Relativement à l’altercation survenue, le jeudi 9 mars 2023, à l’université Nangui Abrogoua, entre certains éléments de la Fesci et ceux de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), le bureau exécutif national de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) avait produit un communiqué le même jour pour inviter les deux parties en conflit à l’apaisement. Ce, en réitérant son engagement à agir dans une dynamique de « zéro violence en milieu estudiantin et scolaire pour la promotion de l’excellence ».
Malgré cela, les réactions n’ont cessé de se multiplier. L’ex ministre, Alain Lobognon, est allé jusqu’à demander la dissolution de la FESCI par rapport à cet affrontement.
Dans un entretien accordé au journal en ligne, « Africanewsquick.net », ce dimanche 12 mars, Beugré Legré Willson Thierry, Secrétaire National à l’Insertion Professionnelle et à l’entrepreneuriat adjoint 2 de la FESCI dénonce l’attitude d’Alain Lobognon et tous ceux qu’il considère comme les détracteurs de sa structure.
« Des avatars utilisent cette altercation malheureuse à des fins diffamatoires.
Certains imams mal informés, plutôt que d’agir dans le but de ramener le calme, tiennent des discours révoltants et guerriers.
Alain Lobognon et Certains hommes politiques en perte de vitesse, pour des raisons infondées demandent la dissolution de la FESCI », a déploré dans un premier temps l’ancien Secrétaire général de la Cité Rouge.
Poursuivant, il est revenu sur un post fait sur sa page Facebook la veille, intitulé, « ma part de vérité ».
« Quand on fait une introspection et une rétrospection sur la situation qui a prévalu à l’université Nangui Abrogoua (incident entre l’AEEMCI et la FESCI) et quand on observe les actions planifiées (les propagandes et dénigrements) des détracteurs de la FESCI, on peut dire avec certitude que la FESCI a fait le choix judicieux d’une ethnie, d’une religion et d’un parti politique qu’elle ne cesse de prôner et sur lesquels elle accentue ses campagnes de sensibilisation. Et c’est ce choix judicieux qui la rend immortelle, incontournable et incommensurable vis-à-vis des autres structures d’élèves et d’étudiants », a-t-il écrit.
Et de préciser que « A la FESCI notre ethnie c’est la FESCI, notre religion c’est la FESCI et notre parti politique c’est la FESCI. »
Puis de conclure son post en ces termes assez durs : « Maintenant, à tous ceux qui prennent le malin plaisir de s’attaquer à la FESCI, à tous les politiciens et journalistes ignares en quête de visibilité qui pensent qu’en demandant que la FESCI soit dissoute auront de la visibilité ou de la crédibilité et à tous ceux qui pensent que la FESCI viendra à disparaître, sachez que, tant que l’école ivoirienne rencontrera des problèmes, la FESCI vivra et vivra ».
Vagoné Dry-Bi
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