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Alla Kouadio Rémi (Comité politique du PDCI): «Le président Bédié vient de galvaniser les troupes et redonner du courage à nos militants»

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Le Comité politique du PDCI-RDA a repris ses activités en ce début d’année 2023. Coordonnateur dudit Comité politique, le ministre Alla Kouadio Rémi a fait le point à la presse, à l’issue de cette première réunion de l’année qu’il a présidée, hier mercredi 1er février 2023 au siège dudit parti.

Monsieur le coordonnateur, vous venez de présider votre première réunion de 2023, peut-on avoir la primeur sur vos échanges ?

La première des choses, c’est que nous nous sommes présentés la bonne année, des vœux de santé, de bonheur, de réussite surtout pour la mission qui nous a été confiée par le président du PDCI-RDA au profit du PDCI-RDA.

Ensuite, nous avons parlé de l’actualité politique, notamment au sein de notre parti, basé sur le discours du président Henri Konan Bédié qu’on pourrait qualifier de discours d’orientation et de mobilisation.

Après avoir écouté ce discours, le Comité politique qui est en charge de l’analyse mais également de l’élaboration de la stratégie du PDCI-RDA se devait de se réunir pour plancher sur ce discours et voir quelle est l’exploitation que nous pouvons en faire au meilleur profit du PDCI-RDA à travers des propositions qui seront faites au parti.

Donc, c’était cet exercice auquel, nous nous sommes adonnés cette après-midi. Chacun a donné sa compréhension, chacun a donné son mode opérateur, comment le plus facilement et le plus rapidement, nous pourrions exploiter ce discours que le président vient de faire pour que le PDCI puisse en tirer le meilleur parti possible. Voilà donc en gros ce pourquoi nous nous sommes réunis.

Ceci dit, tous les participants, ont salué ce discours qui était attendu par les militants qui étaient dans l’expectative, attendant des instructions, mais surtout de nouvelles orientations. Ce discours, nous a tous réconfortés. Et cela a été souligné par tous les collègues ici présents. Le Comité politique dit toute sa reconnaissance au président Bédié qui, par ce discours engagé et très volontariste, vient de redonner du courage à nos militants, vient de galvaniser les troupes. Mêmes nous-mêmes qui sommes les cadres du parti, on avait besoin de ce discours. Nous disons toute notre reconnaissance au président pour ce don de soi mais également pour son implication personnelle dans la vie du parti. Je vous le répète, nous voulons tirer le meilleur parti possible avec cette activité que nous avons eu avec lui, dimanche dernier à Daoukro. C’est notre rôle de réfléchir, de faire des propositions au président Bédié, pour lui dire, à partir du discours que vous avez fait, voici comment, nous pensons on peut exploiter les éléments de langage, votre vision, les éléments de stratégie que vous avez donnés. Nous allons nous mettre rapidement au travail, parce que le temps presse.

Avez-vous parlé de la contribution du Comité politique relativement aux élections locales à venir en cette année 2023 ?

Oui, bien entendu, c’est de ça qu’il s’agit. Nous avons un Comité de gestion et de suivi en charge des élections qui fait la trame du travail. Ce Comité travaille et se doit de travailler avec les autres structures notamment le Comité politique. Parce qu’il s’agit d’analyse, de stratégies, notamment de stratégies électorales. Donc, nous devons forcement apporté nos « inputs » du travail qui est fait. Il faut dire qu’une bonne partie de la réunion a porté sue cet aspect des choses. Parce que le Comité de gestion et de suivi des élections est actuellement à la tâche. Il faut que nous puissions nous impliquer pour que ce soit ensemble que nous puissions faire des propositions au président du parti et au parti.

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Il faut dire que le choix des hommes n’est pas l’exercice le plus facile qui soit, mais nous devons faire en sorte que ces choix-là soient judicieux, que les stratégies mises en place soient efficaces et que nous ayons le maximum de victoires. Donc, nous en faisons notre affaire autant que celle du président du parti, autant que celle de tous les cadres du parti, en tout cas, nous allons nous impliquer surtout après les instructions qui nous ont été données par le président du parti. Nous allons travailler en symbiose avec le Comité chargé des élections.

Avez-vous parlé des cas de candidatures multiples et intransigeantes des cadres du PDCI pouvant entrainer des candidatures indépendantes dans une même circonscription électorale ?

C’est ce que le Comité de gestion et de suivi des élections est en train de faire. Le PDCI est le parti démocratique de Côte d’Ivoire. La démocratie est notre tradition. Mais le président a parlé à dessein de discipline. Ce qui veut dire que tous ceux qui pensent pouvoir apporter leur pierre à la construction de la Côte d’Ivoire en se présentant mais également au rayonnement du PDCI en gagnant des élections, ceux-là se sont signalés après un appel à manifestation d’intérêts. Il s’agit maintenant de faire des choix, mais il s’agit aussi maintenant de démontrer son militantisme, parce qu’il n’y a qu’une seule place.

