Municipales 2023 à Tiassalé/Générosité intéressée: Les vérités crues du maire Assalé Tiémoko à ses adversaires
Il y a des cadres qui apparaissent à la veille d’élections et disparaissent juste après leur échec pour ne réapparaître qu’à la veille d’une autre élection. Il y a aussi des cadres qui se disent riches mais qui ne sont subitement généreux qu’à la veille d’élections. Et ces cadres existent dans toutes les régions du pays. Ici, le maire Assalé Tiémoko Antoine dénonce ceux du département de Tiassalé, dans la région de l’Agnéby-Tiassa.
En Côte d’Ivoire la loi ne prévoit pas de limite budgétaire durant les campagnes électorales. Il n’est pas aussi fait obligation aux candidats de justifier des sources de leurs dépenses de campagne. Aucun compte de campagne n’est exigé par la fameuse Commission électorale indépendante (CEI). Même si ces fortunes dépensées ne garantissent pas toujours la victoire, elles ouvrent la porte à tous les abus dès que les grosses bourses sont élues. Au grand dam des travaux et investissements communautaires, ces élus passent le clair de leur temps à se faire rembourser leurs frais de campagne sur l’argent public dont la gestion leur est confiée le temps d’un mandat. Résultats, point d’investissements, gestion opaque, clientélisme, népotisme et corruption occupent la part belle des activités des nouveaux élus. Le député-maire de Tiassalé qui sait de quoi il parle, partage son expérience.
Assalé Tiémoko Antoine: En tant qu’employé d’une société privée, j’ai eu mon premier salaire en mars 2009, il était de 280.000 Fcfa.
A partir de cette date, j’ai commencé à sillonner les villages et campements de Morokro, pour essayer d’aider les populations.
Cinq paquets de ciment pour tel campement, une réparation de pompe hydraulique pour tel village, deux lampadaires solaires pour tel autre campement, des cartons de craie pour tel village.
Parce que, en tant qu’étudiant, de 2000 à 2007,j’ai sillonné tous ces villages et campements avec ma sono pour animer des fêtes et autres cérémonies et j’ai vu dans quel dénuement étaient les populations.
A partir de 2013 et seulement deux ans après la création de mon entreprise, je me suis résolument mis au service des populations de ma sous-préfecture.
Réhabilitation de centre de santé, Lobbying pour acquisition d’ambulance, pour adduction d’eau, pour reprofilage des routes, de sorte qu’il n’ya pas un seul hameau de Morokro où on ne retrouve pas mes traces au bénéfice des populations.
A partir de 2016, jai étendu mes actions sur Tiassalé, où j’ai sillonné quasiment tous les villages et campements et j’ai été frappé par le dénuement des populations et le retard qu’avait accusé la commune de Tiassalé, une ville abandonnée, oubliée.
Dans tous les campements et villages de Tiassalé sillonnés, j’ai tenu le langage du changement et de la prise de conscience des populations, j’ai posé des actions (réhabilitation d’école, de logements d’enseignants, installation de lampes solaires, organisation des populations en mutuelle, sensibilisation des populations à se faire enrôler dans leur village et à ne plus se laisser convoyer ailleurs, etc).
Par la suite, je me suis présenté aux élections législatives parce que je voulais prendre la parole au parlement, défendre les populations Ivoiriennes au parlement, proposer des texte pour améliorer la vie des Ivoiriens.
Cette première tentative électorale s’est soldée par un échec, mais un échec qui était porteur d’une grande espérance, une espérance de victoire prochaine.
Malgré cette défaite, je suis resté sur le terrain, je suis passé partout pour dire merci aux populations, y compris dans les villages ou campements où je n’ai eu que 5 voix sur plusieurs centaines possibles.
Malgré ma défaite, je suis allé remercier ces populations pour l’écoute qu’elles m’avaient accordée, pour leur hospitalité et je leur ai dit qu’elles apprendront à me connaître, à connaître mes motivations profondes qui sont celles de servir mon pays, de servir les populations, de faire la politique autrement, de faire la politique pour améliorer la vie des gens.
