CIV/Présidentielle 2025: Un petit-fils de Cheick Yacouba Sylla parle aux militants du PDCI-RDA et saisit le Comité des Sages…

Le PDCI RDA, dans le Préambule de ses statuts et règlement intérieur déclare et je cite : « … le PDCI RDA s’assigne pour mission la libération de l’homme Ivoirien et l’affirmation de sa personnalité, et pour objectif, la promotion d’une politique de bien-être par le travail, dans la discipline et la paix. Il milite également pour la construction d’un monde de justice et de paix par le dialogue, la neutralité absolue. »

Le Président Félix Houphouët-Boigny, – paix à son âme- en collaboration avec les Pères fondateurs ont traduit cette volonté en acte. Pour s’en convaincre, point n’est besoin de rentrer dans des tournures philosophiques et mathématiques pour démontrer cette réalité évidente. Ainsi, la Côte d’Ivoire moderne a fait et continue de faire la fierté de tous les Ivoiriens et même de bon nombre de ressortissants de certains états Africains qui l’ont adoptée comme leur seconde patrie.
Ses fondements sont si solidement ancrés dans la paix, le dialogue et le développement que quelqu’un a cru bon de faire cette remarque judicieuse: « lorsque les fondements sont solides, les ramifications ne sont pas en danger. » Ce qui est certain, c’est que la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens finissent toujours par s’entendre sur l’essentiel et, en ce qui me concerne, l’essentiel [au-delà de la Cote d’Ivoire] , c’est le PDCI-RDA puisque c’est de lui que je parle.
Aucune œuvre humaine n’étant parfaite, je retiens pour l’essentiel tout le grand travail abattu pour la libération de l’Ivoirien et de l’affirmation de sa personnalité. Aujourd’hui, près de 25 ans après avoir perdu le pouvoir d’Etat, et avec la mort du Président HENRI KONAN BEDIE, le PDCI-RDA a un nouveau Président en la personne de M. TIDIANE THIAM. Son retour à la tête du parti nous donne beaucoup d’espoirs pour l’union de tous les membres du parti et des Ivoiriens. Avec cette nouvelle donne du PDCI-RDA, le paysage politique du pays enregistre un regain d’intérêt qu’il est loisible de constater.
Dans cet élan, la conquête du pouvoir d’Etat étant dans l’ADN de tout parti politique, à l’orée des élections présidentielles d’Octobre 2025, nous assistons à la montée d’adrénalines des acteurs politiques toutes tendances confondues. Le PDCI-RDA ne faisant pas exception à la règle est également atteint par ces agitations avant élection. Ainsi, des velléités de candidature sont annoncées par des cadres du parti, ce qui apparaît pour les militants de base comme la preuve du dynamisme et de la vitalité du parti octogénaire de Côte d’Ivoire qui est un modèle vivant de démocratie.
Cependant, toute proportion gardée, nous constatons avec regret des sorties et des écarts de langages qui ne sont pas faits pour faciliter la cohésion au sein de notre parti. Face à ces graves dérives, à un certain moment, les autorités du parti devraient pouvoir prendre leur responsabilité pour siffler la fin des hostilités et imposer le silence.
Heureusement, au PDCI-RDA, sauf erreur ou omission de ma part, ce rôle est dévolu au comité des sages dont je reconnais au passage que nous avons perdu deux de ses vaillants chevaliers, en la personne de feu Cheickna Sylla et du Général Ouassenan Koné (qu’ils reposent en paix).
Mais au-delà de ces deux personnalités fortes, ledit comité existe toujours. Et, en tant que « conscience morale du parti », il a l’impérieux devoir de nous faire l’économie de tout ce à quoi nous assistons malheureusement. Je sais aussi que les membres de ce comité tentent certainement de ramener la cohésion au sein du parti mais tant que l’objectif final n’est pas atteint, nullement ils ne doivent baisser pavillon.
Le conseil de discipline étant, je crois, le dernier recours, je pense que nous avons encore une marge de manœuvre. Dans cet ordre d’idées, certaines personnes soutiennent qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. Le Père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, le Président Felix Houphouet Boigny disait que toutes les guerres finissent par le dialogue. Et si le Bélier de Yamoussoukro était des nôtres, sûrement aurait-il privilégié ce dialogue pour éviter les morts inutiles. En la matière ici, la mort de manière imagée étant « la fracture du parti. »
Le Président TIDIANE THIAM, Jean Louis Billon, Maurice Kakou Guikahué, Le Maire Yacé, Akossi Bendjo, l’honorable Yasmina Ouegnin, pour ne citer que ceux-là, chacun de ces cadres est une fierté pour le pays et pour le PDCI-RDA. Notre parti, le PDCI-RDA, est un grand pourvoyeur de cadres très compétents pour le pays. Seule la conjugaison harmonieuse de leurs efforts, disons le bras tendu des uns envers des autres, pourrait profiter tant au parti qu’à la Côte d’Ivoire toute entière.
Les changements cycliques sont du domaine réservé au Divin. Avant leurs accomplissements, la sagesse recommande une discipline certaine pour non seulement apprécier à sa juste valeur ce don de Dieu et ensuite savoir en user pour le bonheur partagé. Dieu aime la Côted’Ivoire et les Ivoiriens sans oublier tous les habitants de ce beau pays. C’est ensemble que nous ferons le bonheur de tous.
En fin, si le comité des sages m’était compté, quel que soit les ambitions personnelles des uns et des autres, ces cadres-là ne doivent en aucun cas se disputer un poste. Le dialogue se doit de triompher et de nous proposer (comme une fumée blanche au Vatican) un nom consensuel pour aller uni à la conquête du pouvoir d’Etat pour le bonheur de tous les Ivoiriens.
Bonne et heureuse Année 2025 à Tous.
Gagnoa, le 15 Janvier 2025
SYLLA Mahamadou Lamine (Malamine)
-Petit-fils de feu Cheick Yacouba Sylla
-Imprimeur
-Ambassadeur de Paix et
–Secrétaire général de section PDCI-RDA
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