Si vous êtes cinq, on n’en prendra qu’un seul. Mais ce sont des scrutins de listes, donc en principe, tout le monde devrait pouvoir être candidats, sauf qu’il faut une tête de liste. Ce qui serait incompréhensible, est que parce que je ne suis pas tête de liste, je ne peux pas être candidat sur la liste de mon parti. Encore, lorsqu’il s’agit de poste individuel, je ne dirai pas que c’est bon, on peut comprendre, mais c’est encore plus incompréhensible lorsqu’il s’agit de scrutin de liste. Toutes les personnes que vous allez citer, qu’est ce qui les empêche d’être sur la même liste pour faire triompher le PDCI-RDA ?

Chacun de nous sait que 2025 se joue en 2023. Donc, un poste de maire, de président de Conseil régional, mais qu’est-ce que c’est par rapport à la présidence de la République qui est la totalité du pouvoir en Côte d’Ivoire ? C’est la mère des élections, la présidentielle. Mais chacun de nous ici admet que c’est à partir des résultats des élections locales qu’on se donne les meilleures chances de pouvoir accéder à la magistrature suprême. Là-bas aussi, il n’y a qu’une seule place. Mais en dessous, il y a tellement de possibilités pour servir la Côte d’ivoire qu’en principe, je pense que si honnêtement, on a pris du recul et qu’on laisse à côté, les inimitiés, les quelques vexations qu’on a pu avoir à se faire mutuellement, le bon sens commande que dès lors qu’il y a un scrutin de liste, si on a quatre, cinq, six candidats, tous ceux-là sont candidats. Ne croyez pas que c’est la tête de liste seule qui devient un élu. Lorsque la liste est passée, tous ceux qui sont sur la liste, ont été retenus. Bien sûr, il y a la proportionnelle qui fait que certains ne pourront pas entrer, en tout cas tous ceux qui seront retenus, sont autant des élus que la tête de liste, que les vice-présidents, que les adjoints au maire.

Donc, je voudrais profiter de votre micro pour lancer modestement un appel à tous ces frères qui sont de la même famille politique. La Côte d’Ivoire a besoin du PDCI-RDA, mais c’est parce que nous aurions su être altruistes, aurions su utiliser le dialogue, nous aurions su mettre l’intérêt général avant notre propre intérêt que nous pourrons justement redonner aux Ivoiriens, ce PDCI là pour leur faire connaitre des jours meilleurs. Vraiment, c’est un cri du cœur, qu’ils regardent la Côte d’Ivoire, le PDCI. Tout le reste, ce sont des choses qui se règlent, ce sont des problèmes de personnes. On s’entend aujourd’hui, on s’entend moins bien demain, on se réentend encore, ça, ça fait partie de la vie de tous les jours. C’est le destin de l’homme et chacun de nous doit pouvoir le comprendre ainsi.

Que répondez-vous aux personnes qui estiment que le Comité politique n’a pas encore pris suffisamment d’élan pour entrer dans la phase active de ses prérogatives ?

Justement, nous l’avons dit, nous sommes-là pour l’analyse, l’élaboration de la stratégie. Parfois, nous entrons effectivement dans l’opérationnelle telle que lors de l’organisation de la tournée qui a eu lieu dans les 350 délégations. Ça a été conçu au  niveau du Comité politique et beaucoup de membres du Comité politique ont été sur le terrain puisque nous avons des coordonnateurs délégués généraux de zones qui devaient être-là. Il y en a aussi qui ont été chefs de mission. Donc, nous avons pu intervenir, mais notre rôle c’est surtout faire la réflexion et faire la stratégie et d’anticiper.

Tous ceux dont vous êtes en train de parler, il y a forcément des notes qui vont parvenir au président après en avoir discuté ici. Mais lorsque vous êtes chargé de la stratégie et que cette stratégie est tout le temps dans les médias, est-ce encore une stratégie ? Je ne crois pas. Regardez les autres partis qui sont là. Le PDCI est celui qui se découvre le plus. A la moindre activité, nous sommes dans les journaux. On a fait ceci, on a fait cela. A défaut de le critiquer, ceux qui sont en face peuvent faire la même chose ou même la copier. Je lis les autres journaux d’en face, rarement, ils n’entrent dans le détail de ce qu’ils font en ce qui concerne leur stratégie politique. Donc, je pense qu’on devrait en prendre la graine. Il y a un Comité politique, ce n’est pas en étant sur la place publique qui fera que nous serons efficace. Ça aussi, il faut qu’on se le tienne pour dit. Il y a des réunions politiques que nous tenons en dehors de la Maison du parti parce que nous jugeons les sujets extensibles et nous devons être ailleurs. Donc les personnes qui sont destinataires de ces réflexions-là, on le leur donne et puis les décisions sont prises. Donc, sur ce plan, nous sommes totalement à l’aise parce que ceux qui nous ont nommés, savent ce que nous faisons. Quand on parle de Congrès extraordinaire ou de Congrès ordinaire, mais le travail de fond et intellectuel nécessaire à ces activités-là, nous les avons faits. On n’a fait la preuve que nous ne nous sommes pas assis, mais que nous travaillons pour le parti. Pour le reste, nous ne sommes pas là pour avoir une certaine gloire, nous sommes-là pour faire triompher le PDCI-RDA. L’essentiel est que ceux qui nous ont fait confiance sachent que nous sommes en train de travailler. Les militants nous féliciteront peut-être un peu plus tard, mais pour l’instant, c’est ce qui est le plus important.

Propos recueillis par BK.


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