Daoukro (Iffou) / RLE 2024 : Henriette Lagou s’imprègne des difficultés des agents de la CEI
La ministre Henriette Lagou, présidente nationale de RPC-PAIX, accompagnée d’une forte délégation, était, le dimanche 10 novembre 2024, au centre d’enrôlement du groupe scolaire Tanoh Tanoh et au siège régional de la CEI sis à Daoukro. Elle y était pour s’assurer du bon déroulement de l’opération de révision de la liste électorale et s’imprégner des difficultés que rencontrent les agents de la CEI.
Au centre d’enrôlement du groupe scolaire Tanoh Tanoh, elle a échangé avec les agents de la CEI trouvés sur place. Elle a également échangé avec les requérants.
Attoubé Jean-François, chef dudit centre, a fait savoir que depuis le 19 octobre 2024 jusqu’au dimanche 10 novembre 2024, il n’y a pas eu assez d’affluence. » C’est dans ces derniers temps que les gens ont commencé à venir. Le monde ne vient pas. Donc, on pense que la sensibilisation n’est pas assez bonne « , a-t-il fait remarquer.
A la question de savoir à quoi cela est dû ? Il a répondu par « c’est la sensibilisation qui est mal faite ». Il ne s’est pas arrêté là. Pour la sensibilisation, il a révélé que ce sont les autorités qui doivent la faire.
Abordant le chapitre des difficultés, il a indiqué qu’ils n’en ont pas. » Nous n’avons aucune difficulté s’agissant des tablettes et autres. Tout fonctionne à merveille sauf que les requérants ne viennent pas « , a-t-il laissé entendre.
Avant et après la visite de la ministre Henriette Lagou, plusieurs requérants sont venus s’inscrire. Elle a saisi l’occasion pour les inviter à aller dire à ceux qui trainent encore les pas à venir s’inscrire. Cap a été par la suite mis sur le siège régional de la CEI.
Là-bas, après les échanges de nouvelles, elle a dévoilé les raisons de sa visite. » C’est une visite de courtoisie à la CEI en tant que chef de parti politique. Le RPC PAIX que je dirige a décidé de venir échanger avec des commissaires de la CEI surtout en cette période de révision de la liste électorale. Vous savez que la RLE est très importante en termes de processus d’organisation des élections. C’est d’ailleurs le début même de ce processus-là. Donc, nous sommes venus échanger avec eux, les écouter et puis ensuite évidemment apporter nos conseils et leur indiquer ce que nous constatons sur le terrain avec nos militants, avec les populations. Et, ça a été très fructueux et attendre eux aussi, à leurs tours qu’ils nous disent quelques difficultés qu’ils rencontrent quand-même sur le terrain parce qu’ils en rencontrent. C’est la raison qui nous a emmenés ici mais au delà de ça, vous savez que je suis une ancienne de la CEI. Une ancienne commissaire. Donc, ça m’a permis d’échanger avec eux pour voir dans le fonctionnement, quelles sont les difficultés. On ne peut pas apporter grande chose mais nous pouvons servir de relais auprès de nos anciens collègues là-bas pour leur indiquer ce qui se passe réellement sur le terrain ici « , a-t-elle dit.
Pour sa part, Mamadou Sacko, président régional de la CEI, a indiqué qu’à l’issue des trois semaines, « nous constatons que les gens sortent mais il y a un manque d’engouement au niveau de Daoukro ». C’est à juste titre, dira-t-il, que nous avons apprécié le passage de madame la ministre dans nos locaux.
Notons qu’à l’étape du siège régional de la CEI, le président régional a remis un tee-shirt à l’effigie de la CEI à la ministre Henriette Lagou.
C.K Correspondant régional
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