Macky Sall prévient les Sénégalais: «On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté… pas de détenus politiques au Sénégal»
Le président de la République a démenti samedi l’existence au Sénégal de personnes détenues pour des raisons politiques. ‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal. Si je ne tolérais pas tout ce qu’on dit du président de la République, ce serait difficile’’, a déclaré Macky Sall.
Le chef de l’Etat, qui s’exprimait en wolof, était l’invité de l’émission ‘’Yoon Wi’’ de la radio privée RFM, qui fait partie du groupe médiatique de l’artiste musicien et homme d’affaires Youssou Ndour, également ministre-conseiller à la présidence de la République. ‘’La notion de ‘détenu politique’ est impropre’’, a-t-il ajouté.
Plusieurs militants de l’opposition ont été arrêtés lors de récentes manifestations survenues en marge du procès en diffamation du leader de l’opposition, Ousmane Sonko.
Le maire de Ziguinchor (sud) a été reconnu coupable et condamné à deux mois de prison avec sursis et au paiement de dommages et intérêts à la partie civile, le ministre Mame Mbaye Niang, le 30 mars. Le procès en appel de la même affaire judiciaire a démarré lundi dernier, après que la partie civile et le ministère public ont interjeté appel.
Plus de 300 militants de Pastef-Les patriotes ont été arrêtés lors des manifestations qui ont eu lieu en marge du procès, a déclaré le leader de ladite formation politique, Ousmane Sonko.
‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a insisté Macky Sall.
‘’Tout Etat a la capacité de défendre ses lois. C’est valable pour l’Etat du Sénégal et les autres […] Je ne réprime pas’’, a-t-il soutenu en s’exprimant toujours en wolof.
Source : http://news.adakar.com/h/140623.html
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de africanewsquick.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.