Crise créée à la Fédération Ivoirienne de Taekwondo: Bamba Cheick Daniel (PCA), le marionnettiste? Les masques tombent
Tel un palpitant feuilleton digne des films hollywoodiens, la crise créée de toute pièce à la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD) par la volonté d’une poignée d’hommes de démettre le président élu Jean-Marc Yacé, va de rebondissement en rebondissement avec à chaque étape, des gens qui se dévoilent.
Le dernier rebondissement en date est la lettre adressée par Cheick BAMBA Daniel, Président du Conseil d’Administration (quasiment en fin de mandat) du Centre Sportif Culturel et des TIC Ivoiro-Coreen Alassane Ouattara (CSCTICAO) au Ministre en Charge des Sports, lui demandant de « faire libérer ledit siège de tout occupant jusqu’à nouvel ordre ». En d’autres termes, le PCA demande au ministre de fermer le siège de la FITKD, pour empêcher le président Yacé et son bureau d’y accéder.
Ce, malgré la décision de justice du mardi 5 novembre, en sa conclusion de l’ordonnance de référé N° 4212/24 rendue qui disait : « – reconnaît Monsieur Jean Marc Yacé comme seul président de la Fédération ayant qualité pour la représenter ; – a suspendu tous les effets de l’Assemblée générale du 19 octobre jusqu’à ce que le Tribunal, saisi de la demande en annulation de la susdite assemblée, ait définitivement statué. – Enfin, il a ordonné l’exécution de la décision sur minute et avant enregistrement. ». C’est-à-dire que la décision de la justice avec effet immédiat dès le prononcé.
C’est fort de cette décision de justice que le vendredi 08 novembre dernier au siège de ladite fédération, le camp élu de Me Jean Marc Yacé a fait une sortie suite au verdict de la justice ivoirienne qui les rétablit dans leur fonction. Le Vice-président en Charge des affaires juridiques Me Boubacar Coulibaly, ceinture noire 6eme dan, a animé une conférence de presse le vendredi 08 novembre dernier. Au cours de laquelle conférence, il a fait la lumière sur la procédure judiciaire.
On croyait alors que le camp des dissidents allait saisir cette occasion pour se plier à la décision de la justice, même s’ils disent avoir fait appel de cette décision. Que non, dans sa lettre datée du 8 novembre, le PCA Bamba Cheick Daniel arguant que : « ce rapport fait état de l’ouverture des bureaux de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo et de l’installation de Monsieur YACE Jean-Marc alors que par lettre en date du 25 octobre 2024, vous avez suspendu toutes les activités liées au Taekwondo afin de prévenir des affrontements patents entre les clans YACE et DIOMANDE.
La médiatisation de cet acte du clan YACE a davantage ravivé les tensions et il y a fort à craindre des débordements dans la mesure où les partisans de Monsieur Ali DIOMANDE se préparent à l’installer au siège de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo dans les prochains jours. ».
Par cette lettre donc, le PCA prend fait et cause pour la dissidence, en estimant qu’elle peut fouler au pied une décision de justice pour aller s’opposer à l’ouverture du siège. Sa demande de fermer ledit siège, conforte ceux qui jusque-là soutiennent qu’il pourrait être celui qui tire les ficelles de cette « rébellion ouverte ».
D’où les interrogations que sa posture ne manque pas de susciter : Le PCA est-il au-dessus de la loi pour demander la fermeture du siège que la justice demande d’ouvrir ? Le ministère va-t-il cautionner cette action ? Déjà que la fermeture voulue par la dissidence a fait annuler une cérémonie de l’Ambassade de la Corée du Sud, ira-t-on jusqu’à provoquer des frictions diplomatiques ? Un journal a fait un malsain rapprochement hier entre le bureau régulier et la Corée du Nord. A quel dessein ?
GRO avec Sercom
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