00216a95 fa5f 493f 86e7 95287281f78c

Jumelage Tiébissou/Lamotte-Beuvron (France): Pascal Boullac révèle des similarités entre les deux communes sur la voie du développement

11 / 100

Le Maire de la cité du Tchéwy, N’dri Koffi Germain, a reçu en compagnie de son Conseil municipal et des populations dans leur diversité, des hôtes de marque pour le weekend et les festivités de Pâques. C’est avec des danses traditionnelles notamment le Goly, que le Premier Magistrat de Tiébissou a accueilli la forte délégation venue de France, principalement de la ville de Lamotte-Beuvron. Le maire de ladite ville, Pascal Boullac, avait à ses côtés Gouassirou Ernest, premier adjoint au maire de Beuvron, Mme Duchon, Adjointe au maire de la ville de St Cyr ; Gbekpon Sylvestre, conseiller du maire de Lamotte-Beuvron ; Désiré Mondon, Pdg de DMC Group, Fonds d’Investissement américain et de Désiré Beugré, Directeur de l’Ong (Les amis de San Pedro) et Conseiller du maire de Tiébissou en France. C’était dans le cadre du mariage qui a débuté il y a quelques années déjà, il a été procédé à la signature du jumelage entre les villes de Tiébissou et celle de Lamotte-Beuvron.

Les festivités terminées, le Maire N’dri Germain, accompagné du Préfet de Tiébissou, Claude Djerehe, de la délégation française, a été reçu en audience, mardi 11 avril 2023, par le Président du Sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio, au siège de l’institution parlementaire, à Yamoussoukro.

Au terme des trois quarts (¾) d’heures de travail, Pascal Boullac a livré le contenu dudit jumelage à la presse. « Nous avons établi pour le bien-être de nos populations un programme d’échanges et  d’ouverture sur le monde et sur les autres cultures pour avoir une vision plus large que celle qui explique le consensus géographique de notre commune », a-t-il d’entrée fait comprendre avant d’ajouter : « Nous avons en cela établi plusieurs critères dont un qui a inspiré notre premier échange qui était autour de l’équitation de notre ville de Lamotte-Beuvron, notre commune d’accueil, le centre fédéral national de la fédération française d’équitation qui est le siège des équipes de France qui est un gros employeur. Notre 2ème préoccupation, c’était le développement de notre commune qui est une commune rurale, une commune à la fois liée à la chasse et à l’agriculture avec des problématiques qui nous concernent tous.»

Il a souligné que « lesdites préoccupations tournent autour du développement durable et d’anticipation pour améliorer nos performances sur le réchauffement climatique. »

Poursuivant, le maire de Lamotte-Beuvron ira en profondeur du jumelage.  « En cela nous recherchons une commune partenaire qui a les mêmes problématiques que nous et qui se trouve dans un contexte rural et agricole comme nous pour pouvoir développer certains partenariats, liés à la jeunesse et aussi liés à la culture. Nous travaillons sur nos expériences notamment pour capter les gaz à effet de serre en ayant créé une usine de méthanisation pour méthaniser et traiter les déchets, les eaux usées, les bio déchets notamment les résidus de production de repas. tous ces déchets qui ne sont pas encore complètement usés nous permettent de faire encore du biogaz de l’énergie et de faire de l’engrais naturel qui nous permet de réinventer le sol», révèlera-t-il.

Puis d’ajouter que «nous avons des programmes de recherche et ici en Côte d’Ivoire et en particulier à Tiébissou, l’expérience de la production pour structurer l’agriculture avec l’usine de traitement de noix de cajou. C’est des projets qui nous ressemblent et qui ressemblent à ce que l’on fait. Et quand on a dessiné le portrait-robot de la commune que l’on cherchait à l’étranger, il y a dans notre conseil municipal Sylvestre qui est originaire de la Côte d’Ivoire, qui nous a parlé avec passion de l’association que son frère qui habite Abidjan a créée pour aider les jeunes à travailler sur l’agriculture et avoir une activité professionnelle et économique qui leur permet de vivre, de partager du bon temps dans les communes où il fait bon vivre. Où ce n’est pas l’affluence, où on a de quoi bien respirer, bien manger et bien vivre. Donc maintenir les emplois dans les communes rurales, c’est une importance capitale. Et depuis le mois de décembre nous avons travaillé à écrire une convention de six ou sept pages qui nous donnent les objectifs à atteindre, pour fixer un objectif pérenne qui dure dans le temps. »

Les intérêts des différentes parties au jumelage définis et relevés, Pascal Boullac de saluer l’expertise du Président du Sénat, pour sa vision régionaliste .« Nous avons pu développer cette régionalisation qui tient à cœur à monsieur le Président du Sénat. Comme il tient à cœur au président du Sénat français. Je lui ai d’ailleurs apporté les amitiés du président Gérard Larcher, Président du Sénat français, qui m’avait chargé de transmettre ses amitiés au Président du Sénat ivoirien. Et nous avons présenté notre projet dans le cadre de la régionalisation de nos territoires. Et le président du Sénat qui est un spécialiste de la régionalisation a été touché par à la fois les problématiques que nous évoquions sur l’agriculture mais aussi médicales, les soins, les aspects culturels et la formation et l’accompagnement de la jeunesse », a-t-il fait savoir à la presse pour clore son intervention.

Ange Nicaelle LYRANE