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A la rencontre de la jeunesse de Yamoussoukro: Yéo Dohogninnina touche du doigt les conflits dans les villages

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Dans le cadre de ses rencontres de prise de contact, le Sous-préfet de Yamoussoukro, Yéo Dohogninnina, a échangé avec les leaders de jeunesse et autres associations et Ong s’occupant des questions de jeunesse. C’est la grande salle de réunion de la Sous-préfecture archicomble que les échanges ont eu lieu le mercredi 1 février 2023.

Face aux leaders de jeunesse, le nouveau commandant venu de Raviart, dans le département de Didiévi, a indiqué d’entrée le rôle qui est le sien dans la conduite de la mission à lui confiée par le Chef de l’Etat. A savoir accompagner les différentes entités à vivre dans la paix. C’est pour quoi après avoir écouté religieusement les uns les autres, eu égard à la prise de conscience, qui se dégageait des propos, de leur responsabilité en tant que jeune, le sous-préfet s’est dit heureux et fier de constater une telle détermination à tourner la page noire de 2020 : « Je suis heureux et comblé pour cette organisation qui est mise en place pour cette convergence de vue dans laquelle vous vous êtes inscrits, j’en suis très heureux.»

Montrant sa disponibilité et son plein engagement à accompagner les jeunes dans leur quête de bien-être social, il a relevé ceci : «Entre vous et moi, il ne doit pas avoir un mur, il faudrait que vous et moi, nous ayons un dialogue sincère pour pouvoir avancer. Le rôle d’un Sous-préfet, c’est d’accompagner les actions de développement. C’est d’aider les gens à évoluer. On ne peut rien faire si on n’est pas organisé. La base de toute chose, c’est l’organisation. Je suis ouvert, je suis disponible, je suis disposé pour aider tout le monde. Quand on dit aider quelqu’un ce n’est pas lui donner de l’argent, mais une simple discussion», a-t-il fait noter.

Poursuivant son intervention, l’Administrateur civil a touché du doigt l’épineux problème des conflits dans les villages, souvent portés par les jeunes. « L’autre facteur que je voulais soulever, c’est surtout au niveau des villages. C’est la jeunesse qui fait un village. Et dans la gestion du village votre responsabilité est grande. S’il y a la paix dans un village, c’est les jeunes. S’il y a des troubles, c’est la jeunesse. Donc la stabilité, le développement du village dépend de la jeunesse et ce fardeau, on doit être prêt à le supporter dans le bon sens. Parce que souvent dans nos villages on se trompe de combat. On fait le combat des autres. On voit dans nos villages que ce sont les jeunes qui font palabre de chefferie. Evitons d’hériter des palabres. Aujourd’hui, on doit se battre pour se prendre en charge», a-t-il tiré la sonnette d’alarme.

Pour ce qui concerne les différents projets, Yéo Dohogninnina a laissé un message au gouvernement à travers la direction du projet emploi jeune dont un des membres, Togola Ibrahim président du Conseil national de la jeunesse était présent. A savoir « l’assouplissement des conditions d’octroi des fonds aux jeunes ». « Concernant les projets, il faut qu’on se mette en ordre de bataille pour aller cueillir, ces projets-là pour les envoyer ici Yamoussoukro pour que nous aussi on puisse se prendre en charge», a-t-il conclu appelant les jeunes à la culture de la paix, du pardon et à l’amour du prochain.

Ange Nicaelle LYRANE


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