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CNMCI: La tension ne faiblit toujours pas malgré la réélection du président sortant

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La crise qui a éclaté depuis le début du processus électoral pour le renouvellement des instances de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI) n’est pas tout près de connaître son dénouement. 200 millions Fcfa pour une élection contestée depuis le début? La COACI revient à la charge.

Le président de la Coalition des organisations des artisans de Côte d’Ivoire (COACI) regroupant en son sein plus de 100 associations de métier a animé une conférence de presse, ce jeudi 16 février 2023, à son QG de la Zone industrielle de Yopougon. Ce, pour réitérer sa détermination à faire frapper tous les résultats dudit processus électoral de nullité.

Cette élection a vu sa dernière phase se dérouler, le samedi 11 février dernier à Yamoussoukro, lors d’une assemblée générale où le président sortant, Bamba Kassoum, a été réélu.

D’après des confrères présents sur place lors de cette dernière étape de ladite élection, c’est sans aucun incident que Bamba Kassoum a été réélu face à ses deux challengers, Sangaré Issiaka de la région de Korhogo et Kouadio Guy de Yamoussoukro.

Un détail qui n’ébranle en aucun cas le premier responsable de la coalition instigatrice de la fronde.

« Avant l’AG du 11 février, la COACI tirait la sonnette d’alarme. Désormais, après cette forfaiture de la réélection du président sortant, la crise est actée à la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire; la bombe vient d’exploser et maintenant les effets vont se faire sentir », a déclaré Bakayoko Mamadou.

Poursuivant, il a énuméré un certain nombre de démarches entreprises par sa coalition.

« Nous reconnaissons Bamba Kassoum comme étant uniquement le président régional des tisserands de Korhogo et non comme celui de la CNMCI.

Nous avons saisi tous les ministères et institutions compétentes y compris les ambassades ou chancelleries des pays en partenariat avec CNMCI pour faire annuler les résultats de cette parodie électorale.

On organise des élections pour rassembler et non pour diviser les acteurs d’un secteur. Les gens savaient que le processus électoral était bancal, c’est à dire pas inclusif et transparent; mais ils se sont entêtés de le mener à son terme pour justifier les 200 millions FCFA du contribuable que l’État a décaissés pour l’organisation de ces élections. Et maintenant nous nous retrouvons dans une configuration de les ramener à la position de départ qu’ils refusaient : Nommé un administrateur à la tête de notre faîtière pour gérer les affaires courantes et organiser, dans un bref délai, les élections en bonne et due forme », a ajouté le chef de file de la COACI.

Depuis le début de ces élections, la Coalition avec à sa tête Bakayoko Mamadou n’a cessé de réclamer l’arrêt dudit processus électoral.

Elle a promis d’user des moyens légaux pour faire frapper cette élection de nullité. Ce, en mettant en avant des irrégularités qu’elle dit avoir constatées ici et là.

La COACI est allée jusqu’à menacer de poursuite judiciaire tout contrevenant s’inscrivant dans la logique de valider les résultats de ces élections.

Se sentant viser par les menaces et la campagne médiatique de la COACI, le comité électoral avec à sa tête, le préfet hors grade, Berté Bouakary, a , lui aussi, multiplié les entretiens, interviews et points de presse pour montrer à l’opinion publique la transparence dans laquelle ces élections se déroulaient.

En tout cas, toutes les personnes qui ont suivi les épisodes précédents de l’affaire seront très curieuses de savoir ce qui va se produire par la suite dans ce dossier qui ne cessent de faire couler beaucoup d’encre.

Vagoné Dry-Bi


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