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Endettement et gestion de la dette: Les députés PDCI peaufinent une stratégie d’argumentation

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Un projet de loi portant sur la politique nationale d’endettement et de gestion de la dette en Côte d’Ivoire sera soumis à vote le 26 mars prochain à l’Assemblée nationale. A cet effet, les députés du groupe parlementaire PDCI ont organisé une conférence pour mieux comprendre la problématique relative à cette question, le jeudi 14 mars 2024, au Plateau, à la permanence leur parti.

Il ressort de cette assise que les députés du groupe parlementaire PDCI ont saisi l’opportunité de ce projet de loi portant sur la politique nationale d’endettement et de gestion de la dette pour examiner de manière globale la situation de la Côte d’Ivoire relativement à cette problématique. C’est du moins ce qu’a pu expliqué leur président, Doho Simon dans son discours d’ouverture de la séance de travail.

D’après leurs échanges, le sujet de la dette ivoirienne devient de plus en plus inquiétant parce que le pays court un risque de surendettement, de défaut de paiement.

A les en croire, ce sujet d’actualité n’est pas inhérent qu’à la Côte d’Ivoire.

Avec des rapports projetés sur écran géant, ils ont pu justifier que cette question de l’endettement constitue une problématique pour tous les pays africains. Un autre élément qui vient justifier la nécessité de la tenue de ladite conférence.

Après son exposé, le conférencier, Kouamé Kouassi a résumé l’exercice face à la presse.

 »Les députés ont pour mission de définir les politiques dans toutes les matières y compris dans le domaine de l’endettement. Alors ils ont besoin d’éclairage d’expert à ce sujet.

C’est donc cet éclairage dont les députés du groupe parlementaire PDCI viennent de bénéficier de façon à ce qu’ils aient tous les éléments nécessaires pour pouvoir légiférer sur la question qui fera bientôt objet de vote à l’assemblée nationale. En matière d’endettement, la situation de la Côte d’Ivoire est devenue critique. Les niveaux atteints sont alarmants. Et il est nécessaire de prendre des décisions dès maintenant. C’est dans cet esprit là que les députés du groupe parlementaire PDCI ont voulu avoir le point de vue de personnes extérieures qualifiées en la matière », a-t-il rappelé d’entrée.

Et de poursuivre :  »L’endettement est nécessaire dans la vie d’un homme comme dans la vie d’une entreprise y compris dans celle d’une nation. Mais il faut que ça soit limité. Il faut que les ressorts principaux qui peuvent permettre de financer le développement sans s’endetter soient mis à contribution de façon que l’endettement ne soit pas prépondérant. Parce qu’un endettement prépondérant, au bout du compte, vous mène au suicide ».

L’ambiance participative dans laquelle s’est déroulée cette conférence y compris l’attention affichée par les participants dénotent de ce que les députés PDCI ont été bien édifiés pour porter leurs contributions au prochain débat de la chambre basse du parlement.

 »Une dette est importante en tant que ressource additionnelle pour financer le développement mais elle peut constituer aussi un danger si elle n’est pas maîtrisée », tel est l’un des enseignements sur lequel ils comptent axer leur argumentation ce jour-là.

Ces derniers entendent faire des propositions à l’hémicycle pour que la Côte d’Ivoire commence dès maintenant à compter sur ses ressources propres.

Car selon eux, l’on peut avoir recours à l’emprunt, à des fonds extérieurs mais en faisant en sorte qu’il y ait un mécanisme d’accumulation des ressources propres. Ce mécanisme qui, d’après eux toujours, a été à l’origine du miracle ivoirien; ce, faisant allusion au développement, au boom économique et sociale d’avant les années 80 dont la paternité avait été attribué par abus à l’agriculture sinon au binôme café-cacao.

Vagoné Dry-Bi


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