Prix Unesco-FHB pour la recherche de la paix: Yaoura Konan Jonas livre sa vision pour une Côte d’Ivoire réconciliée

Yaoura Konan Jonas, Directeur régional de la réconciliation et de la cohésion nationale du District autonome de Yamoussoukro, est cadre et fils du village natal du Premier Président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny. A quelques jours de la remise du Prix Unesco-Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, il a reçu les hommes de média avec qui il a échangé, hier jeudi 2 février, à son bureau de la Direction régionale.
A l’approche de ce grand évènement qui regroupera plusieurs personnalités du monde, il a fait connaître les sentiments qui l’animent en ce moment. « C’est un grand sentiment de joie et une affectueuse pensée pour le Président Félix Houphouët-Boigny qui m’animent en ce moment. En effet, le Président Félix Houphouët-Boigny a été un homme de tolérance et de dialogue. Et ses choix et décisions stratégiques ont été toujours dictés par la culture de la paix, de l’unité et du bien-être. C’est donc par ces œuvres de paix que le Président Félix Houphouët-Boigny a été reconnu homme de la paix. L’institution du prix UNESCO Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix et la création de la fondation ont certifié son titre d’homme de paix», a-t-il confié.
Et de faire cet appel au peuple ivoirien pour une pleine adhésion aux activités qui auront cours : «Alors, de mon humble avis, les activités et les actions prévues cette année 2023, en particulier la remise du prix UNESCO à Yamoussoukro, son village natal, qui ont pour but de : lui rendre hommage ; faire connaitre sa pensée et son œuvre ; promouvoir la culture de la paix, la réconciliation et la cohésion en Côte d’Ivoire, consacre définitivement le Président Félix Houphouët-Boigny homme de paix. Faire de Yamoussoukro, la ville de la réconciliation et de la cohésion, redonne, par la puissante lumière des activités, la dimension de pays de paix à la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, heureux et avec un cœur plein d’amour, j’invite les Ivoiriens et tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire de prendre des dispositions idoines pour participer effectivement aux différentes activités en vue de capter la science de paix du Vieux, comme on aimait à l’appeler en Côte d’Ivoire et en Afrique. »


Se prononçant sur la réconciliation en Côte d’Ivoire, pays qui traverse une longue période de trouble social, le 2è adjoint au maire de Yamoussoukro, a invité à la patience. « Vous savez, le Président Félix Houphouët-Boigny a dit : il est plus facile de faire la guerre que de faire la paix. C’est à dire, la reconstitution des éléments de base de la paix par la réconciliation et de la cohésion demande du temps, de la patience, des politiques et stratégies adaptées et réalistes dont la mise en œuvre incombe à tout le monde. Alors, la création des Directions régionales de la réconciliation et de la cohésion par le Ministère de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, pour assurer une animation de proximité est une réponse concrète. En effet, ces entités déconcentrées pourront accélérer la cohésion et la réconciliation par la mise en œuvre efficiente des actions régionales», a fait savoir M. Yaoura.
Quant à l’approche qu’il entrevoit pour une réconciliation effective en Côte d’Ivoire, il a levé un coin du voile sur sa vision qu’il entend soumettre à sa tutelle. Pour lui, «la loi divine prescrit que rien n’arrive au hasard. Le 8 février 2023 prochain, Yamoussoukro est de faite qualifiée de « ville de la réconciliation et de la cohésion ». Bref, ville de la paix. C’est-à-dire, que Yamoussoukro est mandatée par le tout puissant Allah, Lagoh, Anangaman-Gnamien, pour proposer une approche authentique pour la réconciliation effective en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, nous entendons à notre humble niveau, proposer à la tutelle la mise en œuvre d’un projet Grand pardon de la nation baptisé journée Fraternité, Unité, Espérance dont la mise en œuvre est conditionnée par l’étude de faisabilité. Ce projet aura pour base de mise en œuvre, la réconciliation authentique et vraie entre les élites politiques conformément au mode de règlement des conflits en Afrique. Car comme vous le savez, selon nos us et coutumes « on ne juge pas un Chef ». En Afrique, le traitement des conflits entre les chefs ne respecte pas la procédure des étapes. Voilà pour quoi par ce projet, s’il est adopté par mes supérieurs, dans sa mise en œuvre devra aboutir à la demande de pardon à chaque Président et au nom de la Nation. »
Ange Nicaelle LYRANE
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de africanewsquick.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.