOA poursuit son engagement en faveur des communautés rurales. Samedi 1er février 2025, elle a procédé à la remise du Centre de santé réhabilité de N’dakro, dans la région du Gontougo. Ledit Centre de santé, vieux de plus de 40 ans était en état de délabrement très avancé.

Aujourd’hui, c’est un Centre de santé rénové et équipé à hauteur de 90 millions de FCFA qui a été remis aux populations de N’Dakro, un village de plus de 3 000 habitants situé dans la région du Gontougo, au Nord-Est de la Côte d’Ivoire.

Grâce à la Fondation BOA-CI, il a été complètement rénové. En plus, la Fondation BOA l’a équipé de matériel médical moderne. Il s’agit entre autres de lits, de fauteuils et divers équipements essentiels à la prise en charge des patients.

Le Président de ladite Fondation, Honoré Assanvo N’Guetta, a expliqué que le Centre de santé de N’dakro qui dessert plusieurs villages environnants, méritait bien cette réhabilitation.

 « Aujourd’hui, N’Dakro est l’heureux bénéficiaire d’un Centre de santé entièrement rénové et équipé ainsi que la construction de 04 latrines pour un montant d’environ 90 millions de f CFA pour le bonheur des populations de N’Dakro et villages environnants. Le travail accompli ici, a été immense, au regard de l’état de dégradation très avancée que nous avons constaté lors de notre premier passage », a souligné le président Honoré Assanvo N’Guetta de la Fondation BOA.

Selon lui, «le projet de rénovation du Centre de santé de N’Dakro a été retenu parce que nous avons estimé qu’il répondait à notre objectif d’appui aux communautés rurales. Ce n’est pas par complaisance que nous sommes venus ici ».

Un engagement pour la santé publique

Lors de son allocution, Honoré Assanvo N’Guetta a souligné l’importance d’un accès équitable aux soins de santé : « La santé est un droit fondamental, un bien précieux que nous devons préserver et renforcer. Il est de notre devoir de garantir que chaque individu, qu’il soit jeune ou vieux, homme ou femme, ait accès à des soins de qualité, proches de chez lui. C’est pourquoi cette réhabilitation représente bien plus qu’une simple rénovation. Elle incarne l’engagement de la Fondation BOA, envers la santé publique, la volonté d’offrir des services de santé de qualité, et d’assurer à chaque patient un accueil digne, humain et professionnel.»

Il a également rappelé que la Fondation, présente dans sept pays africains (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal, Bénin, Madagascar et Côte d’Ivoire), multiplie les initiatives en faveur du bien-être des populations. En plus de la rénovation du centre, quatre latrines ont été construites afin d’améliorer les conditions d’hygiène des patients et du personnel de santé.

Appels à une gestion responsable et à des actions complémentaires

Soungalo Diakité, secrétaire général de la préfecture de Koun-Fao, a exprimé sa gratitude envers la Fondation et a encouragé les populations à faire bon usage des infrastructures mises à leur disposition. Il a notamment insisté sur l’importance des consultations prénatales et du dépistage des maladies telles que le cancer du col de l’utérus.

Toutefois, des besoins subsistent. Le directeur départemental de la santé, Evariste Zana, a plaidé pour la construction d’une clôture autour du centre afin d’assurer la sécurité des patients, du personnel et des équipements. En attendant un financement pour une clôture en dur, il a proposé l’installation d’une haie vive comme solution intermédiaire.

 « La clôture pour un centre de santé est très importante. Parce qu’elle permet non seulement de sécuriser les bénéficiaires, de sécuriser le personnel qui y travaille et surtout de sécuriser le matériel et éviter que les animaux divaguent dans la cour de l’hôpital, ce qui peut entrainer des maladies et autres choses. Nous allons nous faire fort de faire des plaidoyers auprès des autorités compétentes, pour voir comment on peut initier la clôture », a-t-il fait savoir.

Un moment de fierté pour les habitants de N’Dakro

Le député Soumaïla Kouassi Brédoumy, natif de N’Dakro, a exprimé sa satisfaction. Il dira : « Nous sommes heureux. Le député est le porte-parole de la population. C’est à ce titre que nous avons porté la parole aux autorités administratives d’abord, qui nous ont autorisées à nous adresser à la Fondation. Le développement est le concourt de chaque acteur de développement du pays. Ce n’est pas forcément le gouvernement. Le gouvernement trace les grandes lignes et les autres acteurs en fonction de la vision se joignent à cela pour réaliser. C’est dans ce cadre qu’il faut féliciter la BOA d’avoir eu l’idée de créer une Fondation pour aider les populations. »

Quant à Adams Yao, président de la Mutuelle de Développement de N’Dakro (MUDEN), il a, pour sa part, exprimé sa gratitude à la Fondation BOA pour cette initiative, qui améliore considérablement les conditions de vie des habitants.

 Avec cette rénovation, le centre de santé de N’Dakro entre dans une nouvelle ère. Il devient un modèle d’amélioration des services de santé en milieu rural, grâce à l’appui de partenaires engagés dans le développement communautaire.

GRO avec Sercom


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