Des gens se moquaient de moi, me traitaient de pauvre qui, au lieu d’utiliser ses petites économies pour nourrir sa famille, les gaspillait à faire la politique à Tiassalé où se trouvent des cadres très riches, membres des grands partis politiques.
Je répondais toujours: Je ne vois pas les traces de ces cadres dans les campements et villages de Tiassalé que j’ai sillonnés, je ne vois pas les traces de leur richesse dans les campements, je ne vois même pas les traces de la mairie de Tiassalé dans ces campements et villages. Je suis venu pour changer cette ville qui est le chef-lieu de département.
Parce que si Tiassalé ne se développe pas, si Tiassalé ne change pas, si on ne change pas la façon de faire la politique à Tiassalé, aucun village de Tiassalé, aucune sous-préfecture de Tiassalé, la sous-préfecture de Morokro, de Gbolouville et autres, jamais ne se développeront.
En 2018, après être resté deux ans sur le terrain, aux côtés des populations à trouver de petites solutions à leurs problèmes, ces populations m’ont confié leur mairie.
Et, avec cette mairie, en quatre années, j’ai changé Tiassalé, j’ai changé sa face, je l’ai transformé.
En quatre année, j’ai apporté aux villages et campements de Tiassalé, plus que ce qu’elles ont reçu en 32 ans et j’ai donné aux populations, ce qu’elles n’ont jamais reçu : La considération, le respect, la proximité, la sincérité, le respect de la parole donnée.
Par mes décisions sur les COGES, j’ai fortement impacté leur vie, la vie scolaire de leurs enfants.
Voilà qu’aujourd’hui, des gens se lèvent, parce qu’ils viennent de réaliser que des populations vivent à Tiassalé, que des gens vivent dans les campements.
Les voilà qui traitent le maire de pauvre et qui déversent dans les villages et campements où ils n’ont jamais mis les pieds pendant 30 ans, des dizaines de millions, qui font subitement preuve d’une générosité avec l’argent public et qui disent qu’ils sont prêts à dépenser deux milliards pour me chasser de la mairie, à la demande de leur parti politique.
Les voilà qui tentent d’acheter tout le monde, d’acheter même mes collaborateurs à qui ils proposent des postes de nomination, des réussites à des concours et s’étonnent que mes collaborateurs ne veuillent pas les suivre et préfèrent rester avec le pauvre qui ne leur donne rien et ne peut rien faire pour eux.
Ils sont partout à faire du forcing. Quand je passe saluer une communauté et que je leur laisse 50 mille francs, ils débarquent là-bas et donnent 2 millions, des chaises et des bâches.
Quand ils apprennent que je suis membre d’une association, d’une mutuelle, ils débarquent là-bas et payent leur adhésion et une cotisation sur 80 ans et s’auto-proclament parrain à vie de cette association ou mutuelle.
Partout où ils arrivent, comme s’ils avaient un complexe, ils chantent qu’ils sont enfant de Tiassalé et que le maire est un « étranger ».
Chers parents, l’élection de 2023, vous devez l’utiliser pour envoyer un message à la Côte d’Ivoire, vous devez l’utiliser pour dire à certains qu’on n’achète pas le vote d’une population, qu’on lui propose un projet, une histoire, une trajectoire.
Chers parents, la Côte d’Ivoire regarde Tiassalé, parce que dans cette ville, se trouve un élu qui n’est pas comme les autres, qui n’a qu’une parole et qui n’a pas trahi les populations.
La Côte d’Ivoire aura un regard sur Tiassalé, elle vérifiera si sa population est mâture, si elle choisira l’avenir ou le boucan et la générosité intéressée avec l’argent public.
Le maire Assalé Tiemoko n’a pas d’argent, il n’est pas millionnaire ni milliardaire comme ses adversaires, il n’a pour seules richesses que son amour pour sa population, sa vision qui est en train de tout changer dans ce département, sa façon de faire la politique qui est différente de celle des autres et, parce qu’il est un modèle politique different, il représente aujourd’hui une menace pour l’existence politique de certains.
