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Affaire « mauvaises conditions d’hébergement des joueurs comoriens à Bouaké »: Le Ministère des Sports de  Côte d’Ivoire dément et explique les procédures

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Joueurs comoriens
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Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont défait les Cœlacanthes du Comores (3-1), le vendredi 24 mars 2023 au stade de la paix de Bouaké dans le cadre de la 3ème Journée des Eliminatoires de la CAN COTE D’IVOIRE 2023.

Quelques heures avant cette confrontation qui s’est déroulée dans un esprit fair-play selon l’analyse des observateurs les plus avertis de la scène footballistique, une polémique relative aux conditions d’hébergement de la sélection comorienne dans la capitale du Gbêkê a été constatée sur les réseaux sociaux.

Si cette dénonciation émane d’une publication sur la page Facebook d’un Comorien, force est de noter avec déception qu’une certaine presse ivoirienne mal inspirée s’est donnée pour mission d’en faire l’écho, dans la visible intention de nuire à l’image du Ministre des Sports, de celle du gouvernement et à la titanesque œuvre de construction engagée.

En incriminant à tort le Ministère des Sports des mauvaises conditions d’hébergement de l’équipe nationale de football comorienne à Bouaké, c’est l’Etat de Côte d’Ivoire qui est inutilement visée et discréditée, qui plus est tristement par des ivoiriens, dans un contexte où l’union sacrée autour des grandes valeurs de notre Nation, devrait être de mise.

C’est le lieu d’informer l’opinion que dans les dispositions de la CAF (Confédération Africaine de Football), chaque délégation en compétition est responsable de l’hébergement de ses représentants dans le pays hôte. Pour se faire, la CAF exige de communiquer le lieu de chaque rencontre deux  (2) mois avant, afin de permettre à l’équipe adversaire de prospecter sur place en vue de sélectionner son hébergement.

Dans le cas d’espèce, l’équipe comorienne a reconnu lors de la réunion technique d’avant match, sa responsabilité dans le choix tardif de son hébergement et mieux, a remercié notre pays pour la qualité de l’accueil reçu sur notre sol.

D’ailleurs elle n’a dénoncé aucun mauvais hébergement dû au pays hôte, la Côte d’Ivoire, durant son séjour.

Ce n’est donc ni le Ministère des Sports, ni la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), ni la CAF qui a à charge l’hébergement des délégations lors de la phase des tours éliminatoires de la CAN sauf si demande formelle est faite par la délégation étrangère à la fédération sœur de s’en charger. Ces questions et bien d’autres sont adressées avec précision et obéissent à des protocoles bien établis par la CAF, seul propriétaire de cette grande compétition qu’est la CAN. Il faut le savoir et pour cela un minimum de culture en allant à l’information et à l’instruction est nécessaire.

De ce qui précède, le Ministère des Sports tient à rappeler que sa Direction de la Communication s’est toujours tenue à la disposition des usagers et surtout des journalistes afin de mettre à leur disposition toutes les informations d’utilité publique et à les orienter en cas de besoin, vers ses services compétents.

C’est le lieu d’interpeler et d’exhorter les journalistes à plus de professionnalisme dans l’exercice de leur métier et cela conformément à l’éthique et à la déontologie dont la vérification et l’équilibre de l’information sont des fondamentaux.

Le gouvernement ivoirien est en train d’honorer sereinement et efficacement ses engagements et à réussir sa mission en mettant à la disposition de la CAF, des infrastructures de qualité dans les délais requis et en créant un cadre attractif pour l’accueil du monde en terre ivoirienne.

Par ailleurs, toujours en vue de réussir l’organisation de cet événement sportif capital, un Comité d’Organisation Local, le COCAN, s’occupe de l’opérationnalité de l’événement. Rien ne se déroule dans le désordre comme semble faire croire l’article incriminé qui, le faisant, désinforme la population et jette l’opprobre sur toute une organisation continentale, un État et ses partenaires. Cette allégation ne saurait être tolérée, c’est pourquoi le site source qui a publié l’article ainsi que les sites qui l’on relayé et la plate-forme qui l’a repris sont invités à retirer immédiatement ladite publication et à poster un démenti sous 24 heures. A défaut, le Ministère des Sports se réserve le droit de saisir l’Agence Nationale de Presse (ANP) et la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA).

Fait à Abidjan le 26 mars 2023

Pour le Ministère des Sports

La Direction de la Communication,

La Direction des Affaires Juridiques, du Contentieux et de la Coopération.

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