Alors, ils ont décidé de se coaliser pour le briser par tous les moyens afin que son exemple ne prenne pas tout le pays dans quelques années.
Ils disent qu’ils aiment Tiassalé, mais ils sont conseillers municipaux. En bientôt 5 ans, ils n’ont jamais répondu à une convocation du maire pour participer à une réunion du conseil municipal. Je dis bien ils n’ont jamais assisté à une réunion du conseil municipal.
Normalement, la loi les disqualifie pour ces élections qui arrivent, j’ai fait la procédure mais ils ont dit que ça n’ira nulle part parce qu’ils sont au pouvoir donc ils sont au-dessus des lois. J’en ai pris acte mais je vous informe pour que vous sachiez ce qui se passe.
Chers parents, nous allons gagner cette élection, nous devons gagner cette élection pour passer un message à toute la Côte d’Ivoire.
Nous allons battre ces gens-là pour leur donner l’occasion de prouver leur amour pour les populations. Nous allons les battre pour tester leur générosité après leur défaite, pour voir s’ils sont dignes de votre confiance.
Il faut qu’ils soient battus et nous allons voir s’ils continueront à distribuer l’argent de 2023 à 2028.
On n’achète pas une population avec de l’argent. On ne sort pas pour, en 18 mois, chercher à détourner une population qu’on a ignorée pendant 30 ans, avec de l’argent public et espérer qu’elle nous donne un pouvoir qui est devenu une obsession, une affaire d’orgueil qui virent maintenant à la haine contre un individu.
Quand je rentre chez moi à la maison, c’est avec fierté que je regarde mes enfants parce que je sais ce que je represente aujourd’hui à Tiassalé, dans la Côte d’Ivoire, ce que j’ai apporté sans grands moyens, aux populations de cette ville.
Le gouvernement dit que je suis le 2e meilleur maire de Côte d’Ivoire au titre de l’année 2022. C’est une victoire pour la population de Tiassalé et ce qui me réjoui le plus, c’est que mes adversaires eux-mêmes disent : « Assalé est un bosseur, il a changé la ville mais notre parti nous demande de tout faire pour récupérer la mairie ».
Donc, j’ai travaillé et ils le reconnaissent mais ils ne veulent pas que ce travail continue parce que cela leur pose un problème, ils n’arrivent plus à exister politiquement, je suis devenu une menace pour eux et pour une certaine ministre qui ne rêve que de me voir quitter la mairie de Tiassalé et qui a juré d’avoir ma tête.
Mais nous gagneront cette élection, quelles que soient la fraude et la violence que mes adversaires préparent et dont les signes sont sur le terrain.
Nous gagnerons parce que je sais que le peuple de Tiassalé, dans sa très grande majorité, n’est pas dupe et rit de ce spectacle, de ce forcing de cet amateurisme politique.
Le peuple de Tiassalé sait d’où viennent les millions qui sont déversés dans la ville depuis un an, elle sait que c’est l’argent de tous les Ivoiriens et non l’argent d’un individu.
Il sait que cette générosité subite avec l’argent public, n’a pour objectif que la récupération de la mairie et rien d’autre, il n’ya aucune projection de développement derrière.
Le peuple de Tiassalé va donc prendre cet argent public distribué et conserver sa confiance au pauvre qui n’est pas au pouvoir et qui a redonné vie à la ville de Tiassalé et ses villages.
Nous gagnerons cette élection, pas pour Tiassalé seule, mais aussi et surtout pour la Côte d’Ivoire de demain, que nous voulons de valeurs avec des acteurs politiques honnêtes et qui sont uniquement au service des populations.
Tiassalé doit continuer sa route et continuer à envoyer de bons messages à toute la Côte d’Ivoire.
Tiassalé n’acceptera pas cette insulte qui lui est faite contre son intelligence.
Nous gagnerons cette élection pour la Côte d’Ivoire nouvelle.
Propos du maire Assalé Tiemoko devant la communauté Abiji-Agni de Tiassalé.
SERCOM MAIRIE
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